Le M-17 refuse encore de rencontrer Assoumani Azali
Il refuse d’entrer dans un gouvernement de vils criminels
Par ARM
Faisons un peu d’Histoire, celle de l’un des États les plus puissants du Moyen-âge: Byzance, Empire Byzantin ou Empire Romain d’Orient. Byzance était un puissant Empire qui avait un sens très aigu de la ruse et des complots, qui avait fait sienne «l’antique règle romaine de divide et impera, diviser pour régner» et qui, sous le règne de Tauresium Justinien (482-565, empereur de 527 à sa mort), «bâtit tout un système politique sur l’antagonisme des peuples barbares, souleva les Huns contre les Bulgares, les Avares contre les Huns, vainquit les Vandales avec l’aide des Ostrogoths, les Ostrogoths eux-mêmes avec l’aide des Francs»: S. Serguiev: La diplomatie de l’Antiquité, in Vladimir Potiemkine et autres: Histoire de la diplomatie (Collectif), Tome I, Librairie de Médicis, Paris, 1947, p. 88.
Aux Comores, le «pouvoiriste» Assoumani Azali Boinaheri veut diviser pour régner, mais a tellement fait du mal à ses alliés et aux Comoriens que plus personne ne prend le risque de lui faire confiance. Il sait que ses jours sont comptés, qu’il se trouvera un Comorien pour se sacrifier en le tuant pour que les autres Comoriens puissent vivre enfin en paix. Il sait que les patriotes vont réaliser Anjouan-2021, même au prix de leur sang. Il essaie alors de diviser les opposants. À Mohéli, il lança deux de ses trois roquets sur les opposants dans le but d’obtenir d’eux une rencontre: le «ministre premier» Bianrifi Tarmindhi et Mohamed Saïd Fazul dit Babadi, le semblant de «Gouverneur» de Mohéli. Les deux roquets ont appelé Archad Mohamed, Chaambane Bacar Soilihi, Mohamed Larif Oucacha, Saïd Dhoifir Bounou (…). La réponse a été: «Ça ne nous intéresse pas. Nous le combattons. Ses positions n’ont pas varié. Les nôtres non plus. Donc, il n’y aura pas de rencontres inutiles».
Dictateur premier et Idiot premier
Le criminel Assoumani Azali Boinaheri veut diviser l’opposition et, pour ce faire, veut faire entrer le Mouvement du 17-Février (M-17, Mohéli) dans 36ème X 36ème gouvernement en gestation et à l’utilité douteuse. Mais, les Mohéliens ont dit d’une seule voix: «Non!». Saïd Dhoifir Bounou, ancien ministre et ancien Président de l’Assemblée de l’Union des Comores, est particulièrement visé, mais refuse la mascarade. Même l’escroc notoire Chabouhane Baguiri, mis en garde par ses proches sur le sort inévitablement mortel qui l’attend le jour où la dictature de Mitsoudjé va tomber, a commencé à avoir peur, mais c’est trop tard. Il en paiera le prix du sang. Il est allé trop loin. Et malheur à lui s’il a la faiblesse de croire que son chef est invincible, à l’instar de l’intéressé lui-même.
L’heure n’est plus aux compromissions, mais à l’organisation du scrutin devant permettre l’investiture d’un Anjouanais à la tête des Comores le 26 mai 2021. C’est tout. Ceux qui empêchent aujourd’hui les Comoriens de vivre en paieront le prix fort demain. Ce jour-là, il est des versets du Saint Coran qui seront répétés pour appeler chacun à assumer ses crimes:
«Lorsque la Terre, entrant dans sa dernière convulsion, tremblera; lorsque, mettant à nu ses entrailles, elle se videra, “Qu’a-t-elle donc?ˮ, étonné, l’homme s’interrogera. Ce jour-là, racontant son histoire, la Terre dira ce que son Seigneur lui révélera. Et, ce jour-là, les hommes surgiront de leurs tombes séparément, pour être confrontés à ce qu’ils accomplissaient quotidiennement. Quiconque aura alors fait le poids d’un atome de bien le verra et quiconque aura commis le poids d’un atome de mal le verra» (Coran, XCIX, Le Séisme, 1-8).
Ayons juste la patience d’attendre.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mercredi 17 juin 2020.
