«Je suis candidat à l’élection présidentielle de 2021»
Moustadroine Abdou le murmure «pour éviter la mort»
Par ARM
Ça sent le roussi pour le «pouvoiriste» Assoumani Azali Boinaheri. Il est de plus en plus convaincu que l’élection présidentielle Anjouan-2021 va avoir lieu, que le 26 mai 2021, un Anjouanais sera investi Président des Comores, et que celui qui a le plus de chance d’être investi ce jour-là est l’ancien Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, qu’il tue à petit feu dans une résidence surveillée devenue un mouroir, en dehors de toute règle de Droit.
L’Histoire des Comores indépendantes est riche en Présidents de la République, mais deux seulement sont dotés d’un charisme: le regretté Mohamed Taki Abdoulkarim et Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Ils ont des partisans même quand ils ne sont pas au pouvoir, et lesdits partisans leur reconnaissent tous les mérites, même imaginaires. À Mayotte, vivent de vieux Anjouanais qui n’ont jamais vu Ahmed Abdallah Mohamed Sambi en chair et en os et qui jurent, la main sur le Coran, que tout ce qui est positif aux Comores vient de lui, qu’Ikililou Dhoinine et le dictateur Assoumani Azali Boinaheri ne font que profiter de ses projets et de son argent! Le charisme n’est pas un fait rationnel, mais affectif. Quand on part en guerre contre le charisme, on est toujours vaincu. C’est la vérité, chère nièce Koudoussia.
Le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri a tout fait pour tuer Ahmed Abdallah Mohamed Sambi physiquement et politiquement, et empêcher Anjouan-2021. Il y serait parvenu si ses partisans à Anjouan lui disaient la vérité. Or, ces derniers lui mentent comme des arracheurs de dents. Aucun Anjouanais ne souhaite le maintien anticonstitutionnel au pouvoir du dictateur fou au-delà du 26 mai 2021. Même l’idiot de village Moustadroine Abdou «Mafitsi» («Foutaises!») se rend compte que s’il veut rester en vie et vivre à Anjouan, il a intérêt à ne pas se désolidariser d’Anjouan et des Comores. En privé, il dit: «Je suis candidat à l’élection présidentielle de 2021. Je veux éviter la mort. L’Anjouanais qui s’opposera à cette élection est un homme mort. Moi, je ne veux pas que les Anjouanais me tuent. Le moment venu, je ferai ma déclaration de candidature, autrement je dois me préparer à ne plus poser mes pieds à Anjouan, mon île». C’est Moustadroine Abdou «Mafitsi», que tout le monde traite de cancre nullissime sans fierté, ni dignité, qui parle ainsi? C’est la fin…
Ce Conseiller du tyran Assoumani Azali Boinaheri qui est un des informateurs de ce site va plus loin: «Personne ne dit la vérité à Azali! Même Houmed Msaïdié lui raconte des mensonges, et prépare sa chute. Les graffitis à Mitsoudjé dans la matinée du vendredi 19 juin 2020 sont révélateurs d’un lâchage total d’Azali. À Mitsoudjé, on commence à dire qu’il n’est pas de Mitsoudjé, mais de Mboudé Yadjou, dans le Bambao, chez sa mère. À Mboudé Yadjou, on dit qu’il n’y a pas ses origines, qu’il faut situer à Mkazi, chez sa grand-mère maternelle. Il voulait faire entrer dans le gouvernement en gestation un des chefs du Mouvement du 17-Février mohélien, étant prêt à confier un ministère de l’Économie et des Finances sur mesure à Saïd Dhoifir Bounou, une grande figure politique comorienne. Les Mohéliens n’ont même pas voulu l’écouter. Les Mohéliens le détestent et refuseront toujours de se désolidariser des Anjouanais pour 2021, et pour des miettes et des postes. Il injecte de l’argent à Anjouan pour que les notables les plus influents détournent la population, mais ne sait pas que les notables d’Anjouan n’ont pas le pouvoir de ceux de Grande-Comore. Il n’est pas exclu que dans les jours et les mois à venir, Anissi Chamsidine ne le désavoue en public. Ça va arriver».
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Samedi 20 juin 2020.
