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Le Député Tocha Djohar subit une grave ingratitude

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Le Député Tocha Djohar subit une grave ingratitude

Juwa, son parti politique, «oublie» son formidable travail

Par ARM

     «Un monde de brutes», avait dit un grand acteur politique français pour qualifier la politique. Cette affirmation se vérifie aujourd’hui aux Comores, au regard des dérives criminelles qui ont conduit ce pays à l’implosion et à l’explosion, du fait des agissements criminels et irresponsables du mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Mais, au sein même des appareils de partis politiques, l’inhumanité des uns et des autres fait ressurgir ce qu’il y a de pire et de bestial chez des politiciens obnubilés par les haines et les inimitiés entre eux.

Ceci est d’autant plus vrai que, au lieu de s’unir pour affronter un dictateur fou et malade physiquement, les candidats à la mascarade électorale en cours ont privilégié les divisions qui amenuisent l’efficacité et la rationalité. Pis, du Parti Juwa, ont surgi trois candidatures, à la suite de manœuvres byzantines de chaudronniers et de soudards peu portés sur la démocratie. Cet éclatement fait du Parti Juwa aujourd’hui l’inverse d’une Armée mexicaine: beaucoup de soldats, mais sans officiers, surtout des officiers crédibles et efficaces.

Cela étant, les Comoriens sont très choqués en constatant que, lors du meeting du Parti Juwa à Ajao, le nom de tous les prisonniers politiques a été cité. Le nom du Vice-président Djaafar Ahmed Saïd Hassani a été cité. Mais, personne n’a parlé du valeureux Député Tocha Djohar Abdallah qui, au péril de son intégrité physique et morale, de sa liberté et de sa vie, défend avec courage, honneur et panache les Comores, le Parti Juwa et le Président Ahmed Sambi à l’Assemblée de l’Union des Comores et dans les manifestations publiques.

Le courageux Député Tocha Djohar Abdallah a été poursuivi par la dictature dans une vraie chasse aux sorcières. Il a été blessé à l’œil par la soldatesque. Il a été gazé à la Cour suprême par les autorités. Il a subi le Taser (pistolet à impulsion électrique) du Docteur Abdou Oussene, Président de l’Assemblée, en pleine Assemblée. Pour le punir pour son courage et son patriotisme, la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé l’a même condamné à «20 ans de prison ferme».

Aujourd’hui, face aux divisions et détestations qui minent le Parti Juwa, cette formation partisane donne raison au nazi Ernst Röhm, qui avait déclaré lors de «La Nuit aux longs couteaux» (29-30 juin 1934) que «la révolution finit par dévorer ses propres enfants».

Le glorieux Député Tocha Djohar Abdallah mérite mieux que l’ingratitude malfaisante, haineuse, indécente et malsaine des «siens».

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 7 mars 2019.


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