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Commémoration. Mohéli se souvient de Haribou Chebani

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Commémoration. Mohéli se souvient de Haribou Chebani

Une cérémonie, comme toujours, sans les dirigeants de Moroni

Par ARM

       L’île de Mohéli vient de célébrer dans le recueillement et la dignité le 36ème anniversaire du décès de Haribou Chebani, mort en avril 1987, en plein mois sacré du Ramadan. Il avait été un grand commis de l’administration française aux Comores, et par la suite un dirigeant de premier plan des Comores indépendantes. Il a été Chef de Canton, Préfet de Fomboni, Président de la Cour suprême et Gouverneur de Mohéli. Plus précisément, il a été le dernier Gouverneur de Mohéli puisque, après lui, à Bonovo, il n’y a eu que des caricatures de Gouverneurs, des gens sans le moindre sens de la dignité et de la responsabilité ayant entraîné Mohéli dans les bas-fonds du déshonneur et de la misère noire. À «l’assassinat par mort naturelle» du Président Ahmed Abdallah Abderemane, dans la nuit du 26 au 27 novembre 1989, c’est lui que les chancelleries croyaient Président par intérim et à qui elles adressaient les messages de condoléances, alors qu’il était mort depuis 2 ans et demi, et alors qu’il avait démissionné de son poste de Président de la Cour suprême à la mort du Gouverneur Ahmed Mattoir, qu’il devait remplacer.

       Comme il est de Mohéli, les dirigeants comoriens font tout pour l’effacer de la mémoire «nationale», glorifiant hypocritement, complaisamment et sournoisement des gens au passé politique médiocre et négatif, mais venus d’ailleurs. Aux Comores de Papa, il y a des bons morts et des mauvais morts. Merci. Les médias ne parlent jamais de Haribou Chebani. C’est toujours à l’initiative de sa famille, à Fomboni, et de ses proches qu’est commémoré chaque année l’anniversaire de sa mort, par une cérémonie religieuse, à Mpangahari, la Place centrale de Fomboni, non loin de sa maison.

       Les Mohéliens ont gardé de lui le souvenir d’un homme honorable, digne, respectable, respecté, respectueux, protecteur des valeurs sociales et du développement. Alors Président de la Cour suprême, il s’était opposé aux révisions constitutionnelles liberticides et antidémocratiques d’Ahmed Abdallah Abderemane. Sous son mandat de Gouverneur, il avait pris des initiatives absolument positives, malheureusement freinées par le départ forcé à l’exil à Mayotte du Docteur Abdou Djabir, secrétaire général du Gouvernorat, et de sa mort alors qu’il était Gouverneur.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 17 avril 2023.


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One Comment

  • PARIS

    avril 18, 2023 at 5:02

    Il appartient aux enfants de Moheli d’aujourd’hui de ne pas se laisser impressionner par la domination grande-comorienne et anjouanaise. Moheli est une ile magnifique qui manque de personnalités locales capables de l’ériger à un développement digne.
    Il est sûr qu’avec un tel gouverneur actuel, suiviste et surtout soumis au dicktat grand-comorien, il n’y a rien à espérer.

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