Assoumani Azali a déjà jugé Ahmed Sambi, à Anjouan
Convoqué, Mohamed Ali Djounaïdi y a subi dictée et ordres
Par ARM
De nouveau, le pays est dans le délire. Ce samedi 20 juin 2020, la Cour suprême de Papa a rejeté la demande de mise en liberté de l’ancien Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Cela n’a surpris personne parce que les membres de cette Cour politique, corrompus et incompétents, ont été nommés par le «pouvoiriste» Assoumani Azali Boinaheri uniquement pour avaliser ses actes criminels et toujours débouter ses adversaires même dans les cas les plus flagrants.
Le samedi 13 juin 2020, votre site préféré s’indignait par un article intitulé «Des “magistratsˮ à la réunion de la CRC à Anjouan – Ils y accompagnaient Assoumani Azali, Guide suprême». La présence de Mohamed Ali Djounaïd, Président du Tribunal de Première Instance de Moroni, à ces ripailles entre voyous justifiait l’indignation. Voilà donc que même le premier cercle du dictateur est secoué par ce scandale. On en parle, confus et honteux.
Une réunion secrète devait et a eu effectivement lieu à Anjouan. C’était une discussion confidentielle entre le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri et Mohamed Ali Djounaïd, qui était programmée et ne pouvait pas avoir lieu à Moroni pour des raisons de confidentialité criminelle et de clandestinité politico-judiciaire. La réunion a eu lieu devant un témoin, dont le nom sera tu pour le moment. Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri a réglé en personne les derniers détails du procès qui va avoir lieu contre Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, et a fait savoir à Mohamed Ali Djounaid que ce serait lui le juge chargé de présider l’audience. C’est acté. Vous le constaterez vous-mêmes, le moment venu.
Le corrompu et incompétent Mohamed Ali Djounaïd est fier comme Artaban, et heureux que le tyran Assoumani Azali Boinaheri lui ait fait confiance, et c’est sans état d’âme, ni remords, ni problèmes de conscience qu’il s’est engagé à condamner injustement Ahmed Abdallah Mohamed Sambi lors d’un procès de vengeance politicienne entièrement et totalement à charge, au cours duquel seront proférés les pires mensonges contre un homme qui demande juste les preuves de son supposé délit. Et, il appartient à l’accusateur d’apporter la preuve de son accusation: où est la tonne de billets de 100 dollars des États-Unis ayant servi à «corrompre» Ahmed Abdallah Mohamed Sambi? Où sont les traces par virements ou par chèque? Que l’accusation oublie tous les détails oiseux, vaseux, fumeux et polémiques, et réponde à ces 2 questions. C’est tout.
Donc, le procès entièrement et totalement à charge contre Ahmed Abdallah Mohamed Sambi a déjà eu lieu à Anjouan, lors du dernier passage du dictateur il y a moins de deux semaines. Le reste n’est que formalités de bas étage pour essayer de montrer au peuple qu’un procès a eu lieu. Il faut que le monde le sache. Le corrompu Mohamed Ali Djounaïd pourrait être épaulé par un certain Abdoulhalim, Vice-président du Tribunal de Moroni, pour que la saleté soit partout. Mais, comme les Comores sont à la veille d’un changement de régime politique, la nouvelle page qui sera ouverte considérera qu’Ahmed Abdallah Mohamed Sambi n’a jamais été jugé, et ça ne sera que… justice. Cela étant, Mohamed Ali Djounaïd va se salir et s’exposer à la haine et au mépris des Comoriens pour rien, pour une honte qui va détruire sa réputation et son nom pour l’éternité, comme cela est déjà arrivé à un autre voyou, le «juge» Rachadi Mchangama, qui voulait la mort du Général Mohamed Salimou Mohamed Amiri et qui patauge aujourd’hui dans des poubelles nauséabondes de l’Histoire.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Samedi 20 juin 2020.
