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Kiki, noyé en interdiction et réouverture de Radio Kaz

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Kiki, noyé en interdiction et réouverture de Radio Kaz

Son instrumentalisation du Préfet du Centre est un scandale

Par ARM

«Si les kikis, cocos et cacas investissent aujourd’hui l’espace public et politique de notre pays et avec autant de vulgarité, c’est parce que nous les laissons faire, c’est parce que nous nous mettons en retrait et laissons faire des voyous. Il est temps d’arrêter l’agression permanente et la médiocrité de ces malfaiteurs qui ne connaissent que la vulgarité». Ces paroles ont été prononcées dans une colère froide par un Comorien qui ne fait de la politique que par intermittence, quand les acteurs politiques les plus dégoûtants le dégoûtent le moins possible. Le monde entier a vu la «réquisition» interdisant Radio Kaz. Ce fut un horrible scandale. Et voilà que le scandale s’ajoute au scandale. Kiki vient de faire signer un autre papier d’une laideur de pou au même Préfet du Centre de la Grande-Comore, cette fois-ci pour lever l’ostracisme et la hideuse interdiction frappant Radio Kaz. Après avoir vu le document en question, telle personnalité du monde politique a eu ce mot d’une tristesse infinie: «Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer». Dans une situation aussi pathétique, il faudrait rire et pleurer en même temps tant le comique et le dramatique se côtoient. Déjà, lors de la fermeture de Radio Kaz, la même personnalité avait dit: «Le pire est à venir».

Voici ce qui est écrit dans ce document qui ridiculise Kiki, qui doit cesser de se cacher derrière le Préfet du Centre, à un moment où Saïd Larifou est fier comme Artaban, depuis qu’il a reçu ses nouveaux costumes, pendant que Bellou dit «Tête de Bélier» et Idi Amine Dada refuse de porter les siens, qui viennent de Paris: «Note mettant fin à la suspension de la diffusion de la Radio KAZ. La mesure prise par arrêté N°17-64/PC du 18/08/2017, interdisant la Radio KAZ de diffuser, a été levée après engagement de son Directeur Général de respecter les pratiques honorables en matière d’information. Ont porté caution à cet engagement le Maire de Bambao Yadjou, Monsieur Salim Abdallah, et Monsieur Mohamed Boina, ancien candidat aux dernières élections des Gouverneurs, et Monsieur Mohamed Saïd Mohamed, Président Directeur de la Radio KAZ». Ce chef-d’œuvre de la littérature administrative mondiale a été signé ce lundi 21 août 2017.

      Les Comoriens ne comprennent rien au prêchi-prêcha de Kiki via le Préfet du Centre de la Grande-Comore. Ils veulent qu’on leur dise ce que signifie l’expression «pratiques honorables en matière d’information». Ils auraient vraiment aimé qu’on leur dise déjà qui dirige cette radio: son «Directeur Général» ou son «Président Directeur»? On se croirait revenu à l’époque où le fugitif international polygame Hamada Madi Boléro, sous la première kleptocratie de son Dieu, le «concubinocrate» Azali Assoumani Boinaheri, s’était lui-même attribué le titre de «Président Directeur général» (PDG) de l’Office de Radiotélévision des Comores (ORTC), «l’odieux-visuel» comorien, alors qu’aux Comores, n’existent que des Directeurs généraux. C’est une escroquerie parmi tant d’autres de la part d’un escroc habitué aux escroqueries les plus immondes sur l’espace public.

Au surplus, ce qui est vraiment liberticide et stupide dans cette affaire, c’est qu’on n’autorise jamais un média parce que des gens se portent garants de sa docilité et parce qu’on oblige le patron dudit média à filer doux. Pourquoi Kiki n’a pas écrit «se portent caution ou garants» au lieu de ce «Ont porté caution à cet engagement»? Au-delà d’une sémantique foireuse, on n’est plus dans la logique d’un État de Droit, mais dans l’horreur appelée dictature et tyrannie par restriction des libertés fondamentales, dont la liberté de la presse. C’est une très grave régression des libertés fondamentales aux Comores et cela est inadmissible. Les Comoriens auraient aimé que l’avocat Saïd Larifou, thuriféraire, laudateur, chanteur, poète, danseur public de «l’émergence» imaginaire, applaudisseur, lanceur de youyou et chantre dithyrambique de son nouveau maître, le «ventriote» Azali Assoumani Boinaheri, en dise un peu plus aux Comoriens sur ces pratiques liberticides qui tuent à petit feu les Comoriens pendant que son chef et lui-même dansent le Lélé-Mama et le «Bumping» avec les femmes dans la rue.

Sous la dictature clanique de la famille sultanesque du Sultan Ntibe de Mitsoudjé, les Comores continuent leur inexorable descente aux enfers. Comme déjà annoncé, ils attendent le rétablissement du droit de cuissage ou droit de jambage, qui va permettre au Prophète autoproclamé de Mitsoudjé d’avoir des relations sexuelles avec toutes les femmes qu’il veut, le soir de leurs noces.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 21 août 2017.


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