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Mort du Mufti. Les Comoriens s’en félicitent et rient

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Mort du Mufti. Les Comoriens s’en félicitent et rient

Assoumani Azali a fait une attaque et croit fuir la mort

Par ARM

       Le Saint Coran nous apprend:

«Toute âme doit goûter la mort. Nous vous éprouverons par le mal et par le bien [à titre] de tentation. Et c’est à Nous vous serez ramenés» (XXI, Les Prophètes, 35).

       La mort est un passage obligé pour tout le monde. Je peux mourir à l’instant. Mais, en aucune façon, personne ne me privera de dire ceci: des gens font le mal aux Comoriens, et à l’annonce de leur mort, on demande au peuple de parler hypocritement d’eux en bien, pour transformer des criminels en doux agneaux. Tel blogueur est très sensible à l’appel des personnes qu’il aime et respecte, qui lui demandent de ne pas dire que le Mufti Saïd Toihir Saïd Ahmed Maoulana, mort dans la soirée de ce mercredi 8 avril 2020, était un gangster, un filou, le complice encourageant et soutenant le sanguinaire Assoumani Azali Boinaheri, que c’est lui qui, par cupidité, l’a surnommé Al-Imam Azali, en référence blasphématoire au grand théologien Al-Ghazali, qu’il était impliqué dans des magouilles d’agences de voyages volant les Comoriens voulant se rendre en pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam, en Arabie Saoudite, que même dans les funérailles, il demandait aux Comoriens de soutenir l’assassin Assoumani Azali Boinaheri, que c’est lui qui se rendait au Camp militaire de Kandani pour exiger des militaires de la fidélité envers le tueur de Mitsoudjé, qu’il n’a jamais demandé à son dictateur d’arrêter d’emprisonner, tuer et faire exiler des milliers de Comoriens innocents.

On n’y voit ni Mohélien, ni Anjouanais

Ce mercredi 8 avril 2020, a été annoncée la mort du Mufti Saïd Toihir Saïd Ahmed Maoulana. Il n’y a pas de condoléances à la famille d’un Tartuffe soutenant un criminel. L’annonce de cette mort a été saluée par des félicitations entre Comoriens. Le Mufti Saïd Toihir Saïd Ahmed Maoulana était fourbe, mauvais et associé à un criminel. Donc, de grâce, laissez les Comoriens exprimer leur haine et leur mépris envers ce complice du criminel qui empêche les Comoriens de mener une vie normale.

Le Mufti Saïd Toihir Saïd Ahmed Maoulana était mauvais et inhumain. Il n’avait pas de cœur. Il n’a jamais appelé le dictateur Assoumani Azali Boinaheri à du respect et à de l’humanité envers les Comoriens, son bétail. Selon Voltaire, «le seul moyen d’obliger les hommes à dire du bien de nous, c’est d’en faire». Je ne peux pas être obligé de vivre en exil à 30 minutes de mon île de Mohéli et pleurer la mort du complice du dictateur qui m’a poussé à l’exil. Le fait même de me demander de ne pas dire la vérité sur ce Tartuffe signifie que ceux qui plaident sa cause diabolique savent qu’ils se font les avocats du Diable.

Je déteste et méprise cet homme. Aujourd’hui, je le crie haut et fort, même si je dois mourir dans l’immédiat. Comment pourrions-nous développer les Comores si nous évitons la vérité sur les pires ennemis des Comoriens?

À l’annonce de la mort de ce Mufti criminel, l’assassin Assoumani Azali Boinaheri a fait un grave malaise à l’Hôpital de Moroni, qu’il a en grande partie détruit dans un moment de folie. Par la suite, il s’est rendu chez le Mufti avant l’arrivée de sa dépouille mortelle. Mais, il avait pris la route de Voidjou vers Ntsoudjini au lieu de la route principale. Un seul fils du Mufti se trouve à Ntsoudjini, les 7 autres étant en France.

Le dictateur voulait faire soigner son âme damnée à l’étranger, mais deux pays l’avaient refusé. Il avait menti en demandant aux Émirats Arabes Unis un avion spécial pour l’évacuation sanitaire de l’ancien Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. L’avion arriva à Hahaya. Les pilotes ont refusé la présence du Mufti à bord, expliquant que leur mission portait sur Ahmed Abdallah Mohamed Sambi et non sur le Tartuffe.

Les Comoriens maudissent sans retenue le Mufti parce qu’il ne s’est pas opposé à la décision du dictateur Assoumani Azali Boinaheri interdisant les prières dans les mosquées. Comme chacun est responsable, pourquoi ne pas expliquer aux Comoriens les dangers des rassemblements, notamment dans les mosquées, et les laisser agir? Ce n’est pas compliqué: chacun doit savoir que les rassemblements sont dangereux. Maintenant, il va falloir prier pour l’âme du Mufti. Mais, comment le faire alors que le dictateur Assoumani Azali Boinaheri a interdit les prières collectives? Ce religieux de Foumbouni a dit: «Dieu a choisi de rappeler à Lui ce Mufti à un moment où son propre dictateur nous interdit de prier collectivement dans les mosquées. Maintenant, je crois que nous devons l’enterrer sans prier pour lui, en demandant juste à quelqu’un d’aller creuser sa tombe. Cette affaire ne relève pas du hasard. C’est une punition de Dieu. Cette nuit, c’est la mort d’Azali Assoumani qu’on va annoncer».

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 8 avril 2020.


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