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«Mayotte aime la France, les Comoriens sa nationalité»

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«Mayotte aime la France, les Comoriens sa nationalité»

Oui à la nationalité française à Mayotte, mais sans la France

Par ARM

       Dans une sorte de boutade bien sentie, le Député Mansour Kamardine dit souvent: «Mayotte aime la France, les Comoriens aiment la nationalité française». D’ailleurs, chose absolument piquante et savoureuse, un Comorien ne dit jamais «la nationalité française», mais «la nationalité». Quand un Comorien dit «la nationalité», même dans la galaxie la plus lointaine de l’espace, on sait qu’il s’agit de la nationalité française. La même chose est valable quand un Comorien parle de «l’Ambassade», en ceci qu’il ne peut s’agir que de l’Ambassade de France à Moroni, capitale des Comores. Curieuse mentalité, tout de même.

       Si la honte pouvait tuer systématiquement… Le 13 février 2024, le ministère comorien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, chargé de la Diaspora et de la Francophonie (Ouf! Ouf! Au secours! Au secours! Au feu! Au feu!), mais qui aurait dû s’appeler le ministère du Culot, du Mauvais Goût et des Affaires qui lui sont étrangères, a publié un communiqué pour se plaindre de la décision de la République française pour supprimer à Mayotte un cancer appelé droit du sol. Le détournement du droit du sol à Mayotte par les Comoriens est un fléau qui jette chaque jour sur les rivages de l’île des dizaines de femmes comoriennes enceintes jusqu’aux yeux, dans la clandestinité et donc dans l’illégalité, pour que leur bébé à venir naisse Français, dans l’illégalité et dans l’immoralité, puisque, tout en se disant les vrais puristes de l’Islam, des Comoriens et des Comoriennes font naître leurs enfants sous une fausse paternité. En comorien et en Islam, cela s’appelle «Haram», le Mal absolu. Des femmes comoriennes ont innové en passant du recours à la fausse déclaration de paternité à la fausse déclaration de maternité: elles volent, empruntent, achètent ou louent au prix fort une pièce d’identité d’une femme de nationalité française pour que bébé naisse d’une «mère» française afin d’obtenir «la nationalité» à la naissance. Charmant…

Quand les pires bandits des trois pays africains produisant les pires bandits d’Afrique ont appris cette invention comorienne, ils ont pâli de jalousie et ont dit: «Nous qui croyons être les plus forts n’avons jamais pensé à ça». Ils ont raison. La chose va plus loin: 90% des documents administratifs des Comoriens sur le territoire français, de Mayotte à l’Hexagone, sont des faux (chiffre authentique), disent les optimistes. Pour les pessimistes, le chiffre de 90% est dépassé, surtout en y incluant le vol des papiers de Mahorais par des Comoriens.

Pourtant, toute honte bue, dans son communiqué du 13 février 2024, versant des larmes de crocodile sur la décision de suppression du droit du sol à Mayotte, «le ministère» prétend que «cette décision ne concerne pas les Comoriens, qui à Mayotte sont chez eux». Que chacun parle pour soi parce que moi, je suis Mohélien, je ne suis pas chez moi à Mayotte, mais un étranger soumis aux règles du Code de l’Entrée et du Séjour des Étrangers et du Droit d’Asile (CESEDA). Je martèle cela pour que la chose soit claire dans les esprits.

La décision est prise parce qu’il y a abus de la part des Comoriens. Mayotte est la plus grande maternité de France et d’Europe, alors que, quand on circule dans les rues de l’île, on ne voit jamais de femmes enceintes. Mais, où sont-elles? Elles attendent à Anjouan avant de débarquer par hordes à Mayotte, et se cachent jusqu’à l’accouchement. Un nouveau record avait été battu en 2022, suite à la naissance de 10.770 bébés au Centre hospitalier de Mayotte (CHM). On compte ainsi 160 bébés de plus par rapport à 2021 (+1,5%) et 1.590 de plus par rapport à 2020 (+17%). Fait absolument insupportable pour les familles mahoraises, dont les femmes doivent accoucher à la Réunion ou en Hexagone, faute de places sur leur île, sur les 10.770 nouveau-nés de 2023, il y a: 7.319 Comoriens (d’Anjouan surtout), 685 Malgaches, 97 d’autres pays étrangers (d’Afrique, dont plusieurs faux demandeurs d’asile se servant des «droits de l’Homme»), et, enfin, 2.672 Français. Qui accepterait une telle pagaille chez lui, pagaille qui demande la construction de 350 nouvelles salles de classes par an? «Le ministère» ne le dit pas. Et pourquoi, donc?

La réponse est très simple: les Comores disent ne pas vouloir de la France à Mayotte, mais sont en colère quand la même France ne veut pas d’abus sur l’acquisition de sa nationalité sur l’île. Ce discours peut se résumer ainsi, à un moment où les Grands-Comoriens et les Anjouanais ayant «la nationalité» sont plus nombreux que les Mahorais: «La France ne doit pas être présente à Mayotte, mais doit permettre aux Comoriens, y compris à leurs ministres, d’y acquérir sa nationalité dans la fraude et l’immoralité, créer les conditions qui vont leur permettre d’aller y manger leur caviar, les Mabawa ou ailes de poulets, et faire des transferts et des transferts d’argent à leurs familles restées aux Comores».

De ce fait, ce communiqué du 13 février 2024 est une honte. Il perd de vue, de façon tout à fait hypocrite, un certain nombre de faits essentiels.

