Abandonnant leurs enfants à Mayotte, ils se victimisent
Des parents responsables abandonnent-ils leurs enfants?
Par ARM
Un clou. Le clou de Joha. C’est l’histoire du clou de Joha. Joha avait une maison. Il voulait la vendre. Il eut un acheteur. Il lui dit: «Je vous vends ma maison, à une condition: j’y laisse ce clou, vous ne l’arrachez pas, et vous m’accordez le droit de venir me rendre compte chaque jour que vous ne l’avez pas arraché. Vous êtes d’accord?». «Je suis d’accord, Joha». Au lendemain de la vente de la maison, Joha se présenta devant la maison qu’il venait de vendre: «Je suis venu voir mon clou». «Entrez, Joha, entrez. Justement, nous allions passer à table. Je vous prie de bien vouloir vous asseoir ici et partager notre repas, s’il-vous-plaît». Joha fit ce qu’on lui demanda, et se rendit compte que son clou n’avait pas bougé. La scène se répéta, et l’acheteur de la maison comprit: «Il m’a vendu sa maison, mais je dois le nourrir!».
On y pense face aux clandestins comoriens expulsés de Mayotte, département français de l’océan Indien, qui prennent la lourde responsabilité morale d’y abandonner leurs propres enfants en bas âge pour qu’un jour, ils puissent devenir Français, au nom du droit du sol. Tombant dans le piège, le droit-de-l’hommisme, une déformation par manipulation des droits de l’Homme, crie à «la séparation des enfants de leurs familles». C’est honteux! C’est scandaleux! Les chantres du droit-de-l’hommisme n’auraient jamais abandonné leurs propres enfants à l’étranger, mais encouragent des Comoriens clandestins à Mayotte à y abandonner les leurs. Les poètes lyriques du droit-de-l’hommisme ne mesurent pas l’étendue de leur crime en la matière, eux qui disent que Mayotte refuse de scolariser les enfants des clandestins expulsés. Ils mentent parce que des enfants comoriens dont les parents n’ont pas une carte de séjour sont régulièrement scolarisés à Mayotte et se comptent par milliers. Les enfants abandonnés par leurs propres parents sont un terreau fertile sur lequel fleurit et recrute le crime à Mayotte. Les parents et leurs enfants se posent en victimes, mais sont victimes d’eux-mêmes et des manipulations criminelles des chantres du droit-de-l’hommisme.
Le matin du samedi 29 avril 2023, j’ai vu un garçon correspondant au «profil» des criminels abandonnés par papa et maman. Il terrorisait par coups et blessures des enfants mahorais, et il avait fallu que les mères des jeunes victimes interviennent pour que le jeune criminel s’éloigne en les narguant. Ce criminel n’est pas la victime des Mahorais, mais la victime de lui-même car il sait que ce qu’il fait est mauvais, la victime de ses propres parents et des troubadours du droit-de-l’hommisme, qui passent leur temps à lui dire: «Pille, vole, frappe, tue, extorque, détruis, occupe le terrain d’autrui, menace de mort qui tu veux, tu es une victime, et tu auras toujours raison. Tu es la victime des Mahorais, et tu peux faire d’eux ce que tu veux. Tue-les!».
La question qui se pose alors est: par quel deuil, des parents «responsables», qui aiment leurs enfants et vivant en clandestins à Mayotte, au moment de leur expulsion de l’île, abandonnent leurs enfants, leurs propres enfants, pour se poser en victimes après? En réalité, un parent qui aime son enfant et dont la clandestinité à Mayotte a été arrêtée par son renvoi chez lui, aux Comores, rentre sur son île avec son enfant, ou le confie à quelqu’un qui va s’en occuper correctement. Aucune conception sincère des droits de l’Homme ne légitimera l’abandon d’un enfant à l’étranger pour une hypothétique naturalisation un jour.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mercredi 3 mai 2023.