• Home
  • /
  • actualite
  • /
  • Ahmed Sambi: «Contrôle judiciaire surveillé préventif»

Ahmed Sambi: «Contrôle judiciaire surveillé préventif»

Partagez sur

Ahmed Sambi: «Contrôle judiciaire surveillé préventif»

Saïd Larifou va fusiller Jean-Luc Mélenchon à titre préventif

Par ARM

     Le «Droit» comorien est le plus créatif du monde. C’est normal parce que les «juristes» autoproclamés et aux faux diplômes des Comores sont les plus créatifs et les plus intelligents du monde: Ibrahim Ali Mzimba, Kiki, Bellou Magochi, Monsieur Clown, Maître Clous Saïd Larifou, le plus grand émetteur de chèques sans provisions de toute l’Histoire des Comores, et le Grandissime Docteur Sounhadj Attoumane, le Docteur des Docteurs, le Cardiologue des Cardiologues, l’empoisonneur de ses patients et la mère des ingrats. Ces gens sont tellement cupides et vénaux qu’ils disent en public les pires insanités criminelles, pour de l’argent.

Mesdames et Messieurs, la création du Droit correspond à une nécessité d’organiser les relations sociales sur l’équité, la paix et la sécurité, et la Justice doit être le frein à la vengeance personnelle. Or, le monde assiste, dégoûté, à l’horrible transformation de la «Justice» comorienne en instrument aveugle par lequel le «pouvoiriste» polygame Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», tente d’humilier et d’intimider ses victimes et ses anciens alliés qu’il convertit en adversaires, puis en ennemis mortels. On n’y voit ni légalité, ni intelligence, mais l’apologie de la violence, de l’injustice et de l’illicéité, pendant qu’une certaine classe politique mendiante mendie et applaudit.

Le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri et Ambari Darouèche, la femme fêlée, droguée et ivre, insultent et menacent les Comoriens, qui les méprisent et bravent leur petite autorité de voleurs et de parvenus. Ahmed Sambi et Mohamed Ali Soilihi étaient à l’étranger quand ils ont reçu des menaces sur le dossier toxique de la «citoyenneté économique». Pourtant, ils sont rentrés aux Comores. Eux sont des hommes. Voilà des hommes!

Ahmed Sambi avait annoncé en fanfare sur les réseaux sociaux qu’il allait rentrer aux Comores, après une intense activité politique et «diplomatique», au lieu de rentrer en cachette dans son pays en cachette. Il arriva par l’Aéroport de Hahaya, accueilli par la foule. La «Ripoux-blique» de Mitsoudjé a vu rouge. Il se rend à une mosquée de Moroni, accueilli à l’intérieur par des personnalités politiques venues spécialement de leurs villages et villes d’origine, pendant que 10.000 Comoriens l’attendaient devant la mosquée pour l’acclamer. La «Ripoux-blique» de Mitsoudjé a vu rouge. Les mesures illégales, vexatoires et stupides commencent à pleuvoir: convocations à un lieu inexistant sur l’univers, à en juger par l’orthographe de cet endroit, interdiction de se rendre à Anjouan, son île d’origine, interdiction de prêcher l’Islam dans un pays musulman, et résidence surveillée «préventive».

Ces mesures débiles sont illégales et inintelligentes. Aucune n’a été adoptée selon les critères légaux en vigueur. Partout, on est dans le rafistolage de petits mecs qui ne savent pas se servir de la Loi, mais de l’arbitraire, de l’autoritarisme, de la violence et du mépris envers les Comores. Le sommet de l’illégalité est le placement d’Ahmed Sambi en résidence surveillée. Or, une telle mesure est d’une très grande gravité, surtout quand elle n’a pas été prise par un juge, mais par le secrétaire général du ministère de l’Intérieur, ministère dirigé par l’homosexuel national Kiki, chassé de la maison par sa femme et la notabilité de Moroni.

L’avocat d’Ahmed Sambi avait attaqué en justice la décision du secrétaire général du ministère de l’Intérieur, ministère dirigé par Kiki, l’enfant maudit qui a renié sa propre mère pour s’en réclamer d’une autre afin d’acquérir illégalement et frauduleusement la nationalité française, le garçon damné qui prostituait celle qu’il devait chérir d’un amour pur, le bandit qui a réalisé la prouesse universelle d’«obtenir» le même jour au lieu d’au moins quatre ans, son «Master 2» et son «Doctorat» en «Intelligence économie». Quand l’avocat a déposé son recours au Tribunal de Moroni, le foyer mondial de la corruption judiciaire, une petite voix lui disait que c’était Mission Impossible. Mais, la beauté du Droit est tellement éclatante qu’elle prend des couleurs plus vives dans l’illégale, face à ce que mon ami Philippe Leymarie, africaniste qu’on ne présente plus, qualifie de «caprices meurtriers de brutes galonnées»: Philippe Leymarie: Du «pacte colonial» au choc des ingérences, in Afrique des malédictions, espoirs des Africains (Dossier), Le Monde diplomatique, Paris, mai 1993, pp. 14-15.

