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Surréaliste et pathétique pétition contre l’Ambassade de France à Moroni

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Surréaliste et pathétique pétition contre l’Ambassade de France à Moroni

Ce sont bien les faux papiers présentés par certains qui allongent les délais

Par ARM

       Au secours! Au secours! À l’aide! À l’aide! Au feu! Au feu! 800 Comoriens, dont certains ont la nationalité, ont signé une pétition pour se plaindre des «lenteurs» enregistrées dans le traitement de leurs dossiers par l’Ambassade. Comme l’a dit perfidement ce Djoiezien facétieux vivant à Moroni, quand les Comoriens parlent de «la nationalité», il s’agit toujours de la nationalité française, et quand ils disent «l’Ambassade», c’est toujours l’Ambassade de France à Moroni.

       C’est sympa et même très sympa de se plaindre des «lenteurs» accusées dans le traitement des dossiers à l’Ambassade, mais il aurait été honnête et responsable de reconnaître que ces «lenteurs» sont imputables aux Comoriens eux-mêmes, du fait de la prolifération des faux documents administratifs qu’ils présentent, y compris les faux diplômes de leur ministre de la Justice, l’ancien berger Djaé Ahamada Chanfi dit Mna Djaé, le Petit Djaé ou Djaé le Minus ou Djaé le Minuscule. Allons-nous oublier que le bon, précieux et délicieux Ibrahim Ali Mzimba, alors Bâtonnier de Moroni, avait une usine de fabrication de faux «documents administratifs» «français»? Allons-nous oublier que de Mayotte à Dunkerque et au Havre, où sévissait Kiki en tant que maître-nageur, 90% des «documents administratifs» présentés par les Comoriens sont des faux maudits, faisant de la Préfecture de Mayotte l’administration française qui voit passer le plus grand nombre de faux documents administratifs?

       Ce n’est pas bien.

       Alors, que les pétitionnaires balaient devant leur porte! Le Coran en main, je jure avoir expliqué à un ministre comorien des Relations extérieures et à un haut fonctionnaire de son département l’utilité vitale pour les Comores de négocier un accord comme ceux conclus par le Maroc et les pays d’Europe occidentale et nordique pour faciliter l’entrée et le séjour de Marocains et de Marocaines mariés à de ressortissants de ces pays dans ceux-ci. Le haut fonctionnaire m’a expliqué que ma suggestion pour la conclusion d’une convention en matière de famille entre les Comores et la France était humaine et pertinente, mais qu’elle allait ouvrir davantage la porte aux abus les plus saugrenus et les plus susceptibles de discréditer davantage les Comores, qui ont déjà mauvaise presse. Il a raison, et je compatis aux attentes pluriannuelles séparant des couples, dont certains membres doivent attendre et attendre avant d’atterrir à Roissy, parfois de manière crapuleuse.

       Les documents administratifs comoriens sur le territoire français, faux à 90%, sont un motif de discrédit national et de honte également nationale. Qu’on se le dise! Je le répète aux Comoriens qui me disent faire l’objet de suspicion à la Préfecture de Mayotte.

       À l’époque où je vivais au Maroc, j’ai été témoin de la honte suprême consistant en des fallacieuses et sempiternelles déclarations «de perte» de passeports français au Maroc par des Franco-comoriens spécialement venus de France pour y faire entrer leurs proches par leurs passeports, dont aucun n’était originaire de Mohéli. Qu’on se le dise pour que la chose soit claire dans les esprits. Cette pratique était tellement indécente que la Police marocaine, fatiguée par ces mensonges malsains et indécents, faisait des descentes dans les maisons où vivaient les étudiants comoriens, alors que ces derniers, sous la présidence d’Ahmed Abdallah Abderemane, avaient la meilleure réputation du monde.

       Par la pratique du faux et de l’usage du faux, le Comorien se discrédite et discrédite ses propres documents administratifs. L’Ambassade met un temps fou à étudier leur authenticité. On gagne beaucoup en évitant un mariage bidon, et le Droit est une maison à plusieurs portes légales par lesquelles chacun peut passer par la porte appropriée, selon son statut et ses aptitudes. Un Comorien peut séjourner légalement en France, sans la nationalité, même s’il y est entré en avril 2005, bien évidemment en toute légalité.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 23 avril 2024.


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