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Notables et oulémas rejettent les résultats viciés de la CÉNI

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Notables et oulémas rejettent les résultats viciés de la CÉNI

Par Saïd Abdallah

     «Encore une bonne nouvelle pour la démocratie». Scandalisés et indignés par la mascarade électorale et la fraude massive organisées par Azali Assoumani et le coup d’État institutionnel orchestré par l’indésirable Hamada Madi Boléro, les notables et les oulémas montent au créneau pour dénoncer cette fraude et demandent l’annulation du scrutin du 10 avril 2016 et l’organisation d’une élection partielle à Anjouan pour que les 11.258 électeurs privés de vote par Azali Assoumani et ses casseurs puissent recouvrir leur droit.

     Hamada Madi Boléro, l’enfant bruyant, turbulent et provocateur, est de nouveau dans le collimateur des notables, mais cette fois ça en est trop et «nous ne le relâcherons pas», nous confirme ce grand notable de la place, originaire du Bambao: «Hamada Madi Boléro veut mettre les Comores à feu et à sang avec son ami le putschiste multirécidiviste Azali Assoumani, mais cette fois-ci, nous prendrons nos responsabilités. Nous ne laisserons pas les ennemis des Comores nous mettre en danger, nous, nos femmes et nos enfants. Nous sommes aussi responsables de ce pays. Nous contribuerons de toutes nos forces pour le maintien de la stabilité et de la paix dans ce pays, et nous défendrons le droit et le respect de la démocratie comme nous l’avons fait face aux colonisateurs». Voilà ce qui est dit, et ça fait plaisir à entendre de la bouche d’un des notables les plus influents de la place.

     Pour enfoncer le clou et briser les rêves fous d’un putschiste multirécidiviste qui rêve d’un pays à feu et à sang, les oulémas dénoncent l’usage de la violence, de la division et de la fraude pour arriver à la tête d’une communauté, et cela est d’autant plus grave s’il s’agit d’une communauté musulmane. Les auteurs de tels actes auront pour destination et comme demeure la fournaise de l’enfer. Les Comoriens ont appelé la Cour constitutionnelle à assumer ses responsabilités et à appliquer le droit. Dans le même sens, ils ont aussi lancés un appel à Azali Assoumani pour qu’il cesse ses agissements dangereux qui conduisent le pays dans un climat de violence et de tension, un climat contraire aux valeurs de l’Islam, du Coran à la Sunna du Prophète Mohammed.

     Connaissant le poids des notables et des oulémas dans les affaires courantes de l’État, leur déclaration en faveur d’une annulation du scrutin taché de honte et l’organisation d’une élection partielle est ressentie comme une onde de choc par le camp d’Azali Assoumani, qui est de plus en plus isolé.

     Face à cette situation critique, des voix discordantes commencent à se lever au sein de la CRC, en dénonçant les manœuvres dangereuses effectuées par Azali Assoumani et Hamada Madi Boléro. La cacophonie et la pression permanentes ont poussé des poids lourd du parti à menacer de quitter la CRC si la vérité n’est pas révélée sur les agissements de Hamada Madi Boléro qui, selon eux, met à mal les intérêts et la survie du parti ainsi que le maintien de la paix aux Comores.

Par Saïd Abdallah

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© www.lemohelien.com – Samedi 23 avril 2016.


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