À Paris pour laver, bénir la saleté «électorale» de Mitsoudjé
Les élections françaises sont-elles validées à Moroni, Comores?
Par ARM
Le Colonel Mohamed Arrassen était notre Professeur de Pratique diplomatique à l’École nationale d’Administration publique (ÉNAP) de Rabat, au Maroc. Doté d’un humour corrosif à toute épreuve, à l’annonce de l’assassinat du Président Ahmed Abdallah Abderemane, dans la nuit du 26 au 27 novembre 1989, par les mercenaires chargés par lui de sa propre protection, déclenchant une intervention de militaires français aux Comores, en vertu de l’Accord de Défense liant les deux pays, le Colonel, plus sarcastique que jamais, avait ironisé: «Par un excès de coquetterie, les accords de Défense entre la France et les pays de son pré carré francophone d’Afrique Noire prévoient l’intervention militaire de chaque pays sur le territoire de l’autre, notamment en cas d’agression extérieure et quand les ressortissants de l’État intervenant sont menacés sur le sol du partenaire. Mais, imaginez-vous des soldats de l’Armée des Comores à Marseille, suite à une menace sur la communauté comorienne de la ville, où vivent des centaines de milliers de Comoriens?». Nous avions beaucoup ri ce jour-là.
Ces souvenirs refont surface à la suite de l’initiative prise par la dictature de Mitsoudjé pour dépêcher à Paris dans l’affolement l’aboyeur public et insulteur officiel Houmed Msaïdié Mdahoma et Aïcham Itibar, bordelier et maquereau du Tribunal de Moroni, pour aller crier sur les toits de la capitale française que les élections qui n’ont pas eu lieu aux Comores le dimanche 14 janvier 2024 ont bel et bien eu lieu et qu’elles ont été organisées dans la transparence, béatitude et sérénité d’une démocratie scandinave. Quelle grandeur d’âme!
La question que les masses populaires et la communauté internationale posent au dictateur Assoumani Azali Boinaheri et à sa première épouse, la dictatrice kleptomane et kleptocrate Ambari Darouèche, est: à l’issue de ses élections, la République française dépêche-t-elle une délégation officielle à Moroni pour déclarer publiquement sur les toits de la capitale comorienne que ses scrutins se sont bien déroulés? Que les intéressés répondent à cette question pour que la chose soit claire dans les esprits.
Et puis, l’aboyeur public et insulteur officiel Houmed Msaïdié Mdahoma devra annoncer au peuple s’il profitera de ce passage en France pour aller finaliser la procédure qu’il a entamée en 1982 pour son inscription en première année à la Faculté des Lettres de l’Université de Bordeaux. Ce n’est pas bien de faire l’école buissonnière internationale. Ce n’est pas bien…
Par ARM
Le copier-coller tue la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.
© www.lemohelien.com – Jeudi 25 janvier 2024.