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Azali Assoumani menace les Comores de «peste kaki»

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Azali Assoumani menace les Comores de «peste kaki»

Il demeure sur sa stratégie de la terreur et de la violence

Par ARM

      Le «ventriote» Azali Assoumani Boinaheri est dans le syndrome du fameux proverbe cher aux Mohéliens: «Quand elle va mourir, la fourmi pousse des ailes». Ah pardon! Il y a un deuxième proverbe qui le concerne, et qui vient toujours de Mohéli: «Un soleil exagérément chaud ne tardera jamais à se coucher. Si son coucher ne s’accompagne pas de pluie, il s’accompagne de nuages». D’un rare narcissisme arrogant, fruit de sa médiocrité sociale, intellectuelle et professionnelle, il écrase les Comoriens de son mépris en croyant compenser ses nombreuses insuffisances par la suffisance. L’un des Mohéliens détestant le plus les extravagances haineuses, les inconstances et les incohérences d’Ikililou Dhoinine et de ses Mohéliens de Bête-Salam en est arrivé à dire que le mépris de ces derniers était plus supportable puisqu’il n’était pas assorti de menaces publiques et collectives.

      En 2016, le monde entier a vu et entendu le «concubinocrate» Azali Assoumani Boinaheri menacer les Comores de chaos, de guerre civile et de mort si tout n’avait pas été fait pour le placer à Bête-Salam par la force et la fraude. Il savait que dans des conditions normales, il n’allait jamais être élu par les Comoriens. Il a menacé de mort violente les institutions publiques comoriennes et les observateurs internationaux chargés de superviser les élections. Ces derniers étaient opposés aux résultats truqués, incomplets et illégaux des Mohéliens de Bête-Salam, à la tête desquels on retrouvait le Grandiose Docteur des Docteurs Ikililou Dhoinine, le Grandissime Docteur des Docteurs Ahmed Mohamed Djaza et leur chef, le fugitif international polygame Hamada Madi Boléro. Pour ne pas se faire tuer, ces observateurs internationaux avaient fui les Comores dans la précipitation et la clandestinité pour se réfugier à Madagascar. En pleine période électorale, le monde entier a vu le putschiste mimer le geste d’un homme qu’on égorge. Dégoûtant!

      En réalité, cet individu est dans la lugubre posture que mon ami l’africaniste Philippe Leymarie appelle «les caprices meurtriers des brutes galonnées»: Philippe Leymarie: Du «pacte colonial» au choc des ingérences, in Afrique des malédictions, espoirs des Africains (Dossier), Le Monde diplomatique, Paris, mai 1993, pp. 14-15.

L’homme enceinte Azali Assoumani Boinaheri ne connaît que la violence, la traîtrise et l’arrogance. L’autre jour, il était à Moidja, dans le Hamahamet, et parla de Moidja du Hambou. Les habitants du Hamahamet l’ont pris pour une injure faite à leur région. Quelque part, le dictateur de village a raison: lors de l’élection présidentielle tronquée et truquée de 2016, c’est à Moidja et dans son village de Mitsoudjé qu’il avait fait «voter» le plus grand  nombre de morts et de Comoriens qui vivent en France. Des rapports de Police l’ont affirmé, citant le nom de chacun, avec sa date et lieu de naissance, la date de décès pour les morts et le lieu de résidence à l’étranger pour les absents. Pour rappel, en 2016, les votes par procuration avaient été interdits.

Toujours dans sa stratégie de l’horreur revendiquée, à Moidja, le danseur de «Bumping» de rue osa menacer les Comoriens de mort violente si certains seraient tentés de sauver leur pays en le renversant. Lui, le pleutre mou comme de la gélatine, ose dire qu’il a toujours sa tenue kaki. Quelle bêtise! Les Comoriens connaissent la valeur de la tenue kaki si c’est le Général Salimou Mohamed Amiri, leur héros national, qui parle. En effet, le Général Salimou Mohamed Amiri s’est battu pour l’unité de son pays et s’est toujours comporté en militaire exemplaire. Or, tel n’est pas le cas de l’assassin sadique Azali Assoumani Boinaheri, dont le port de «la tenue kaki» est une longue suite de scandales et trahisons envers son propre pays.

Le 26 septembre 1992, il était parmi les militaires qui, de concert avec la classe politique nationale, devaient sauver le pays de la «gendrocratie» de Saïd Mohamed Djohar. La «brute galonnée» de Mitsoudjé trahit tout ce monde, s’assit sur son tapis de prières pendant 12 heures. Chaque fois que les autres passaient le chercher, il prétendait n’avoir pas fini de prier. Pendant 12 heures! Oui, pendant 12 heures! Il ne se leva de son tapis de prières que pour chasser les vrais soldats et les politiciens, tuant l’officier Ahmed Abdallah dit Apache, en le criblant de balles et en promenant son corps sans vie et ensanglanté à travers Moroni, sur le capot d’un véhicule militaire.

Comment un lâche qui a passé sa vie à souiller sa «tenue kaki» peut menacer les gens de cette tenue alors que le 28 septembre 1995, quand Robert «Bob» Denard et ses mercenaires renversaient Saïd Mohamed Djohar, il avait été le premier à se réfugier, en slip, sous une table de l’Ambassade de France à Moroni? Il était alors le chef d’État-major de l’Armée comorienne. Il avait caché Ambari, sa première épouse, à Iconi. Comment un traître qui a organisé la chasse des Anjouanais à Moroni en avril 1999 et qui a refusé de protéger ceux-ci peut croire faire peur aux Comoriens en brandissant sa «tenue kaki»? Comment un incompétent qui raterait un éléphant dans un couloir à 4 mètres peut-il impressionner les Comoriens en parlant de «tenue kaki»? Comment un cancre à qui a il avait fallu 4 ans pour apprendre la pâtisserie à l’Académie militaire de Meknès peut-il faire peur aux Comoriens?

Oui, les Comoriens ont peur du «saigneur» Azali Assoumani Boinaheri, mais pas pour sa «tenue kaki». Ils ont peur de lui parce qu’ils savent qu’il est un assassin qui dispose d’une Armée, d’une Police et d’une Gendarmerie, qu’il n’hésite pas à tuer et qu’il a déjà tué. C’est tout. Qu’il n’oublie surtout pas le mot de Pierre Corneille (1606-1684) dans Le Cid: «Ton bras est invaincu, mais non pas invincible». Le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri trichera et tuera jusqu’au jour où il sera pris la main dans le sac. Ces choses-là arrivent toujours un jour. Ces choses finissent toujours par arriver.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 18 septembre 2017.


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