Stages et manœuvres à la base navale de Mayotte
Mayotte a cessé d’être une île pour devenir un archipel
Par ARM
De nouveau, les «Comoricains» et les «bons et vrais Comoriens» ont tort. Ils ont tort de s’acharner à ignorer la sensibilité mahoraise des Mahorais. Ils ont tort de s’acharner à ignorer la susceptibilité mahoraise des Mahorais. Cette sensibilité et cette susceptibilité mahoraises des Mahorais s’expriment dans les chansons et dans la presse de leur île. En effet, il n’est pas rare d’entendre les Mahorais dire dans leurs belles chansons qu’ils sont devenus libres le jour où ils ont décidé de ne pas suivre les Comores dans leur aventure suicidaire d’une indépendance non préparée et proclamée unilatéralement dans une précipitation suspecte, selon la séduisante formule du Professeur Mario Bettati sur le passage du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes au «droit des mêmes à disposer de leurs peuples». En même temps, dans la presse mahoraise, on découvre des informations à dégoûter pour de bon les «Comoricains» et les «bons et vrais Comoriens». Mais, comme le trait dominant de ces gens-là n’est pas l’intelligence, ils font tout pour ne pas connaître la susceptibilité et la sensibilité des Mahorais.
L’erreur des «Comoricains» et des «bons et vrais Comoriens» est d’autant plus tragique que ces chantres de la suffisance, du narcissisme arrogant et de la morgue ne savent rien de ce qui se passe à Mayotte. Ils ne savent même pas qu’il existe une base navale française à Mayotte et qu’elle vient de lancer la première série de ses stages d’entraînement, et que les Comores sont concernées par les activités de cette base navale. Fait encore plus grave aux oreilles bouchées à la cire des Idriss Mohamed Chanfi, Maître Ali Abdou Elaniou et autres hurluberlus du prétendu «Comité Maoré», Mayotte n’est plus désignée comme une «île» mais comme un «archipel». Et alors? «Et alors?», cela signifie que Mayotte n’a pas besoin d’être considérée comme un élément de l’ensemble comorien puisqu’il existe un ensemble insulaire mahorais en face de l’archipel des Comores. Exagération? Des clous! Pour nous en convaincre, il nous suffirait à peine de parcourir cet article paru dans le journal France Infos Mayotte (FIM) le lundi 16 janvier 2017:
«Armée. Premier stage d’entraînement pour la base navale de Mayotte
Mi-décembre 2016, sous la direction d’une équipe de quatre entraîneurs spécialistes protection-défense, navigation, manœuvre et sécurité nautique, l’équipage de la base navale Mayotte (nouveau nom depuis septembre 2016 de l’ancien “Élément base navale de Mayotte” – ÉLBN) a enchaîné les exercices dans différents domaines d’activités, annonce la Marine nationale.
Prévus pour les navires de surface, les stages de mise en condition opérationnelle (MECO) sont conduits par la division entraînement (DIVENT) d’ALFAN (Amiral commandant la force d’action navale), autorité à laquelle sont rattachées les 8 bases navales outre-mer et à l’étranger de la Marine nationale. Ces entraînements visent à évaluer les unités dans l’application de la doctrine et le respect des procédures tout en progressant dans la conduite des missions. En raison de la nature spécifique des missions conduites par la base navale Mayotte et la vedette côtière de surveillance maritime (VCSM) Odet, et notamment la lutte contre l’immigration clandestine par voie maritime, ce stage s’imposait, pour la première fois, à une base navale. La recherche de réalisme dans les scénarios d’exercices est l’une des exigences de l’entraînement. La météo favorable aux passages des kwassas (canot de pêche à fond plat, motorisé et rapide, souvent utilisé dans cette zone pour le passage de clandestins) entre Anjouan et Mayotte a participé à ce réalisme.
