• Home
  • /
  • actualite
  • /
  • Violations des droits de l’Homme aux Comores

Violations des droits de l’Homme aux Comores

Partagez sur

DÉCLARATION

Violations des principes des droits de l’Homme aux Comores

      Les associations comoriennes de la société civile en France et plus particulièrement, SOS Démocratie Comores, l’ACDH (Association Comorienne des Droits de l’Homme), le Collectif pour la Défense de la démocratie aux Comores, le Comité de Soutien au journaliste Abdallah AGWA, après avoir constaté ces derniers temps, l’aggravation flagrante des atteintes tous azimuts des libertés démocratiques et des principes des droits de l’Homme aux Comores, n’ont de cesse de dénoncer la perpétuation depuis le retour au pouvoir du colonel Azali. Ce dernier avait déjà pris le pouvoir par un coup d’État malencontreux, du 30 avril 1999 et en violation du devoir de sa charge, du chef d’État-major de l’armée.

Il a une fois de plus fait la mise à bas de toutes les institutions démocratiques, particulièrement la Cour constitutionnelle, paralysée depuis six mois suite au non renouvellement de ses membres.

Certains membres de son gouvernement mobilisent un arsenal de guerre au service au service de la répression domestique. Son ministre de l’Intérieur agresse physiquement un journaliste dans l’enceinte de l’Assemblée nationale. Son vice-président Moustadrane Abdou affirme haut et fort que les opposants au régime doivent être «frappés à coup de battons et doivent fuir et être noyés entre Anjouan et Mayotte». Les gendarment comoriens sous les ordres du ministre de l’Intérieur ont confisqué le matériel de radio du journaliste Abdallah AGWA. Malgré la décision du Tribunal d’instance de Moroni, qui demande au gouvernement comorien de lui remettre son matériel et de lui laisser faire son travail, ces gendarmes cherchent à l’arrêter. Comme il est en danger mortel, il est obligé de se cacher en ce moment.

L’État comorien prend les allures d’une République bananière qui a l’art et la manière de faire de la militarisation de tous les secteurs de l’État. Le pouvoir actuel utilise le projet des Assises nationales pour pouvoir manipuler les gens et modifier une fois de plus la Constitution comorienne à son service.

Les atteintes graves aux libertés démocratiques et aux principes des droits de l’Homme, illustrées ces derniers temps, par des arrestations arbitraires sous des motifs fallacieux, de personnalités gênantes ou l’agression physique par les gendarmes des élus du peuple comme le député Tocha Djohar blessé à l’œil le 26 janvier dernier.

Pour toutes ces raisons, nous associations de la société civile, allons réagir lors du rassemblement prévu le samedi 3 février 2018 à partir de 14 heures à l’Espace Grésillon au 26 rue Paul Vaillant COUTURIER 92230 GENNEVILLIERS, Métro 13: Gabriel PERI.

Nous estimons que le pouvoir actuel provoque une crise institutionnelle qui va sévir aux Comores avec la suspension des activités de la Cour constitutionnelle. La perpétuation des atteintes graves aux droits de l’Homme, qui vont des agressions physiques, aux arrestations arbitraires, à la détention abusive et sans jugement, en passant par la menace de mort, l’humiliation et la privation de droits de personnes présumées innocentes. Aussi demandons-nous aux autorités comoriennes de se conformer une fois pour toutes aux règles universelles telles que définies par les conventions internationales en vigueur.

Ont signé cet appel, ce 1er février 2018:

–          SOS DÉMOCRATIE COMORES

–          ACDH (Association Comorienne des Droits de l’Homme)

–          Collectif pour la Défense de la démocratie aux Comores

–          Comité de Soutien au journaliste Abdallah AGWA

© www.lemohelien.com – Jeudi 1er février 2018.


Partagez sur

Laisser un commentaire

Time limit is exhausted. Please reload CAPTCHA.