Sambi fait trembler Azali, le fait bouler en Tanzanie

Sambi fait trembler Azali, le fait bouler en Tanzanie

Ce mercredi, Azali court pour pleurnicher en Tanzanie

Par ARM

     Les Comoriens et la communauté internationale voudraient tant en savoir plus sur la suite sur les «origines généalogiques comoriennes» de M^me Samia Suluhu Hassan, Vice-présidente de la Tanzanie, devenue Présidente du pays à la mort, le 17 mars 2021, par coronavirus, de John Pembe Magufuli, qui défiait le coronavirus et n’en croyait pas. On nous avait dit qu’elle venait d’un petit village de la région d’Itsandra, en Grande-Comore, et depuis, c’est le silence total. On avait également annoncé que Lionel Richie des États-Unis et Salim Ahmed Salim de Tanzanie étaient Comoriens. Tout ça est bien dit, et même très bien dit.

     Toujours est-il que nous voici en présence du journal Jamhuri de Tanzanie daté de ce mardi 7 décembre 2021. L’essentiel de l’information est que l’ex-Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi a écrit à la Présidente Samia Suluhu Hassan de Tanzanie pour solliciter son soutien pour sa libération. Et le journaliste précise avec joie, délice et sadisme que dans cette affaire, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri est mis en cause par l’opinion nationale et internationale, notamment par les Nations Unies, l’Union africaine (UA), la Communauté de Développement de l’Afrique australe (SADC), et la Tanzanie. Cet article, c’est du miel.

La suite de l’article est un long rappel de l’évolution politico-institutionnelle des Comores, ayant conduit notamment à deux débarquements militaires sur l’île d’Anjouan, l’un sous le Président Mohamed Taki Abdoulkarim, et l’autre sous le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, notamment avec la participation d’un Général de l’Armée tanzanienne. En conclusion, l’article fait référence au rejet de la proposition du dictateur Assoumani Azali Boinaheri pour son «monologue des sourds», avant la libération totale et inconditionnelle d’Ahmed Abdallah Mohamed Sambi et de tous les autres prisonniers politiques.

La Tanzanie a déjà adressé des mises en garde majeures au dictateur Assoumani Azali Boinaheri sur la grave injustice commise contre le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. D’une part, l’Ambassadeur de Tanzanie à Moroni avait dit à Dhoulkamal qu’il n’avait pas à le convoquer prétendument pour avoir protesté contre un soutien à des opposants alors que la Tanzanie ne faisait que respecter les conventions internationales sur les droits de l’Homme, auxquelles les Comores sont aussi parties. Ça aussi, c’est du miel. D’autre part, la Présidente Samia Suluhu Hassan avait dépêché aux Comores son prédécesseur Jakaya Mrisho Kikwete, au demeurant fin connaisseur des réalités politiques comoriennes depuis la période du séparatisme anjouanais (1997-2008), lorsqu’il était ministre des Affaires étrangères. Ce dernier avait fait une tournée aux Comores après le débarquement contre Mohamed Bacar le 25 mars 2008, et y avait été dépêché par l’Union africaine avant les élections présidentielles de 2016. On l’a également vu récemment à Moroni, où il lui avait été interdit de voir le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi dans son mouroir. Il a très mal pris et vécu cette entorse aux usages diplomatiques. Enfin, la Présidente Samia Suluhu Hassan a déclaré récemment que les Comores dépendaient de la Tanzanie à près de 90% et qu’ici 2030, la situation pourrait être catastrophique.

Il est à noter que la Présidente Samia Suluhu Hassan apparaît désormais parmi les 100 personnalités féminines les plus influentes du monde, selon le magazine Forbes, pendant que c’est sur le classement de Msa Ali Djamal, qu’apparaît le dictateur Assoumani Azali Boinaheri, mais sur les 10.000 Comoriens les plus influents.

Ayant senti le roussi, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri se précipite ce mercredi 8 décembre 2021 en Tanzanie pour aller pleurnicher et larmoyer, après avoir bien compris que ce pays avait décidé de ne pas le laisser tuer le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi en toute impunité. Naturellement, en Tanzanie, le dictateur fou de Mitsoudjé, avec sa délégation de 1.000 larbins et pique-assiettes, n’obtiendra aucun compromis de complaisance.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 8 décembre 2021.