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Idriss Mohamed Chanfi tue définitivement les assises

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Idriss Mohamed Chanfi tue définitivement les assises

Désormais, Azali Assoumani Boinaheri est au fond du trou

Par ARM

      Avant de devenir un Président controversé à Haïti, le Père Jean-Bertrand Aristide était un des porte-drapeaux des droits de l’Homme, de l’État de Droit et de la démocratie dans son pays et dans le monde. Il avait été l’auteur d’une phrase mémorable: «Il vaut mieux échouer avec le peuple que de réussir sans lui». Cette phrase d’anthologie n’est pas encore arrivée aux oreilles du «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Cet individu n’a pas encore compris qu’il ne peut indéfiniment continuer à compter sur la force et la manipulation. Cet individu ne veut toujours pas admettre que le chemin qu’il veut imposer aux Comoriens est rejeté par ces derniers. Or, on n’impose jamais le bonheur à un peuple.

Il se passe quelque chose de très spécial aux Comores. Le 11 août 2015, Ali Bazi Selim prononçait un discours par lequel il demandait la tenue d’assises nationales pour faire le bilan de 40 ans d’indépendance. Rapidement, le discours d’Ali Bazi Selim eut une consécration supra constitutionnelle et supra coranique aux yeux de ses proches, et ces derniers, qui ne sont élus par aucun Comorien, s’arrogèrent le droit de faire de leurs assises de la haine et du mépris le préalable à la tenue de l’élection du chef de l’État en 2016. Rien que ça! Dans les rangs des dinosaures arrogants qui firent une telle exigence, on ne vit ni Anjouanais, ni Mohélien. Des vioques grands-comoriens au passé politique douteux s’arrogèrent le droit de parler au nom d’une nation qui ne les a pas élus. Ikililou Dhoinine n’a jamais accepté cette mascarade. C’est déjà ça de gagné.

Le 4 juin 2017, le «concubinocrate» Azali Assoumani Boinaheri reçut les vioques du Mouvement du 11-Août et leur dit qu’il acceptait la tenue des assises. Mais, il est d’une telle médiocrité intellectuelle et d’une telle nullité professionnelle qu’il a spolié le projet des vioques et dévoilé que sa véritable intention était de devenir Président à mort et jusqu’à ce que mort s’ensuive. Médiocre, il n’a même pas su cacher son jeu malsain et indécent. Tous les Comoriens aimant leur pays ont été scandalisés, et il n’y a que les rats comme Saïd Larifou et Djaé Ahamada Chanfi pour rester dans un bateau qui coule. Quand le dictateur de Mitsoudjé dévoile à Ali Bazi Selim son plan satanique, ce dernier était tellement choqué qu’il fit un accident vasculaire cérébral (AVC). Sa mort a été annoncée et démentie 36 fois.

Kamal Abdallah Salim a bruyamment claqué la porte. Idriss Mohamed Chanfi fit pareil. Ils ont dénoncé le complot criminel ourdi par le «ventriote» Azali Assoumani Boinaheri. Justement, ce jeudi 21 décembre 2017, Idriss Mohamed Chanfi, un des chefs du Mouvement du 11-Août, est venu enterrer définitivement la mascarade appelée «assises». Le titre de son texte se passe de tout commentaire: «Le coup de grâce aux assises nationales». Le reste du texte est de la même eau: «Il était déjà évident que les assises ne sont pas nationales. Il ne suffit pas de rassembler des ressortissants des quatre îles pour faire national. Il fallait impérativement la présence de tous les Gouvernorats pour y prétendre, une condition nécessaire mais pas suffisante ! Il était déjà évident que les assises ne sont pas inclusives. Il fallait impérativement la présence des grands courants politiques du pays et des Comoriens de l’étranger, une condition nécessaire mais pas suffisante! La publication des thèmes par le CPAN achève définitivement les assises nationales».

Après moult explications, Idriss Mohamed Chanfi sonne l’hallali de la mascarade qui est concoctée par la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé: «Il devient évident que les assises engagées n’ont rien à voir avec la vision qu’en avait le M11. Alors comment ne pas se demander pourquoi des membres du M11 persistent encore à prendre part à une dynamique douteuse susceptible de conduire à une crise séparatiste? La réponse se trouve peut-être dans la liquidation du M11. Eh oui, le M11 n’est plus, à moins qu’on m’a exclu à mon insu! Une opportunité qui se transforme en cauchemar. Mais l’Histoire n’est jamais finie!».

Idriss Mohamed Chanfi a prononcé à la fois la mort du Mouvement du 11-Août et celle des assises. Un jour, dans un climat apaisé, quand des historiens se pencheront sur le bilan de l’indépendance des Comores et la division des Comores par les assises de la haine et du mépris, les traîtres seront gravement jugés. Après le «concubinocrate» Azali Assoumani Boinaheri, le suivant à monter sur l’échafaud sera Saïd Larifou dit RIDJA, du nom de son parti politique sans électeurs, ni élus, et dont il est le seul membre et l’unique décideur.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Dimanche 24 décembre 2017.


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