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La résolution 2625 de l’ONU favorise Mayotte française

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La résolution 2625 de l’ONU favorise Mayotte française

«La libre association ou l’intégration avec un État indépendant»

Par ARM

       La résolution 2625 (XXV) est adoptée par l’Assemblée générale de l’ONU le 24 octobre 1970. Elle a pour titre Déclaration relative aux principes de Droit international touchant les relations amicales et la coopération entre les États conformément à la Charte des Nations Unies. C’est une résolution fondamentale. On y retrouve plusieurs dispositions pertinentes qui sont entièrement favorables à l’affirmation de Mayotte au sein de la République française.

       1.- «La création d’un État souverain et indépendant, la libre association ou l’intégration avec un État indépendant ou l’acquisition de tout autre statut politique librement décidé par un peuple constituent pour ce peuple des moyens d’exercer son droit à disposer de lui-même». Dès lors, le peuple de Mayotte a le droit de créer «un État souverain et indépendant» ou de choisir «la libre association ou l’intégration avec un État indépendant». Il a choisi «la libre association ou l’intégration avec un État indépendant», la France. C’est son droit. Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes le permet, notamment par la résolution 2625 (XXV). En aucune façon, l’application à Mayotte du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ne saurait correspondre automatiquement, ipso facto, nolens volens, à une intégration aux Comores. Mayotte a, en Droit, le droit de faire le choix qui lui convient, et ce choix est la France.

       2.- La résolution 2625 (XXV) réaffirme le droit à l’autodétermination: «En vertu du principe de l’égalité de droits des peuples et de leur droit à disposer d’eux-mêmes, principe consacré dans la Charte des Nations Unies, tous les peuples ont le droit de déterminer leur statut politique, en toute liberté et sans ingérence extérieure, et de poursuivre leur développement économique, social et culturel, et tout État a le devoir de respecter ce droit conformément aux dispositions de la Charte». Le statut souhaité et choisi par Mayotte est la départementalisation, en toute légalité internationale, au sein de la République française.

       3.- Les Comores et les poètes lyriques du droit-de-l’hommisme – une déformation par manipulation et par exploitation des droits de l’Homme – encouragent et soutiennent les bandes armées qui sèment le crime organisé, la terreur et le terrorisme à Mayotte. Or, la résolution 2625 (XXV) l’interdit catégoriquement: «Chaque État a le devoir de s’abstenir d’organiser ou d’encourager l’organisation de forces irrégulières ou de bandes armées, notamment de bandes de mercenaires, en vue d’incursions sur le territoire d’un autre État».

       4.- La démarche des Comores contre Mayotte viole violemment la Charte de l’ONU et le Droit international public dans son ensemble parce que, selon la résolution 2625 (XXV), «tout État a le devoir de s’abstenir de recourir à toute mesure de coercition qui priverait les peuples mentionnés ci-dessus dans la formulation du présent principe de leur droit à disposer d’eux-mêmes, de leur liberté et de leur indépendance. Lorsqu’ils réagissent et résistent à une telle mesure de coercition dans l’exercice de leur droit à disposer d’eux-mêmes, ces peuples sont en droit de chercher et de recevoir un appui conforme aux buts et principes de la Charte. Le territoire d’une colonie ou d’un autre territoire non autonome possède, en vertu de la Charte, un statut séparé et distinct de celui du territoire de l’État qui l’administre; ce statut séparé et distinct en vertu de la Charte existe aussi longtemps que le peuple de la colonie ou du territoire non autonome n’exerce pas son droit à disposer de lui-même conformément à la Charte et, plus particulièrement, à ses buts et principes». Mayotte n’est pas une colonie: elle a librement choisi la France, et sa population jouit des mêmes droits que les autres Français. Elle a exercé son droit à l’autodétermination lors du référendum du 22 décembre 1974, et a légalement rejeté les Comores pour choisir en toute légalité la France. C’est son droit.

       5.- Mayotte a une identité propre, nonobstant quelques facteurs communs avec les Comores voisines. Or, les Comores veulent imposer des choix à Mayotte. Ceci est contraire au Droit international public parce que, comme le souligne la résolution 2625 (XXV), «l’usage de la force pour priver les peuples de leur identité nationale constitue une violation de leurs droits inaliénables et du principe de non-intervention. Tout État a le droit inaliénable de choisir son système politique, économique, social et culturel sans aucune forme d’ingérence de la part d’un autre État». Mayotte fait partie d’un État: la France.

       6.- En faisant tout pour empêcher la République française de défendre son département de Mayotte par le maintien de l’ordre public, l’expulsion des clandestins, essentiellement comoriens, les Comores piétinent et violent brutalement la Charte des Nations Unies et l’ensemble du Droit international public. La résolution 2625 (XXV) le déclare de la manière la plus claire: «Aucun État ni groupe d’États n’a le droit d’intervenir, directement ou indirectement, pour quelque raison que ce soit, dans les affaires intérieures ou extérieures d’un autre État. En conséquence, non seulement l’intervention armée, mais aussi toute autre forme d’ingérence ou toute menace, dirigées contre la personnalité d’un État ou contre ses éléments politiques, économiques et culturels, sont contraires au droit international». Merci.

       Il y a une forte dose de mauvaise foi, de duplicité absurde et de double langage haineux dans l’acharnement venimeux des Comores contre Mayotte. Cette île, qui se sent plus proche de Madagascar que des Comores, a fait le choix de la France. Les Comores ont opté pour leur «indépendance de drapeau» (Julius K. Nyerere), qui s’est transformée en désastre dès le 6 juillet 1975, jour de sa proclamation précipitée et irresponsable. Ce désastre est d’autant plus réel que par centaines de milliers, dès février 1976, les Comoriens fuient chaque jour leur enfer pour chercher la décence et la vie à Mayotte. Certains parmi eux déversent une haine inextinguible sur cette belle île, volant, pillant, occupant illégalement les terrains d’autrui, détroussant les passants, tuant même pour 20 centimes, pour une mangue ou pour une main de bananes, empêchant la circulation des bus transportant les élèves vers leurs établissements scolaires, s’emparant des récoltes des Mahorais dans leurs champs, bref, tuant la vie.

       Les Comoriens n’ont manifesté aucune compassion pour les Mahorais, victimes des clandestins comoriens. Ils n’ont été capables d’aucune autocritique, mais continuent haineusement à encourager leurs terroristes à tuer Mayotte, pendant que les frères de ces mêmes terroristes pillent la Grande-Comore et Mohéli, où ils sèment le même chaos qu’à Mayotte. Ce problème trouvera bientôt une solution, mais dans le sang. Le bain de sang aux Comores, entre Comoriens, se profile à l’horizon, et sera le fruit de la complaisance démagogique et criminelle des «bons et vrais Comoriens», des «Comoricains», ces prétentieux savants autoproclamés, et des poètes lyriques du droit-de-l’hommisme. Même au moment où le sang se mettra à couler, le déni de la réalité persistera.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 3 mai 2023.


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