Le «Colonel» Anrifi Moustoifa «assis» en Justice?
Elamine Ali Mbaraka a déjà porté plainte contre lui
Par ARM
Finalement, les Comoriens ont raison de considérer que les «Asseyez-vous et taisez-vous!» sont une grave maladie, une maladie née de l’obsession, une obsession maladive. Elle a ses hiérarchies et ses hiérarques. La personne la plus affectée par cette forme de folie furieuse est incontestablement le «pouvoiriste» polygame Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». La seconde est son roquet de service, Saïd Larifou, le danseur de rue et mangeur public de grillades d’ailes de poulet, un pauvre hère dont on découvre les demandes de rendez-vous galants à Malouzini sur les réseaux sociaux. Comment ce garçon a-t-il fait pour tomber si bas, en devenant un simple poisson pourri jeté au marché de Volo-Volo, la risée de tous les Comoriens, partout où ils sont? Le manque de personnalité et de dignité, et l’appât du gain y sont la cause. Pauvre chou! La troisième personne est l’inégalable et inimitable «Colonel» Mohamed Moustoifa Anrifi Moustoifa Bacar Madi dit José, dit Obama. Ce dernier est le chef de l’Armée à Mohéli depuis la mort de Gandhi.
Le «Colonel» Mohamed Moustoifa Anrifi Moustoifa Bacar Madi a une obsession: voir mourir pour aller enterrer ses pires ennemis afin de danser sur leurs tombes. Et qui sont ses pires ennemis? Il s’agit de l’ancien ministre Charif Abdallah Ben Mohadji et Elamine Ali Mbaraka dit Aboul-Khaïr, l’ancien Maire de Fomboni. Tous les trois sont de Fomboni, mais si le «Colonel» vit loin des hommes, s’étant banni lui-même par sa haine historique envers les autres, son avarice légendaire, et surtout par son inconscience congénitale, ses pires ennemis mènent une intense activité sociale dans le Tout-Mohéli.
Le dernier avatar de la saga haineuse du «Colonel» Mohamed Moustoifa Anrifi Moustoifa Bacar Madi est un énorme scandale. Le monde entier a vu la banderole patriotique flottant à Fomboni et signalant que le pays ne veut pas des «assises de la haine et du mépris». La belle et fameuse banderole dérange la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé, surtout à un moment où isolé, le Gouverneur Mohamed Saïd Fazul dit Babadi ou Non-aligné pleure en silence, en disant ne pas comprendre pourquoi l’opposition est accrochée au téléphone du Gouverneur Salami Abdou Salami d’Anjouan et l’ignore avec mépris. Ah! Le pauvre chéri! On compatit…
C’est alors que le «Colonel» au nom qui remonte à Moïse et Mathusalem est allé chez son ennemi Elamine Ali Mbaraka et a arraché sa très belle banderole, la banderole patriotique. Dans l’affaire, il y a violation de domicile et dégradation de biens d’autrui. C’est du Droit. En homme respectueux de la Loi, Elamine Ali Mbaraka a porté plainte, tout en sachant que celle-ci n’allait même pas être enregistrée.
L’homme dont les origines remontent à la création du monde par la longueur kilométrique de son nom n’est-il pas le Roi de Mohéli? Il l’est. N’a-t-il pas été le camarade de promotion à l’Académie Royale militaire de Meknès du «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri lors de sa fameuse formation en pâtisserie militaire? Il l’est. Qui peut donc commettre le crime de lèse-majesté d’enregistrer une plainte le concernant? Personne. L’affaire sera enterrée, mais elle est symptomatique de la dictature qui règne dans la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Jeudi 1er février 2018.