Ainsi, le PC de la base (PC Action de l’État en mer) a pu établir une situation tactique complète autour de l’archipel de Mayotte et, sur la période du stage, classer 26 pistes suspectes et déclencher autant d’appareillages sur alerte pour identification/interception. Les marins du P700 Vétiver, accompagnés des entraîneurs, ont conduit 8 de ces 26 sorties sur alerte 1, interceptés 4 kwassas et mis en sécurité 141 migrants. Les entraîneurs ont pu ainsi évaluer les procédures en place et le respect des règles opérationnelles d’engagement prescrites. Ces interceptions ont aussi permis d’établir un scénario crédible, restitué lors d’un exercice de synthèse, pour confronter les équipages à un maximum de cas non conformes envisageables: présence de blessés, d’animaux, hommes à la mer, refus d’obtempérer, feu moteur, avarie de propulsion… Les concours apportés par le Détachement de Légion étrangère de Mayotte (DLEM), et par le 2ème RFI (Régiment des forces d’intervention) de Madagascar ont participé au réalisme dans les phases amphibies.
Ainsi, les séquences reconnaissance de plage et de plageage ont permis de mécaniser l’embarquement de véhicules, de personnels du DLEM et du 2ème RFI puis leur projection par voie maritime. Augmentant jour après jour le niveau des exercices, ce stage a ainsi permis à l’équipage de se préparer à faire face à des situations complexes, de répondre de manière adaptée aux évènements susceptibles d’être rencontrés et d’améliorer l’efficacité de la base navale Mayotte dans la conduite des missions variées qui lui sont confiées».
Armée. Premier stage d’entraînement pour la base navale de Mayotte, France Infos Mayotte n°4023, Mamoudzou, lundi 16 janvier 2017, p. 6.
Comment une information d’une telle envergure a-t-elle échappé à l’attention souverainiste aux arêtes vives du «Président» Saïd-Ahmed Saïd-Abdillah, bouillant et bouillonnant leader du Parti Comores Alternatives (PCA), le premier comorien à avoir dénoncé la «rupéisation» de Mayotte, l’homme qui veut «libérer» tout seul Mayotte? Comment une information d’une telle importance a-t-elle échappé aux «bons et vrais Comoriens», aux «Comoricains» et surtout aux énergumènes du prétendu «Comité Maoré»? C’est leur façon de dire qu’ils sont les seuls à défendre la souveraineté et l’intégrité territoriale des Comores? Quelle belle réussite ils affichent pour aller «libérer» Mayotte! Bon courage!
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Jeudi 26 janvier 2017.
2 Comments
Alley
janvier 27, 2017 at 3:02frère ARM, nous avons à la tête de notre État des moutons, affamés, à la recherche de la nourriture pour se goinfrer. Comment des autorités politiques d’un État peuvent elle ignorer tels actes venant d’un pays étranger se dérouler sur leur sol? Comment un président peut laisser se faire sous silence une telle agression de la part d’un État étranger? Je suis désolé mais les Comores n’ont pas de responsable politique. En mon nom propre en tant que citoyen comorien et au nom de la jeunesse révolutionnaire, nous demandons la démission d’Azali et de son gouvernement.
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Bonjour, frère Alley,
Il faut non seulement destituer cet usurpateur, mais également le traduire en cour martiale pour le lâche assassinat de l’officier Ahmed Abdallah dit Apache de Foumbouni, sa désertion face à Robert Bob Denard et tout l’argent qu’il a volé aux Comoriens. S’en ajoutent ses saletés criminelles et celles des Mohéliens de Beït-Salam qui l’ont ramené au pouvoir de manière abjecte et anticonstitutionnelle en 2016.
Salutations révolutionnaires,
ARM
Alley
janvier 30, 2017 at 2:39Comment quelqu’un qui aurait tué un humain peut il se proclamer imam et de diriger une priere dans une mosquée? Enlev6la vie d’un etre humain n’est il pas un grand pêché. Que dit notre moufti alkabare sur ce sujet ?