ARM ironise sur «le français manioc» de son cher neveu
Le secrétaire général de l’Assemblée est bien le neveu d’ARM
Par Achirafi Soilihi
Bonjour, ARM,
Je fais partie d’un groupe de Mohéliens vivant hors de Mohéli. Nous nous retrouvons chaque après-midi pour parler de Mohéli. Naturellement, nos discussions commencent par des commentaires pimentés sur tes articles présents et passés. Nous appelons cela de manière satirique «La Revue de la presse». Ce mercredi 8 avril 2020, nous avons tous perdu l’appétit après avoir constaté que tu as attaqué ton propre neveu, le secrétaire général de l’Assemblée de l’Union des Comores. Tu as signalé de manière méphistophélique et impitoyable qu’il a écrit «le personnel contractuel jouissent» au lieu de «le personnel contractuel jouit». Face à notre étonnement, je t’ai envoyé un message par Messenger pour te signaler la chose, et tu as osé prétendre ceci: «Ah bon? Mon neveu est le secrétaire général de ce baisodrome des enfers? Je ne savais pas. Mon neveu n’a pas choisi son oncle, et son oncle n’a pas choisi son neveu. Cet enfant est à la fois mon neveu et mon ami d’enfance: nous avons pratiquement le même âge, et nous avons grandi ensemble, même si j’ai perdu sa trace depuis des années. En politique, notamment, il n’a aucun compte à me rendre, mais il doit faire attention à son français».
Cher, ARM, permets-moi de te dire crûment ceci: je te crois toujours, mais quand tu me dis que tu ne sais pas que le secrétaire général de l’Assemblée est ton propre neveu, je ne suis pas obligé de te croire. Tu connais trop de choses sur trop de personnalités publiques. Tu es l’un des Comoriens les mieux informés du monde. Le requin s’attaque à tout ce qui passe devant lui, même quand il s’agit de sa propre progéniture. Finalement, le jour où Dieu te permettra de rentrer chez toi, à Mohéli, tu vas parler avec qui? L’ancien Président Ikililou Dhoinine, avec qui tu as des relations de famille et un vécu commun, est pour toi le pire des traîtres, et tu ne vois en lui qu’un traître. Tu le méprises et le détestes. Le fugitif international Hamada Madi Boléro comme tu l’appelles est pour toi un criminel à fusiller. Tu considères à juste titre qu’Idriss Abdou Moustakim, qui avait été ton ami d’enfance, le juge véreux de la Cour suprême, est un «pourri» et tu le traites comme tel. Et maintenant, c’est au tour de ton propre neveu de prendre tes sarcasmes en pleine figure.
Par Achirafi Soilihi
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© www.lemohelien.com – Mercredi 8 avril 2020.
