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De la stratégie du chaos à la politique de la terre brûlée

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De la stratégie du chaos à la politique de la terre brûlée

Une explosive heure de vérité pour un menteur devenu gaga

PAR ARM

      Depuis quelques jours, les chancelleries se réveillent en se demandant si certains feux qu’elles avaient cru avoir éteints en Afrique étaient vraiment éteints ou si ces feux couvaient sous des cendres, prenant des allures de laves du Karthala. Cette réflexion s’impose, à un moment où la communauté internationale découvre avec l’horreur la plus horrifiante et la plus horrible qu’en la matière, les Comores sont un vieux qui est retombé dans l’enfance et qui a besoin de fessée pour se conformer aux habitudes généralement admises.

Qu’on se le dise! À l’heure qu’il est, les Comoriens qui sont à «féliciter» à un moment où les Comores sont tombées de Charybde en Scylla sont connus, ont un visage, une adresse et une existence jugée normale par certains. Ces personnes à «féliciter» sont les Mohéliens de Bête-Salam. En effet, ce sont eux qui ont ramené au pouvoir un dictateur fou, corrompu et dont la seule compétence reconnue à ce jour est l’incompétence. De temps à autre, on fait pleurer les Comoriens à chaudes larmes par des annonces intempestives et à l’emporte-pièce, des annonces qui tenteraient de leur faire croire qu’au vu du désastre qui s’étale aux pieds de tous, les Mohéliens de Bête-Salam seraient saisis de remords et de doute, et regrettent d’avoir fraudé l’élection présidentielle de 2016 au profit d’un tyran de village qui ne voit pas plus loin que ses épouses, ses nombreuses maîtresses, son hameau d’origine, Mitsoudjé, et ceux qui y vivent.

Dans les autres pays du monde, on se réunit pour éteindre les incendies imputables à des irresponsables irréfléchis, mais aux Comores, on veut obliger les gens à «s’asseoir» pour allumer le feu destructeur. Les incendiaires et autres pyromanes de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé auraient beaucoup gagné en se rappelant la terrible réalité selon laquelle, le 1er février 2017, disparaissait l’opposant congolo-zaïrois Étienne Tsisekedi Wa Mulumba, en Belgique et que, une année plus tard, il n’a toujours pas été possible d’en rapatrier le corps dans son pays d’origine et de le rendre à la terre. Pourquoi donc? Parce que le dialogue politique n’est pas une vertu institutionnelle au sein de la classe politique du Congo-Zaïre.

Aux Comores aussi. Et, comme au Congo-Zaïre, les retournements de vestes et de situations les plus spectaculaires ont eu lieu, la Palme d’Or en la matière étant remportée par l’inénarrable danseur de ventre Saïd Larifou. Aujourd’hui, les «Asseyez-vous et taisez-vous» subissent revers sur revers. Le Comité de Pilotage des «Asseyez-vous et taisez-vous!» (CPAN) a été déserté par tout le monde, sauf par les plus méprisables de ses membres. Kamal Abdallah Salim, qui avait milité pour la tenue des «Asseyez-vous et taisez-vous!» avant de s’en éloigner avec bruit, est catégorique: «L’avocaillon Saïd Larifou et Saïd Mohamed Sagaf ne quitteront le Comité de Pilotage que quand ils verront partir son dernier franc».

À Mohéli, le Gouverneur Mohamed Saïd Fazul dit Babadi, dit «Non-aligné», après avoir longtemps baissé la culotte devant le «pouvoiriste» polygame Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», et après avoir constaté à quel point les Mohéliens détestaient le dictateur fou de Mitsoudjé, est pris entre le marteau et l’enclume, finissant par publier un communiqué, le mardi 30 janvier 2018, communiqué qui finit ainsi: «Enfin, les élus de Mwali tiennent à porter à la connaissance de l’opinion nationale et internationale, qu’ils se désengagent des conséquences qui découleraient de toutes manœuvres visant à conduire le pays dans une aventure institutionnelle incertaine, et des décisions qui toucheraient aux principes et aux fondements de la Présidence Tournante de l’Union des Comores et à l’Autonomie des Iles, conformément à la Constitution». C’est toujours ça de pris.