Comme l’appareil judiciaire et juridictionnel comorien est entièrement entre les mains de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé, personne n’obtiendra gain de cause même face aux pires folies du dictateur fou de Mitsoudjé. Le juge des référés a donc «logiquement» rejeté la requête visant à mettre un terme à une résidence surveillée entièrement anticonstitutionnelle et immorale, puisque affectant même les prêches qu’Ahmed Sambi avait commencé à organiser à l’intérieur de sa demeure, où il est séquestré dans une illégalité totale et entière.

Et c’est alors que l’un des 5 Comoriens les plus abjects est allé encore plus loin dans la prostitution et le déshonneur, ses deux mamelles: le Témoin de Jéhovah Saïd Larifou. Quand le juge des référés a rejeté en toute illégalité la requête de l’avocat d’Ahmed Sambi, l’ancien avocat français («ancien avocat français» car interdit d’exercice du métier en France) s’est mis à pérorer et à sortir les pires divagations criminelles de sa gueule: en prenant une décision qui relève de la compétence d’un juge, le ministère de l’Intérieur, «je le rappelle, n’a fait qu’exercer à titre préventif son pouvoir de police». Et le Comorien le plus endetté de toute l’Histoire de s’enfoncer dans la bêtise crasse: «Les déclarations de Sambi ont légitimé les mesures prises à son encontre, car lorsqu’on est ancien président, on n’incite pas ses militants à la désobéissance».

Donc, pour avoir lancé sa fameuse «Marée humaine» du samedi 26 mai 2018 en France, Jean-Luc Mélenchon va être fusillé par l’avocat radié Saïd Larifou, qui va prendre son passeport français et se rendre à Paris. Ce déplacement est d’autant plus justifié dans la tête de la prostituée que Jean-Luc Mélenchon est dans la contestation politique. On l’aura compris: Madame Saïd Larifou a pour maître à penser en matière judiciaire le juge tristement célèbre Rachadi Mchangama, qui avait inventé contre le Général Salimou Mohamed Amiri le «contrôle judiciaire surveillé». Mais, Madame Saïd Larifou alla plus loin, préconisant le «contrôle judiciaire surveillé préventif».

N’oublions pas qu’en 2016, Saïd Larifou, devant 2 millions d’euros au Fisc français, s’était autoproclamé nettoyeur de chiottes chez Ahmed Sambi, croyant que ce dernier allait payer ses dettes, contractées notamment auprès de pauvres femmes de Dunkerque, le Havre et Marseille, à qui il promettait l’amour éternel, et même auprès d’une mosquée de Foumbouni. Ce fut un échec énorme. C’est pour cela qu’il fait une fixation haineuse sur Ahmed Sambi. Quand le juge des référés se déshabilla en public, il dit: «Ces derniers temps, les agissements de l’ancien président sont de nature à troubler l’ordre et la sécurité publics, c’est pour cela que le ministère de l’Intérieur a pris cette mesure». La tentation de tuer Jean-Luc Mélenchon.

Toute honte bue, la prostituée judiciaire du dictateur de Mitsoudjé ose prétendre, s’agissant de l’interdiction des prêches d’Ahmed Sambi dans les mosquées: «Je ne vais pas dire que les décisions prises actuellement ou à venir sont toutes légales car les autorités peuvent se tromper, mais dans ce cas précis, le ministre de l’Intérieur ou son délégué et le préfet de police ont le pouvoir de prendre de telles mesures si la sécurité et l’ordre public sont menacés». Madame a des doutes? Madame ajoute: «Les autorités ont pris les mesures nécessaires pour ne pas semer la confusion entre la religion et la politique. Le préfet du centre a pris la note pour interdire toute prédication inopinée dans les mosquées de Moroni».

«Dîne Oi Daoula», «Religion et État». C’est ainsi en Islam, disent les islamologues.

Par ARM

Le copier-coller tue la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.

© www.lemohelien.com – Jeudi 31 mai 2018.


Partagez sur

Laisser un commentaire

Time limit is exhausted. Please reload CAPTCHA.