Azali Assoumani: chère communication internationale
Il vole les Comoriens pour une communication chère et inutile
Par ARM
Selon le magazine satirique Le Gris-gris International, lors de sa première kleptocratie (1999-2006), le kleptocrate Azali Assoumani Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», versait chaque année au journal Jeune Afrique la rondelette somme de 200.000 euros, soit 100 millions de francs comoriens, de quoi payer les fonctionnaires de l’île de Mohéli. Cette somme était gaspillée juste pour que de temps en temps, tel journaliste de Jeune Afrique d’origine maghrébine, toujours le même, parle d’un régime politique issu d’un coup d’État répugnant et abject avant de plonger dans l’inconstitutionnalité et l’illégitimité d’une élection salement truquée en 2002 par le fugitif international Hamada Madi Boléro.
On croyait que ces pratiques crapuleuses et criminelles appartenaient au passé. Justement, non. C’est ainsi que nous apprenons de La Lettre de l’océan Indien (LOI) n°1464 en date du 15 décembre 2017 ce qui suit, s’agissant du dictateur de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé: «Son séjour à Paris a été organisé par Sacha Balme, DG de PB Com International, fondé par sa mère Patricia Balme, en charge de la communication à l’international d’Assoumani Azali depuis quelques mois. Le cabinet assure également la communication à l’international des présidents Macky Sall (Sénégal) et Paul Biya (Cameroun)».
C’est honteux! Paul Biya est Président du Cameroun depuis 1982, donc depuis 35 ans, préside de très loin parce qu’il vit à l’étranger et emprisonne les hommes d’affaires, écrivains et journalistes qui ne lui plaisent pas. Quant à Macky Sall, il a l’habitude de jeter en prison sans jugement ses adversaires politiques, tout en continuant à jouir d’une image de démocrate à l’étranger. Ce sont donc de bons compagnons en «communication à l’international» pour le dictateur de Mitsoudjé.
Parlons vrai. J’aurais été capable de mieux gérer «la communication à l’international» du tyran Azali Assoumani Boinaheri que ce ces gens-là qui n’ont pas été capables d’éviter à leur client comorien le fiasco historique à TV5 Monde et à Radio France Internationale (RFI), qui n’ont pas empêché la honte qui a eu lieu dans les toilettes de dame-pipi dans un dancing de Bercy, à Paris, où leur client était allé faire la petite photo avec Soprano et Alonso, et qui n’ont pas empêché leur client de se jeter comme un taureau sur le devant de la scène pour se faire photographier aux côtés de vrais dirigeants, se faisant tirer par son costume à deux sous tant il dérangeait les vrais dirigeants par ses coups de coudes. Qu’est-ce que ces gens-là ont fait de spécial pour que l’argent des Comoriens soit gaspillé à leur profit? Rien! Qu’est-ce que ce séjour parisien a apporté aux Comoriens? Rien!
Est-ce que l’Assemblée de l’Union des Comores est courant du gaspillage de l’argent des Comoriens par le dictateur aux abois de Mitsoudjé? Non! Le problème est double. D’une part, il y a un manque total de transparence sur le gaspillage de l’argent des Comoriens, alors que ces derniers crient famine, étranglés par l’estomac. D’autre part, l’utilisation faite de l’argent des Comoriens pour une communication bidon n’est nullement justifiée. On pourrait ajouter un troisième point: un professionnel comorien bien choisi pourrait assurer à moindre coût «la communication à l’international» de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé, en demandant à celle-ci de fournir l’effort d’être correcte au plan national avant de prétendre à des miracles à l’étranger. Cela passe par le renvoi du vantard inutile Mohamed Abdou Mbechezi et de Saïd Ali Saïd Ahmed, le beau gosse de Ntsoudjini, deux détestables fanfarons qui ne savent rien en marketing politique et en communication institutionnelle. Ce sont des tarés professionnels.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Samedi 23 décembre 2017.
