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Début de «la guerre partant de Moroni à Mitsoudjé»

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Début de «la guerre partant de Moroni à Mitsoudjé»

La symbiose entre l’opposition et le peuple, une réussite

Par ARM

     Le Président Ali Soilihi (1975-1978) avait prédit la guerre civile qui a éclaté aux Comores ce lundi 25 mars 2019. En effet, avant d’être assassiné le 29 mai 1978, il avait prophétisé une guerre civile salvatrice devant éclater à Moroni et se terminer à Mitsoudjé. «Salvatrice» parce que c’est cette guerre civile qui est censée libérer les Comores de la médiocrité. Eh bien, cette guerre civile de la libération nationale a commencé. Sa finalité est unique: en finir avec la dictature suprématiste et villageoise de Mitsoudjé, dictature installée aux Comores de Mitsoudjé par le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger».

     Comme suggéré le dimanche 24 mars 2019 par les 12 candidats de l’opposition réunis, l’heure de l’insurrection populaire a sonné aux Comores. C’est ainsi que 6.000 Comoriens se sont retrouvés dans les rues de Moroni ce lundi 25 mars, accompagnant les 12 candidats de l’opposition en direction du Palais du Peuple, siège de l’Assemblée de l’Union des Comores, où la honnie Commission électorale nationale «indépendante» (CÉNI) va proclamer «l’élection» «dès le premier tour et à 104%» du «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri. Il s’agissait d’une marche absolument pacifique, ponctuée de «Dieu est le plus Grand», «Azali, dégage!», «Kiki, dégage!», et au rythme de l’hymne national des Comores.

     J’ai versé des larmes d’émotion en voyant le peuple et sa classe politique unis dans une si belle symbiose, ressentant une fierté pour mon peuple et, pour la première fois de ma vie, pour une faune politique que j’ai toujours poursuivie de mon mépris dénonciateur et sarcastique. Quelle belle symbiose nationale! Comment réagit alors la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé, si ce n’est par le feu? Des candidats furent touchés par les déflagrations des grenades offensives: Mouigni Baraka Saïd Soilihi, le Député Ali Mhadji, Ibrahim Ali Mzimba et Saïd Larifou. Ce dernier est en danger de mort. On compte 8 autres blessés parmi les autres manifestants.

La dictature se trompe lourdement si elle croit qu’elle en a fini avec la colère populaire. Ceci est d’autant plus vrai qu’elle croyait stupidement qu’elle pouvait prendre toutes les décisions ignominieuses et impopulaires, et les imposer au peuple. Or, sur les trois îles, le peuple comorien s’est réveillé, sifflant la fin de la sinistre comédie. Le peuple ne va arrêter son soulèvement qu’à la chute et à la mort violente du dictateur fou de Mitsoudjé.

L’Histoire s’écrit devant nous…

C’est un grand privilège et un insigne honneur que d’assister à ces événements qui façonnent l’Histoire des Comores.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 25 mars 2019.

 


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