AVC de Bastu Ahmed. Thèse de la malédiction retenue
Étrangéité d’AVC sur des militaires, des sportifs en théorie
Par ARM
Drôle d’«émergence à l’horizon 2030», tout de même. Qui l’aurait parié? Un à un, les séides de la dictature de Mitsoudjé tombent comme des mouches. Seuls quelques privilégiés grands-comoriens sont évacués à l’étranger quand ils sont victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Le Colonel mohélien Mohamed Anrifi Moustoifa Bacar Madi, dit José, dit Obama, est piteusement mort à Moroni, sans que la dictature de Mitsoudjé, qui l’avait exposé aux malédictions quotidiennes des Mohéliens, ne lève le petit doigt pour le faire traiter à l’étranger. Le Colonel anjouanais Abdoul Bastoi Ahmed Abdou, dit Bastu, vient d’être frappé gravement par un AVC. Comme il est Anjouanais, ce n’est pas la dictature de Mitsoudjé qui l’a évacué vers la Tanzanie dans la matinée de ce vendredi 22 novembre 2019 par un vol spécial de la compagnie Inter-Îles, mais sa propre famille. Cela devrait faire réfléchir les autres «brutes galonnées» qui répriment leurs frères et sœurs qui manifestent pacifiquement sur la place publique et qui, le jour où ils sont gravement malades, crèvent abandonnés entre les mains des leurs, sauf s’ils se font évacuer par leurs familles respectives quand elles en ont les moyens.
La vidéo montrant le Colonel Abdoul Bastoi Ahmed Abdou étendu sur un lit circule. Il ne serait pas humain de la diffuser. En tout cas, tous les messages reçus par votre site préféré insistent sur le fait que le Colonel mohélien Mohamed Anrifi Moustoifa Bacar Madi avait été abandonné par son ancien camarade de promotion et commanditaire pour la répression des Mohéliens, à savoir le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». D’autres gradés de l’Armée coloniale de Répression et d’Oppression (ACRO) des Comores crèvent aussi dans l’abandon.
Ce qui est «étonnant» ET alimente la thèse de la malédiction frappant les bourreaux de la dictature de Mitsoudjé, c’est que le Colonel Abdoul Bastoi Ahmed Abdou est un jeune, assez sportif (pas grand-chose dans la tête, mais solide et souple dans les jambes). Il ne manque surtout de rien. Il vit dans l’aisance. Doit-on en déduire que la malédiction aurait pris la forme d’une mauvaise conscience, notamment envers l’ancien Président Ahmed Sambi, qui le gâtait, qui l’empêcherait de dormir, après tant de méfaits dans l’Armée coloniale de Répression et d’Oppression, qui méprise et tue le peuple, au lieu de le protéger? Plus grave encore, les Comoriens se demandent pourquoi une pandémie mondiale d’AVC frappe un à un les acteurs de la dictature de Mitsoudjé, civils comme militaires. Une mort aussi acharnée et têtue n’a jamais été observée aux Comores avant, encore moins dans le reste du monde. Qu’on se le dise! Les Comoriens parlent ouvertement de malédiction. La thèse de la malédiction est retenue.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Vendredi 22 novembre 2019.
