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Tartufferie politique par concours de grands chapelets aux Comores

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Tartufferie politique par concours de grands chapelets aux Comores

Les vils politicards rivalisent en chapelets de dimensions monstrueuses

Par ARM

       C’est le nouveau truc à la mode à Moroni: l’exhibition du chapelet («Tasbih», en comorien) de grandes dimensions, du chapelet des plus grandes dimensions. Cette pratique malsaine et indécente est inaugurée par Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, et ce, lors du règne des Mohéliens de Bête-Salam. Le bandit de la Place-Rouge de Ntsoudjini se présentait le soir devant Ikililou Dhoinine avec son chapelet aux dimensions monstrueuses, et Ikililou Dhoinine croyait que le boulanger de Ntsoudjini était vraiment un homme pieux. Le malheur, c’est que tous les politicards qui pullulent à Moroni exhibent désormais leurs plus grands chapelets en public, histoire de tromper davantage les masses populaires, en affichant une piété de façade.

       L’exhibition des chapelets de grandes dimensions est devenue le sport politique national à la mode à Moroni. Tous les politicards doublés de fornicateurs, voleurs, délinquants, pédophiles, pervers sexuels et «concubinocrates» égrènent en public leurs chapelets aux dimensions monstrueuses. Chacun veut se faire plus «pieux» que l’autre, mais seulement dans les apparences. Dès lors, on dit que le «Procureur» Soilihi Mahmoud Mansour dit Massa Kokari ou Sako s’est assagi parce que, durant le mois de Ramadan 2024, il était toujours à la mosquée de Bête-Salam pour suivre les prêches mensongers et dévergondés de «théologiens» analphabètes, ignorants, obscurantistes et défroqués. À côté de lui, on voyait d’autres ruffians comme Djaé Ahamada Chanfi dit Mna Djaé, soit Djaé le Minus, Djaé le Miniscule, ou le Petit Djaé, le ministre de la Justice aux faux diplômes «français».

       Politicards déchus et politicards tenant encore debout pour quelques jours sont dans l’hypocrisie du grand chapelet. Ceci nous fait penser au phacochère, un animal de la famille des porcs et des cochons, que l’écrivain sénégalais Birago Diop présente sous les traits d’un marabout arborant un chapelet de gigantesques dimensions, un bonnet de taille monstrueuse et un boubou très voyant afin de donner les apparences de la religiosité et de la piété: «Tel est le roi sans trône. Le roi déchu se fait marabout. Confit en dévotion, il recherche dans la religion sa supériorité perdue. Son gros chapelet, son grand bonnet, son boubou voyant en imposent au commun. Sa splendeur passée, croit-il, ne meurt pas ainsi entièrement, puisque l’on parle encore de lui et qu’on le vénère. Sa dévotion n’est qu’extérieure. Rendez-lui son trône, il oublie ses prières. Un roi ne peut être religieux»: Birago Diop: Les Contes d’Amadou Koumba, Présence africaine, Paris, 1961, p. 163.

       Demain comme aujourd’hui, Saïd Ahmed Saïd Ali, autre gangster de la Place-Rouge de Ntsoudjini, aura un chapelet de la taille de l’Himalaya.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 29 avril 2024.


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