Saïd Larifou, entre la vie et la mort. Il risque la mort
La soldatesque jeta sur lui des grenades. Il est à l’agonie
Par ARM
Ce lundi 25 mars 2019, la population comorienne et les candidats de l’opposition ont défilé pacifiquement dans les rues de Moroni pour dénoncer l’immonde et ignominieuse mascarade du dimanche 24 mars. Ils n’ont commis aucun acte de violence. Or, la dictature suprématiste et villageoise de Mitsoudjé a donné à son Armée l’ordre de tirer sur la foule à coups de grenades et de balles réelles. Des candidats à la mascarade électorale ont été grièvement blessés, alors qu’ils n’avaient commis aucun acte violent. En ce moment, le candidat Saïd Larifou est entre la vie et la mort. Il est à l’agonie. Des habitants du Mbadjini, au Sud de la Grande-Comore, sa région d’origine, sont même prêts à monter à Mitsoudjé pour aller déclencher une guerre contre le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Le Mbadjini crie vengeance, à un moment où Saïd Larifou risque de mourir à tout instant.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Lundi 25 mars 2019.
