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Kays Soilihi reproche quoi au juste à Ahmed Ali Amir?

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Kays Soilihi reproche quoi au juste à Ahmed Ali Amir?

«Opposant» de salon, «historien» autoproclamé, donneur de leçons

Par ARM

       Dans la nuit du 14 au 15 janvier 2024, pendant que je me rasais avant de partir au travail, je suivais distraitement et en diagonal une de ces vidéos insipides et inutiles que certains, de bonne foi, me font parvenir au quotidien. Sur cette vidéo de la honte malsaine et indécente, l’intervenant, aimant le son de sa propre voix, exhortait les internautes à «partager, partager, partager, partager…» ses inepties et élucubrations pathétiques. Après, ce fut la tarte à la crème, la tarte à la crème, la tarte à la crème, la tarte à la crème: le dictateur Assoumani Azali Boinaheri et sa première épouse, la dictatrice Ambari Darouèche, «ont pris la fuite à bord d’un avion spécial pour une destination inconnue à l’étranger». Je compris immédiatement que c’était du roman. Voilà l’un de ces actes malheureux qui n’apportent rien à l’opposition et que les faux opposants répètent à l’envi, discréditant la vraie opposition. Ce type gagnait quoi à se livrer à ce spectacle malheureux?

Et comme si cela ne suffisait pas, voilà un certain Kays Soilihi, «historien» autoproclamé (encore un!), qui se met à pérorer et à pontifier, donnant des leçons de morale au lieu de se taire sagement. Il paraît qu’il est sous l’influence de son ami «Paul» et de la fille de l’autre, après s’être autoproclamé «historien», et aime faire des «directs» sur Internet, histoire d’être vu et entendu. C’est très infantile, enfantin et puéril, un truc de gommeux aux oreilles décollées dans une cour de garderie. Sans citer le moindre fait probant, ni poser le moindre acte concret, il se permet d’accuser Ahmed Ali Amir d’avoir perdu «une conscience patriotique, un sens aigu de la justice et surtout une aversion acerbe contre le vol et l’injustice». Or, Kays Soilihi ne dit pas en quoi Ahmed Ali Amir a perdu sa «conscience patriotique», commis une injustice et un vol. Il lui reproche quels actes, au juste?

Kays Soilihi, «l’historien» autoproclamé, sans citer le moindre acte précis et concret, ose qualifier Ahmed Ali Amir d’être «l’un des artificiers qui violent le suffrage d’un peuple souverain». L’a-t-il vu se livrer à des actes de fraude électorale pour l’en accuser? Il s’agit de quels actes? Ahmed Ali Amir a fait quoi pour faire «gerber» «l’historien» autoproclamé Kays Soilihi? Que ce dernier le dise pour que la chose soit claire dans les esprits. Qu’a fait concrètement Ahmed Ali Amir pour que, emporté par la haine, Kays Soilihi, «l’historien» autoproclamé, dise qu’«il passe la serpillère après les crimes commis contre nombreux de nos compatriotes par ce régime criminel»? Il a fait quoi, au juste, Ahmed Ali Amir pour subir une accusation aussi lourde? Il a nié quel crime, couvert quel assassinat?

Visiblement, il y a un problème de déconnection avec la réalité chez «l’historien» autoproclamé Kays Soilihi, qui ose déclarer, sans citer le moindre fait concret, que «voir mon ami tomber si bas, à jouer l’homme qui tient la serpillière de la dictature assoumanienne (rôle principal du communicant de la dictature), pour effacer par la magie des mots sur papier glacé le sang de…» «afin de maquiller les horreurs commis par régime d’Azali, en régime démocratique est une insulte grave à l’intelligence humaine». Mais, où et quand l’a-t-il vu faire tout ça? «L’historien» autoproclamé Kays Soilihi en rajoute en déclarant, toujours en ce qui concerne son «ami» Ahmed Ali Amir qu’«il a juste renié un idéal que nous avions en partage, celui de toujours défendre la justice, le peuple et la dignité de notre nation, au profit de l’argent».

