• Home
  • /
  • actualite
  • /
  • Les «Comoricains» ont des frères: les «Arabo-Ricains»

Les «Comoricains» ont des frères: les «Arabo-Ricains»

Partagez sur

Les «Comoricains» ont des frères: les «Arabo-Ricains»

«Comoricains» et «Arabo-Ricains»: vantards et prétentieux!

Par ARM

     Tout le monde connaît les «Comoricains». Ce sont des gens prétentieux, qui disent tout savoir, tout connaître, qui se mêlent de sujets techniques et juridiques qu’ils ne maîtrisent pas, qui invoquent et manipulent un Droit qu’ils n’ont pas vraiment appris, en tout cas, pas compris. Posez la question à un «Comoricain» sur ce qu’il sait du pilotage des avions et des navettes spatiales, il vous dira qu’il sait même les fabriquer de ses propres mains. Par définition, un «Comoricain» est un vantard, un prétentieux narcissique et arrogant. De sa bouche, ne sortent jamais les mots «Je ne sais pas». Quand les «Comoricains» parlent de «Droit» ou d’«économie», on a juste envie de s’enfoncer sous terre et de disparaître à jamais. Ils parlent de «confédération» (regroupement d’États indépendants) pour désigner la déconcentration ou la décentralisation (dans un État unitaire). Ils causent l’hécatombe au sein de l’appareil judiciaire par le dévoiement de procédés et procédures (mandat de dépôt, garde à vue, etc.) qu’ils ne maîtrisent pas, n’hésitant pas à violer toutes les règles juridiques du monde en ignorant la présomption d’innocence, en jetant en prison les gens «pour diffamation», après un «jugement» sommaire, à la suite d’une procédure débile et illégale durant en tout et pour tout une semaine, là où elle aurait dû durer trois à quatre ans.

Alors que même les dictatures les plus abjectes et les plus bornées proclament le principe de la non-rétroactivité de la Loi (une loi ne s’applique jamais sur les situations ayant existé avant sa mise en application), les «Comoricains» disent publiquement aux Comoriens en avril et mai 2010 que la Loi peut être rétroactive et que Mohamed Abdouloihabi Abdallah, Moussa Toybou et Mohamed Ali Saïd, élus en 2007 Présidents des îles autonomes, pouvaient et devaient devenir des Gouverneurs des mêmes îles autonomes. Quand on leur dit qu’ils ont tort, ils insultent, se posent en donneurs de leçons, éructent et grognent.

Pourtant, Mesdames et Messieurs, les «Comoricains» ne sont pas des vantards et des prétentieux propres aux Comores. Le flamboyant et regretté Mohamed Masmoudi (1925-2016), ancien Ambassadeur de Tunisie à Paris et emblématique ministre de l’Économie puis des Affaires étrangères dans son pays, nous présente les frères jumeaux des «Comoricains»: les «Arabo-Ricains». Voici ce qu’il a écrit sur cette race: «De nombreux Arabes parlent arabe pour paraître authentiques mais nasillent l’Américain dans les affaires, pour faire plus moderne. Ce sont les Arabo-ricains. Remuants et souvent influents dans notre communauté, ces redoutables parasites ont émergé à l’ère du pétrole; ils se disent portés par le vent du progrès et rient entre eux du passé et des traditions arabes. Ainsi livrés à leur système et fous de l’Amérique, qu’ils semblent redécouvrir, les Arabo-ricains deviennent des donneurs de leçons, suffisants et plus vulgaires que cyniques [¼]». Le célèbre enfant de Mahdia continue son réquisitoire: «Ces Arabo-ricains bien-pensants sont d’autant plus dangereux qu’ils sont sincères. Personne ne leur fait l’injure de croire que la CIA ou quelques services parallèles américains les ont achetés ou corrompus. Par contre, eux ne reculeraient devant aucun sacrifice pour ramener les réticents dans leur camp. Ce genre d’homme, aucune école ne les forme. [¼]. Dans le conflit israélo-arabe, expliquent-ils, on devrait compter sur l’Amérique et s’y fier, puisqu’elle est la seule puissance à savoir faire pression et à faire adopter des solutions à coups de milliards»: Mohamed Masmoudi: Les Arabes dans la tempête, Jean-Claude Simoën, Paris, 1977, pp. 58-59.

Dans le cas des «Comoricains», on peut dire sans aucun risque de se tromper que leur plus belle «trouvaille» est leur capacité à «libérer» Mayotte sans discuter avec les Mahorais, puisque, disent-ils, «nous n’avons pas de problèmes avec Mayotte, mais avec la France», ni tenir compte de la personnalité des Mahorais, ni disposer des armes avec lesquelles ils prétendent pouvoir «libérer» Mayotte.

Mais, il y a les autres. En effet, on nous dit pompeusement que Djaanfar Saïd Ahmed Hassani (Ouf!) serait le «Vice-président chargé de l’Économie, du Plan, de l’Énergie, de l’Industrie, de l’Artisanat, du Tourisme, des Investissements, du Secteur privé et des Affaires foncières» (de nouveau, «ouf!». Au secours!). Or, l’autre jour, quand son parent et chef, le «concubinocrate» Azali Assoumani recevait les acteurs chargés de la prétendue certification des «nouveaux» groupes électrogènes «neufs» à Beït-Salam, on y a vu tout le monde, sauf le patron du dossier, un dossier relatif à l’énergie: Djaanfar Saïd Ahmed Hassani. Encore ouf! S’il y a des zones d’ombres et des soucis, et des zones d’ombre et soucis il y a, c’est la conséquence directe d’un marché public important illégalement passé sans appel d’offres et dont le cocontractant, Salama Blablas, s’est évaporé du jour au lendemain. 6 milliards de francs comoriens, soit 12 millions d’euros, évaporés. Si la Commission nationale d’attribution des marchés publics avait siégé et avait effectué son travail, les Comores n’en seraient pas là. Au surplus, on découvre d’autres zones d’ombre, et on dit sous le manteau que le dictateur de Beït-Salam est très remonté contre son parent d’Itsandra.

Djaanfar Saïd Ahmed Hassani (ouf!) est un bon «Comoricain» parce que, formé en Droit à l’Université Mohammed V de Rabat, au Maroc, il n’a jamais prouvé de réelles prédispositions pour le Droit. Pour tout dire, il s’est signalé comme cancre. Au Tribunal de Moroni, il s’est également singularisé par sa «capacité» à être cancre. Après avoir échoué en Droit, et se prenant pour le David Ricardo comorien, il s’autoproclame «économiste», signant un contrat sans contractant, dénonçant le même contrat dans lequel les Comores ont perdu 6 milliards de francs, faisant venir aux Comores des moissonneuses-batteuses usagées par l’intermédiaire de Jean-Marc Heintz, «l’ami de 20 ans» du «ventriote» Azali Assoumani, prétendument pour produire de l’électricité, et ce, avant de voler un gros sac d’argent qu’il dit avoir perdu à la suite d’un vol au salon VIP de l’aéroport de Nairobi, au Kenya, où je n’ai vu aucune possibilité pour un voleur de s’introduire et d’opérer, le jour où tel ministre comorien m’y avait gentiment invité, dans l’attente de notre avion en direction de Hahaya. Que ceux qui verront donc Djaanfar Saïd Ahmed Hassani dans les jours à venir lui demandent d’arrêter son char de «Comoricain».

Par ARM

Le copier-coller tue la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.

© www.lemohelien.com – Vendredi 27 janvier 2017.


Partagez sur

Laisser un commentaire

Time limit is exhausted. Please reload CAPTCHA.