Dieu, bénissez et soutenez nos félicitations de mendicité
Dieu, accordez-nous les félicitations pour les vols d’élections
Par ARM
Finalement, tout va bien aux Comores, et même très bien. On a vu Ibrahim Ali Mzimba, le dimanche 14 janvier 2024, jour de l’élection qui n’a pas eu lieu, dire que tout était fait pour que l’élection qui n’a pas eu lieu puisse être considérée à la fin de la mascarade comme une élection qui a eu lieu, et cela, par l’inconstitutionnalité, l’illégalité et la fraude, la vilénie, la saleté et l’inélégance qui en naissent. En voyant cela, je m’étais dit que malgré tout ce que je lui reproche, j’allais l’encourager et le féliciter. Mais, comme on dit à Mohéli, «les fesses habituées à faire des saletés n’arrivent jamais à arrêter leurs saletés», et «la marmite dans laquelle on a préparé le poisson sent toujours le poisson». En effet, maintenant, toute honte bue, il dit à la face du monde qu’il respecte la validation éhontée et scandaleuse de la fraude électorale du dimanche 14 janvier 2024 par une Cour suprême de Papa et aux ordres, dont tous les membres, corrompus, incompétents, sales, prostitués et mercenaires, n’a aucune crédibilité.
Les Comores viennent de créer un nouveau sport national: les félicitations de la mendicité par les victimes de la fraude électorale aux profiteurs de la fraude électorale. Les victimes félicitent les fraudeurs électoraux en public ou sous le manteau par lâcheté, mendicité, manque de classe, d’élégance morale, d’éthique et de courage. Les victimes félicitent les fraudeurs et la fraudeuse car ils n’ont ni dignité, ni personnalité, ni sens de l’honneur.
En la matière, les félicitations dégoulinantes d’obséquiosité et de mendicité de mon cousin fraternel et amical Abdou Nassur Madi (officiellement 2%) à ma nièce de sang Chamina Mohamed (que Mohéli haït, déteste et vomit avec violence et dégoût, et à mort) plongent Mohéli dans le dégoût, la colère et la haine. Ce sentiment de rejet et de haine va au-delà de Mohéli, et dans les commentaires, un internaute demande aux masses populaires et à la communauté internationale si Abdou Nassur Madi, titulaire d’un Diplôme d’Études spécialisées en Sciences économiques (l’équivalent d’un Master 2, la salle d’attente du Doctorat), «a un cœur». Il a bien un cœur, mais il lui manque l’essentiel: la dignité, l’éthique et le sens de l’honneur. C’est honteux et scandaleux.
Sur les autres îles, que pensez-vous que font les Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, le Caporal Bourhane Hamidou et d’autres sous-marins du dictateur Assoumani Azali Boinaheri et de la dictatrice Ambari Darouèche, sa délicieuse, précieuse et ingérable épouse spécialisée dans la kleptomanie, kleptocratie et semence de faux billets Place Vendôme, à Paris?
Moi-même, je suis noyé dans les félicitations car un plaisantin a publié sur Internet un «truc» faisant de moi le futur «ministre des Affaires étrangères» d’un «gouvernement de transition» qui n’existera jamais, en tout cas au sein duquel je n’aurai jamais de place. Je ne suis pas intéressé par un poste politique. Je n’en veux pas, et qu’on ne m’en parle pas. Ça ne me concerne pas. Ça ne sera jamais ma préoccupation. Je m’en fous complètement.
Au train où vont les choses, les félicitations par larmes de crocodile et par mendicité vont doter les Comores de «l’émergence à l’horizon 2030», sauver l’École publique et la Santé moribonde, comateuse et morte, créer la nation et l’État dans un pays qui n’en a pas, instaurer l’État de Droit et la démocratie, apporter la sérénité des élections d’une démocratie scandinave, favoriser le paiement régulier des salaires… Félicitons-nous. Dieu, félicitez-nous.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Samedi 27 janvier 2024.
