Le tyran Assoumani Azali Boinaheri est resté un vulgaire trafiquant de clandestins
Après le trafic de passeports en Arabie, le vol d’argent public, le trafic d’êtres humains
Par ARM
Dans la soirée de ce mardi 3 novembre 2025, lors d’une discussion d’un très haut niveau intellectuel et politique, ce magistrat comorien et ce journaliste mahorais ont dit à l’unisson: «ARM, tu as été le premier à signaler que l’ignominieuse, criminelle et inhumaine migration clandestine tuant Mayotte est organisée par les autorités comoriennes elles-mêmes pour gagner de l’argent, en plus de leurs trafics de passeports au Moyen-Orient, de leur vol d’argent public et de surfacturation. Tu avais cité des noms. Non seulement l’affirmation sur l’implication personnelle d’Azali Assoumani dans ce trafic a été confirmée, mais en plus, elle circule sur les réseaux sociaux animés par des Comoriens, et des images obtenues par des radars prouvent clairement une accélération très organisée et très structurée des migrations clandestines d’Afrique continentale vers Mayotte via la Grande-Comore. La preuve existe que c’est Azali Assoumani lui-même qui est au centre du trafic, à la fois pour renforcer son enrichissement illégal et pour déranger la République française par étouffement et étranglement de Mayotte».
Dans cette honteuse, sordide et lugubre affaire, ce qui nous intéresse, c’est la présentation qui en est faite par la presse de Mayotte qui retient notre attention. Nous reproduisons ici un article publié ce jeudi 6 novembre 2026 à la page 5 du journal Flash Info Mayotte. Nous avons demandé et obtenu l’autorisation de reproduire l’article.
Lisons cet article pour comprendre comment de nouveau les Comores s’humilient du fait des agissements crapuleux et criminels de leurs dirigeants, des voleurs d’argent public et doublés de trafiquants de passeports.
Contrôles aux frontières
Une menace hybride se précise
Le chef de l’État comorien, Azali Assoumani, accusé par la presse de son pays d’orchestrer une déstabilisation de Mayotte depuis les côtes tanzaniennes à travers un trafic d’êtres humains. L’information serait de notoriété publique à Moroni où le mutisme absolu serait de mise dans les arcanes du pouvoir et des représentations diplomatiques étrangères. Une curiosité majeure dans cette affaire, le pouvoir n’a d’aucune manière réagi face à ces accusations, ce qui tranche avec les habitudes autoritaires du régime Azali.
De militaire putschiste, à Président dictateur (honni mais craint par ses sujets), Azali Assoumani serait-il devenu un mafieux trafiquant d’êtres humains dans le but affiché de nuire à Mayotte (et à la France par ricochet)? Ce qui n’était qu’un singulier soupçon dans l’esprit collectif des Mahorais ces 10 dernières années, semble être devenu réalité pour les Comoriens eux-mêmes depuis peu, si l’on en croit certains journaux libres de l’archipel voisin.
Ils n’y vont pas du dos de la cuillère et accusent ouvertement, éléments à l’appui, leur chef d’État d’être à la tête d’un trafic d’êtres humains en provenance de la RDC Congo et des pays des Grands Lacs à destination de Mayotte. Des affirmations que nous confrères de l’autre côté du bras de mer séparant Mayotte d’Anjouan, ont étayé par une recrudescence des mouvements de migrants clandestins africains candidats au voyage vers Mayotte, pris en charge et encadrés par l’armée comorienne sur instruction directe du Président Azali Assoumani.
À première vue, l’information pourrait prêter à sourire et considérée commune «fake news» diffusée à des fins de politique interne ou de tentatives de déstabilisation d’un régime dictatorial à bout de souffle. Mais que nenni!
UNE FILIÈRE LUCRATIVE DESTINÉE À DÉSTABILISER MAYOTTE
Dans un article publié en fin de semaine dernière par notre confrère «Habari za Comores» (Les Nouvelles des Comores), sous la plume du professeur Bashrahil, on apprend que des embarcations venues d’Afrique (République du Congo principalement) accostent sur les plages de la Grande-Comore ces derniers temps «avec des dizaines de jeunes hommes exténués par des jours de mer. Certains arrivent morts, d’autres disparaissent mystérieusement après leur arrivée». Selon notre confrère (sources confirmées par nos soins via d’autres canaux sérieux aux Comores), une fois accueillis, nourris et vêtus par des villageois, des camions militaires viendraient récupérer les jeunes primo-arrivants vers une destination inconnue.
Les différentes autorités locales resteraient muettes à ce sujet. «Des témoignages concordants évoquent un trafic organisé depuis la Tanzanie voisine, avec un appui aux Comores, pour destination finale Mayotte, puis l’Europe», indique le professeur Bashrahil. Une information corroborée par plusieurs sources que Flash Info a contactées à Moroni. Selon «Habari za Comores», «des sommes d’argent seraient perçues par individus pour faciliter ce passage clandestin» vers Mayotte. Un trafic que des journalistes à Moroni affirment être orchestré par le chef de l’État lui-même, Azali Assoumani. Ils n’hésitent pas à dénoncer «un crime d’État qui ne menace pas que la seule dignité des Comores, mais également Mayotte, déjà saturée et instrumentalisé».
AUCUNE REPRÉSENTATION DIPLOMATIQUE EUROPÉENNE N’A OSÉ ÉMETTRE UNE OBSERVATION
À nos confrères comoriens d’évoquer une menace sur l’Europe «par la création d’une nouvelle route clandestine, organisée par un régime mafieux qui vend des vies humaines au poids de l’argent». Une situation qu’ils n’hésitent pas de qualifier eux-mêmes de «crime contre l’humanité en préparation, une traite moderne, une honte nationale, une bombe migratoire au cœur de l’océan Indien». Ils estiment que ce coup-ci, ni la France, ni l’UE, ni l’Union Africaine ne peuvent plus détourner leur regard face à ce trafic d’êtres humains. «Car en laissant Azali Assoumani transformer l’État comorien en entreprise de trafic d’êtres humains, ils deviennent eux aussi complices du silence», indexe l’auteur de cet article.
Sur un ton plus politisé, il prédit que ce phénomène n’est pas prêt à s’amenuir tant que le dirigeant actuel des Comores restera en place. Cet article de «Habari za Comores», relayé sur les réseaux sociaux, n’a à ce jour, suscité aucune réaction du pouvoir en place, ni officiel, ni officieux, comme s’il s’agissait d’un secret de polichinelle. Même les chancelleries européennes représentées à Moroni ne se sont permis une quelconque observation, comme si tout le monde avait été pris de court par ces révélations.
Ce qui est indéniable, c’est que la menace hybride que peaufineraient les autorités comoriennes (avec des appuis extérieurs) contre Mayotte semble plus que probable, à la lumière des informations relayées ces derniers temps par certains journalistes comoriens.
SIAK
Voilà où en sont les Comores de Papa, dans la honte internationale, la misère de la réflexion et l’escalade du ridicule.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Jeudi 6 novembre 2025.



