Le fils d’Azali, vu nu sur le lit conjugal de son ministre

Le fils d’Azali, vu nu sur le lit conjugal de son ministre

Le ministre l’a bien surpris au lit avec sa propre épouse

Par ARM

     «C’est tout? On ne dit donc rien sur ce qu’il faisait au lit avec la femme du ministre, alors que le ministre l’a surpris au lit avec sa femme?». Ces questions de colère sont posées par tous les habitants de la région d’Itsandra-Hamamvou depuis la matinée de ce dimanche 13 août 2023, quand ils ont écouté avec dégoût, indignation et effarement la présentation messianique, idyllique, fleurie et à l’eau de rose d’Abdallah Mzé Mbaba, correspondant de Radio France Internationale (RFI) à Moroni, sur Monsieur Fils, Nour El Fatah, fils du dictateur Assoumani Azali Boinaheri et de la dictatrice Ambari Darouèche. Abdallah Mzé Mbaba s’est tu par peur ou sur commande sur le fait que Monsieur Fils est un voleur notoire d’argent public, sur son implication dans le scandale de Panama Papers, qu’il couche avec les femmes des ministres, qu’il mendie l’argent du carburant de sa voiture aux étrangers qui veulent investir aux Comores et les fait fuir (Abdallah Mzé Mbaba prétend qu’il les incite à s’installer aux Comores), qu’il est à la tête de blanchiment d’argent sale et de trafic des passeports comoriens au Moyen-Orient (12.000 euros pièce), qu’il est déjà le Gouverneur de la Grande-Comore à la suite de l’élection qui n’aura pas lieu en 2024, afin de succéder à Monsieur Père, au nom du Père, du Fils et de l’Esprit Saint de la famille.

Le ministre cocu ne vit plus chez lui. Il dort sur une chaise dans son bureau. Il était parti de chez lui pour le bureau. En route, il se rend compte qu’il a oublié un document à la maison. Il fait demi-tour. Arrivé chez lui, il trouve la voiture de Monsieur Fils dans sa propre maison, et entre dans la chambre conjugale, où il surprend Monsieur Fils et sa Madame au lit. Monsieur Fils, le zizi recroquevillé et rabougri en quelques secondes comme celui d’un canard, a eu le réflexe de se jeter désespérément sur son slip bleu, en disant au ministre effondré: «Mon cher Untel, tu sais bien que ça doit se passer ainsi». En d’autres termes, «mon cher Untel, tu sais bien que le fils du dictateur a un droit de cuissage sur les femmes des ministres de son père». Sa Madame, quant à elle, a juste eu le culot de dire: «Mon cher Untel, pense aux enfants que nous avons eus ensemble. Ne va pas jeter mon nom et ma réputation en pâture aux langues de vipères». M^me I. est ainsi: elle a la cuisse légère et les mœurs légères.

Il faut rappeler une chose à Monsieur Fils, Nour El Fatah, fils du dictateur Assoumani Azali Boinaheri et de la dictatrice Ambari Darouèche: avant lui, Nassuf Ahmed Abdallah Abderemane était le Président putatif des Comores; l’assassinat de son père l’a jeté dans les poubelles de l’Histoire. Saïf Al Islam Kadhafi, en Libye, a subi le même sort, tout comme les fils de Saddam Hussein en Irak, de Mohamed Hosni Moubarak en Égypte, d’Abdoulaye Wade au Sénégal, d’Ibrahim Boubakar Keïta au Mali. M^me Grace Mugabe, la veuve de Robert G. Mugabe, devenue «Docteure» le seul jour de sa présence à l’Université, est jetée dans l’oubli depuis la chute de son chéri, le 21 novembre 2017, mort le 6 septembre 2019. En Syrie, le dictateur Bashar Al Assad a succédé à Papa, mais règne sur des cadavres et des réfugiés, dans un pays détruit. Au Togo et au Gabon, une vraie élection enterrerait Faure Gnassingbé (qui a emprisonné son demi-frère Ktchapa depuis 2009) et Ali Bongo Ondimba.

Il est donc essentiel que le dictateur Assoumani Azali Boinaheri, sa première épouse et dictatrice Ambari Darouèche et Monsieur Fils, Nour El Fatah comprennent que nous vivons dans le monde de Dieu et que Dieu est le seul détenteur de nos vies et de nos destins. Un peu de modestie ne leur ferait pas de mal.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Dimanche 13 août 2023.