À quand la justice pour l’étudiant assassiné à Iconi?
En attendant la Justice divine sur la Gendarmerie tueuse
Par Abdourahmane Mahamoud
À quand la justice pour l’assassinat du jeune étudiant d’Iconi, tué par la gendarmerie? Les familles des victimes de ce que désormais on appelle la patrouille meurtrière ont porté plainte contre les forces de l’ordre. On sait que cela ne va pas aboutir, mais l’intérêt c’est de montrer le chemin.
Aujourd’hui, l’État verrouille tout. Mais demain, l’affaire peut aller très loin, au niveau des tribunaux internationaux. Ce crime barbare commis par la Gendarmerie nationale, avec le feu vert des autorités, ne peut rester impuni. Tous ceux qui sont impliqués dans ce sordide meurtre vont le payer cher à La Haye, à la Cour pénale internationale (CPI), à commencer par le ministre de l’Intérieur Kiki, Bellou, Directeur du Cabinet d’Azali Assoumani, Youssoufa Idjihadi, chef d’État-major de l’Armée, Ramadhan, commandant de la Gendarmerie nationale, Youssouf, commandant de Compagnie, le chef d’escadron en Grande-Comore, le commandant de l’unité d’intervention, et le petit gendarme qui a appuyé sur la gâchette.
Ce sont des criminels qu’il faudra poursuivre pour ce crime et les autres crimes cachés. Si la justice nationale ne fait rien, la justice internationale prendra ses responsabilités.
En attendant la justice divine, celle d’Allah le Tout-Puissant, qui ne saurait tarder.
Par Abdourahmane Mahamoud
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© www.lemohelien.com – Mercredi 6 mars 2019.