1.- Mayotte est française depuis le 25 avril 1841, à la demande de l’île, pour fuir les pillages et exactions d’Anjouan. Donc, la France a tous les droits d’y créer les conditions de sécurité. Depuis l’arrêt Labonne, rendu le 8 août 1919 par le Conseil d’État, l’aggravation des mesures générales au niveau territorial est admise quand les circonstances locales l’exigent: «Autrement dit, l’autorité inférieure peut aggraver les mesures édictées par l’autorité supérieure lorsque les circonstances locales exigent une telle aggravation, mais elle ne peut les réduire ni, bien entendu, les modifier»: Conseil d’État, 8 août 1919, Labonne, Recueil 737, Cf. Marceau Long, Prosper Weil, Guy Braibant, Pierre Devolvé et Bruno Genevois: Les grands arrêts de la jurisprudence administrative, 10ème édition, Éditions Dalloz et Sirey, Collection «Droit public», Paris, 1993, p. 209.

2.- La délinquance et la criminalité à Mayotte ne sont pas françaises, mais comoriennes, essentiellement anjouanaises. Qu’on se le dise!

3.- Les Comores se trompent lourdement en invoquant des résolutions internationales pour dire que Mayotte est comorienne. Sur le plan géographique, Mayotte est en face des Comores, mais n’est pas comorienne sur le plan juridique, institutionnel et politique parce que, depuis le 25 avril 1841, c’est un territoire français. Toute personne honnête se réfère aux réalités juridiques suivantes pour rejeter les prétentions et allégations des Comores sur l’île.

a.- Selon la sentence arbitrale rendue le 4 avril 1918 sur l’affaire de l’île de Palmas ou Miangas à la Cour permanente d’Arbitrage, pour le Droit international public, quand un pays (France) est présent sur un territoire (Mayotte) dans la durée (200 ans en 2041, dans 17 ans) sans contestation, ni rejet de la part du peuple local (les Mahorais), cela équivaut à un titre de souveraineté nationale. Et si un pays tiers (les Comores) revendique sa souveraineté sur ce territoire (Mayotte), il sera donné gain de cause au pays (France) qui est sur le territoire (Mayotte) dans la durée la plus longue (183 ans) et qui a l’effectivité, l’exclusivité et la plénitude des compétences étatiques sur ce territoire. En plus, toujours selon cette sentence, la contiguïté (ou voisinage géographique) n’est pas considérée comme un facteur de création d’un lien de souveraineté entre les îles.

b.- Mayotte n’a jamais été comorienne en Droit. Quand les dirigeants comoriens y semaient la haine, le vol et spoliation des terres et les abus, les Comores étaient une simple collectivité territoriale comme la Sarthe et la Corrèze, et non un État. Le 6 juillet 1975, dès la proclamation de l’indépendance des Comores, les Mahorais ont chassé des administrations toute présence comorienne.

4.- S’agissant des résolutions internationales proclamant l’appartenance de Mayotte aux Comores, elles violent gravement la Charte de l’ONU, et ce, pour les raisons suivantes.

a.- Aux termes de l’article 4 § 2 de la Charte des Nations Unies, «l’admission comme Membre des Nations Unies de tout État remplissant ces conditions se fait par décision de l’Assemblée générale sur recommandation du Conseil de sécurité».

b.- Dans son avis consultatif du 3 mars 1950, la Cour internationale de Justice (CIJ), «l’organe judiciaire principal des Nations Unies» (article 92 de la Charte), insiste sur le fait que, en matière d’admission des États à l’ONU, la décision de l’Assemblée générale doit respecter de manière scrupuleuse et sacerdotale la recommandation du Conseil de Sécurité.

c.- Le 17 octobre 1975, par la résolution 376, «le Conseil de sécurité, ayant examiné la demande d’admission des Comores à l’Organisation des Nations Unies, recommande à l’Assemblée générale d’admettre les Comores comme Membre de l’Organisation des Nations Unies». Comme l’ONU ne crée pas les États mais les reconnaît et les admet en son sein, le Conseil de Sécurité n’a ni mentionné la composition des Comores, ni leur superficie, et on ne voit nulle part le nom d’une île, encore moins celui de Mayotte qui, lors du référendum d’autodétermination du 22 décembre 1974, a exprimé sa volonté de rester française.

d.- Or, l’Assemblée générale de l’ONU a commis un abus de pouvoir, a violé le Droit international public, notamment la Charte des Nations Unies, les résolutions proclamant le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et la Déclaration universelle des droits de l’Homme, dont l’article 15 dispose: «1.- Tout individu a droit à une nationalité. 2.- Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer de nationalité».

En violation du Droit international public, le 12 novembre 1975, l’Assemblée générale, de par la résolution 3385 (XXX), admet les Comores comme pays membre des Nations Unies, en reconnaissant leur indépendance et prétendument «la nécessité de respecter l’unité et l’intégrité territoriale de l’archipel des Comores, composé des îles d’Anjouan, de la Grande-Comore, de Mayotte et de Mohéli, comme le soulignent la résolution 3291 (XXIX) du 13 décembre 1974 et d’autres résolutions de l’Assemblée générale».

La résolution 3385 (XXX) du 12 novembre 1975 est illégale en s’éloignant de la formulation de la recommandation du Conseil de Sécurité, et a été adoptée à un moment où la France ne voulait pas de Mayotte en son sein, même si les «bons et vrais Comoriens», les «Comoricains» (ceux qui «savent» ce qu’ils ne savent pas), les écrivains circonstanciels et accidentels de temps et «les intellectuels» autoproclamés parlent hypocritement et imprudemment de «partition» et de «balkanisation» des Comores par la France, qui n’est à Mayotte que parce que les Mahorais le veulent.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 15 février 2024.


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