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«Créer deux, trois, de nombreux Vietnam» (Che Guevara)

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«Créer deux, trois, de nombreux Vietnam» (Che Guevara)

La contestation s’étend aux Comores: après Mbéni, Moroni, etc.

Par ARM

       Dans son «Message à la Tricontinentale», le révolutionnaire messianique mondial Ernesto «Che» Guevara (1928-1967) avait eu ce mot d’anthologie: «Créer deux, trois… de nombreux Vietnam, voilà le mot d’ordre» (mai 1967). Eh bien, la chose est en train de se produire aux Comores où, après des mois d’impossibilité de manifester contre la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé, le peuple comorien est en train de créer de nombreux foyers de contestation, cette fois, dans la rue comorienne. C’est une évolution très édifiante de la lutte légitime pour le renversement et la décapitation du mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger».

Pendant des mois, les Comoriens ont crié leur colère, mais en France. Désormais, ils ont suivi le mot d’ordre de «Che» Guevara, et sont en train d’animer des foyers de contestation sur place aux Comores. Le bal de la contestation interne a repris à Mbéni, la glorieuse et prestigieuse capitale du Hamahamet, et cela, après la grande prière collective du vendredi 29 novembre 2019. Ce samedi 30 novembre 2019, c’est la ville de Moroni qui a repris le flambeau de la contestation. Tous les villages et villes des Comores doivent entrer en rébellion. Avec férocité et sadisme, les forces de la répression et de l’oppression ont malmené des femmes comoriennes sans armes et voulaient les tuer. Les images de ces agressions barbares et inhumaines ont déjà fait le tour du monde (Photos).

       Ils doivent avoir fière allure, ceux qui organisent une conférence des «broyeurs des fonds» pour soutenir un dictateur inculte rejeté par les Comoriens vivant à l’intérieur et ceux vivant à l’extérieur de leur pays, dont les exilés. Que quelques vendus aillent faire le comique à l’Aéroport parisien de Roissy Charles-de-Gaulle, après avoir reçu l’argent du peuple comorien, pour accueillir dans l’opprobre le dictateur fou de Mitsoudjé ne change rien à l’affaire. Un bon dirigeant ne paie jamais pour une sinistre mise en scène dans un aéroport étranger. Mais, il n’y a rien d’étonnant quand il s’agit du «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri, qui paie pour se faire inviter chez les gens pendant le mois de ramadan, pour avoir le micro à la bouche, pour diriger les prières dans les mosquées, etc.

       Avant le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri, un autre dictateur du Hambou, Ali Soilihi, en l’occurrence, usait des mêmes violences, barbaries et sauvageries envers les Comoriens, et se voyait en incarnation de l’intelligence. 16 jours après le coup d’État qui l’avait renversé, le 13 mai 1978, Ali Soilihi a été fusillé par un politicien de Moroni qu’il avait injustement emprisonné, à l’époque qu’il se prenait pour Dieu. De toute façon, le «saigneur saignant» Assoumani Azali Boinaheri n’a aucune chance de sortir vivant de l’engrenage mortel dans lequel il s’est jeté. Aucun dictateur n’a pu sortir vivant d’un tel deuil.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 30 novembre 2019.


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