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Leçons d’accueil et d’hospitalité durant le Ramadan

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Leçons d’accueil et d’hospitalité durant le Ramadan

Ces leçons viennent de l’Ayatollah Rouhollah Khomeiny

Par ARM

       Voici une leçon d’accueil et d’hospitalité durant le Ramadan venant de l’Ayatollah Rouhollah Moussavi Khomeiny d’Iran (1902-1989). Elle est racontée par le regretté Abdellatif Filali (1929-2009), ancien ministre des Affaires étrangères et de la Coopération (1985-1999, 14 ans, un record national) et Premier ministre du Maroc (1994-1998): «Comme ambassadeur auprès de Khomeiny, Hassan II choisira Abdelhadi Tazi [1921-2015] qui, à l’époque où il représentait le Maroc en Irak, était devenu un familier de l’ayatollah auquel il rendait régulièrement visite à Nadjaf, une des villes saintes du chiisme. Un geste très apprécié de l’imam, qui donnera des instructions pour que l’ambassadeur, arrivé à Téhéran pendant le mois de ramadan, soit invité chaque soir par un ministre différent pour la rupture du jeûne. Cette belle entente fut malheureusement troublée lors de la publication du livre Les Versets sataniques par la fatwa de Khomeiny invitant les fidèles musulmans à mettre à mort son auteur, l’écrivain indien Salman Rushdie, et par la réaction de Hassan II condamnant publiquement la sentence de l’imam. À Téhéran, les responsables iraniens invitèrent l’ambassadeur Tazi à faire discrètement ses bagages et à rentrer à Rabat»: Abdellatif Filali: Le Maroc et le monde Arabe, Préface par Huber Védrine, Éditions Scali, Paris, 2008, pp. 246-247.

       On aurait aimé que les dictateurs qui sévissent lugubrement, dans le deuil en terre d’Islam, qui manipulent et instrumentalisent l’Islam à des fins dictatoriales personnelles et familiales apprennent les règles du savoir-vivre, de l’accueil et de l’hospitalité, notamment pendant le mois sacré du Ramadan. La dictature de Mitsoudjé n’échappe pas à la critique la plus acerbe, elle qui a toujours vécu et qui a sombré dans l’intolérance politique et religieuse, mais aussi dans le savoir-mourir, faute de savoir-vivre. C’est une question de classe, et la classe, on le sait, on l’a ou on ne l’a pas.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 3 avril 2024.


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