Ce que les masses populaires ne comprennent pas, c’est que «l’historien» autoproclamé Kays Soilihi prétend défendre l’idéal de justice, le peuple et la population, mais dans les accusations gratuites et diffamatoires dictées par la haine, la légèreté et la désinvolture, parlant d’Ahmed Ali Amir pour pouvoir lui-même exister. Ce n’est pas bien. Ce n’est pas bien. Bien installé dans son rôle d’indécrottable donneur de leçons connaissant et sachant tout, «l’historien» autoproclamé Kays Soilihi se voit en Messie, et désigne Ahmed Ali Amir en Antéchrist, n’hésitant pas à lui faire jouer le rôle des Quatre Cavaliers de l’Apocalypse: «Mais nous, ses amis, devons avoir le courage de lui dire sans sourciller qu’il a vendu son âme est à l’instar de celles et ceux que nous dénoncions ensemble lorsqu’il avait une conscience».

En d’autres termes, «l’historien» autoproclamé Kays Soilihi a un appareil électronique de haute précision lui permettant de mesurer le poids de la conscience des uns et des autres, et de détecter même à distance ceux qui ont «vendu leur âme au diable». Dès lors, il doit nous dire un mot sur le poids de sa propre conscience de Prophète.

Le comble, c’est qu’il continue à dire qu’Ahmed Ali Amir est son «ami». Heureusement, il n’est pas le mien. De tels «amis», je les vire à jamais. C’est connu…

Soyons justes.

Ahmed Ali Amir travaille à Bête-Salam. Il a la charge de la communication. Ce n’est pas un crime. Ce que «l’historien» autoproclamé Kays Soilihi, les «Comoricains» (ceux qui savent ce qu’ils ne savent pas) et les «historiens» autoproclamés que je vois de loin sur la barge reliant Petite Terre à Grande Terre ne veulent pas savoir, c’est qu’Ahmed Ali Amir est un patriote sincère, un bon professionnel jouant un rôle de modération au cœur d’un régime politique violent. Il n’a pas le pouvoir de se faire écouter et de se faire comprendre par la force. Il ne participe à aucun crime, ne prend part à aucune fraude électorale, n’est lié à aucun vol d’argent public, n’est coupable d’aucune corruption, n’insulte personne, ne désoblige personne, n’étale aucun signe extérieur de pouvoir. En bon époux et en père exemplaire qu’il est, il fait son travail et rentre sagement chez lui l’après-midi. Mon amie S., qui a travaillé avec lui, ne tarit pas d’éloges sur lui parce qu’elle sait qu’Ahmed Ali Amir est un homme de valeur et d’honneur.

Mon frère de sang Hamada Mvoulana dit Mkangani m’a dit récemment: «Je n’aime pas ce vantard de Kays».

Ahmed Ali Amir ne sait pas encore qu’il incarne le rôle d’un personnage du livre Soufi mon amour d’Elif Shafak (10/18, Paris, 2011, 473 p.), le religieux sous influence d’un «débauché», qui entre dans un bar, mais ne boit pas d’alcool, et entre dans un bordel sans un regard pour une femme. Autrement dit, un homme intelligent évite le manichéisme parce que ce n’est pas parce qu’Ahmed Ali Amir travaille à Bête-Salam qu’il aurait «vendu son âme au diable», lui qui est plus honorable et crédible que 99% des «opposants» de caméra de téléphone portable et de salon. Cela étant, personnellement, je ne mangerai pas un pois chiche venant de Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, Saïd-Abasse Dahalani, et des «historiens» autoproclamés comoriens que je vois de très loin à Mayotte, mais c’est dans une confiance totale que prendrai le repas offert fraternellement par Ahmed Ali Amir.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 29 janvier 2024.


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One Comment

  • Moufid

    février 9, 2024 at 1:25

    Bonjour,
    moi aussi je suis de ceux qui pensent que AAA, il a la mission de polir l’image hideuse de la dictature dont il est communicant.
    Ancien lecteur et admirateur de sa plume, je suis déçu depuis qu’il a rejoint Bête Salam.
    En passant, je vous félicite pour le merveilleux mariage de votre fille.

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