Au même moment, Idriss Mohamed Chanfi, membre fondateur du Mouvement du 11-Août, à l’origine du projet des «Asseyez-vous et taisez-vous!» et qui a démissionné du Comité de Pilotage avec fracas pour éviter d’être associé à une bande de chacals dont le projet est de détruire les Comores, parle des «Assises nationales: du charivari aux lourdes conséquences». C’est très court, mais bien dit.

Mais, le coup le plus dur est venu de Mme Amina Djoussouf, veuve de l’ancien Premier ministre Abbas Djoussouf, dont nous avions annoncé en exclusivité sur ce site les injures ignominieuses et ignobles du danseur du ventre Saïd Larifou à son encontre, et son retrait du Comité de Pilotage avant qu’elle ne rende publique la chose. Dans le communiqué officialisant la démission que nous avions annoncée en avant-première, elle tue la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé et ses roquets du Comité de Pilotage: «Je constate que certains caciques du CPAN, non seulement empêchent cette liberté d’expression de s’exercer mais maintiennent des pressions pour étouffer les voix discordantes, profèrent des menaces, même de mort, et privilégient la répression contre ceux et celles qui pensent différemment. Le retard de communication du travail technique, l’opacité de gestion du budget, l’atmosphère d’intimidation entretenue, mais surtout le refus du dialogue sur les dysfonctionnements constatés tout au long du processus, sont autant de raisons de motiver mon retrait du CPAN».

Et, il y a une la démission de l’Ambassadeur Thabit, qui a littéralement détruit ce qui restait de la foutaise du danseur de ventre Saïd Larifou, le mangeur professionnel des ailes de poulet grillées.

Complètement dépassé par la haine et la détestation à son encontre, le «gouvernement» dépêche la soldatesque pour tenter de tuer les opposants devant les mosquées à Moroni, et parmi ces opposants, il y a des Députés, dont Tocha Djohar Abdallah, qui a failli perdre un œil au cours de cette tentative avérée d’assassinat. Le même «gouvernement» s’en prend aux journalistes de Radio Kaz et au journaliste Abdallah Agwa.

Pendant ce temps, le pouvoir interdit la rencontre de l’opposition de se réunir à Mbéni, et renonce lui-même d’aller blablater, se sachant indésirable et détesté dans cette ville.

Une chose certaine: c’est uniquement parce qu’il y a encore de l’argent au Comité de Pilotage que ses derniers membres n’ont pas pris la fuite. Les «Asseyez-vous et taisez-vous!» sont rejetés par le peuple comorien et seront probablement la pelle qui va servir à creuser la tombe du «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri. Tout finit par arriver.

La «Ripoux-blique» de Mitsoudjé est dans la fuite en avant, et sa stratégie a un nom: politique de la terre brûlée. L’encyclopédie en ligne Wikipédia nous apprend ceci: «La politique de la terre brûlée est une tactique consistant à pratiquer les destructions les plus importantes possibles, et en cas de conflit militaire, à détruire ou à endommager gravement ressources, moyens de production, infrastructures, bâtiments ou nature environnante, de manière à les rendre inutilisables par l’adversaire».

Les Comores sont l’adversaire du «saigneur» Assoumani Azali Boinaheri. Cet individu est porteur d’un seul «projet» pour les Comores: le chaos. L’heure de vérité commence à sonner.

Il ne reste plus qu’à féliciter le frère militant Elamine Ali Mbaraka dit Aboul-Khaïr, qui n’a jamais cru à la fable des «Asseyez-vous et taisez-vous!» et qui s’affiche avec sa sympathique banderole, qui dit tout sur le rejet du projet fou de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé. Cette agréable banderole apporte une belle lumière à la ville de Fomboni.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 31 janvier 2018.


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