Azali Assoumani, maudit dans une mosquée de Coulées
Les fidèles l’empêchèrent de débiter ses bêtises et insanités
Par ARM
La vox populi prétend perfidement que l’idée, saugrenue et stupide, est née dans la tête du Grandissime Docteur des Docteurs et fabricant des Docteurs Sounhadj Attoumane. Ha! Oui, la vox populi fait endosser au plus grand cardiologue mondial de tous les temps Sounhadj Attoumane le fiasco qui a eu lieu dans une mosquée de Coulées-des-Laves, à Moroni. Que s’est-il passé? Le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri dit «Bakapihi», «Le Père qui ne prépare jamais à manger», atterrit dans une mosquée de Coulées-des-Laves, à Moroni, un vendredi, à midi. Ceux des fidèles qui avaient posé sur lui leurs yeux le regardaient comme s’il transportait des hérissons sous la pluie. Les autres feignaient de ne même pas le voir. De façon générale, il reçut le plus glacial et le plus méprisant des accueils.
Les fidèles avaient une idée derrière la tête. Dès qu’ils tournèrent la tête dans les deux sens pour marquer la fin de la prière, ils se levèrent tous comme un seul homme pour s’en aller sans regarder derrière eux. Du coup, le «ventriote» Azali Assoumani Boinaheri, ses roquets et autres aboyeurs se retrouvèrent seuls dans la mosquée. Les braves fidèles avaient l’intention de donner une leçon au couard qui avait fui en slip pour aller se cacher sous une table de l’Ambassade de France aux Comores le 28 septembre 1995, alors que des mercenaires renversaient le Président Saïd Mohamed Djohar. Ce jour-là, il était le chef de l’Armée comorienne, et il avait fui. Les fidèles savaient qu’à la fin de la prière, le dictateur de Mitsoudjé allait prendre le micro pour débiter ses bêtises et insanités habituelles, prétendument pour parler de l’Islam. Ils lui ont fermé la bouche de la plus humiliante des façons. Dieu soit loué.
Comme on sait, Ikililou Dhoinine a instauré une pratique scélérate et hypocrite: chaque fois qu’il est dans une mosquée, il prend les devants pour diriger la prière. En quelques jours, il se transforma en Imam également pour les prières de morts. Chaque fois qu’il y a un mort là où il se trouvait, il prenait les devants et dirigeait la prière de l’absent, sans en tirer la moindre leçon de vie: au cours de la prière mortuaire, l’Imam dit normalement «Prions pour cet homme ou pour cette femme». Ce qui signifie que ce jour-là, même si le mort était chef d’État, il devient «cet homme», un simple être humain. Ce qui doit inciter les vivants à la simplicité, modestie et humilité. Or, le monde entier sait qu’en leur temps, les Mohéliens de Bête-Salam se comportaient comme s’ils avaient été les créateurs de l’univers.
Par la suite, le «concubinocrate» Azali Assoumani Boinaheri lâcha l’accélérateur sur les prières mortuaires, mais embraya sur prêches stupides dans les mosquées, le vendredi. Il prend le micro dans les mosquées même pour dire à des Comoriens médusés qu’il a reçu un appel téléphonique d’Emmanuel Macron. Les Comoriens détestent les stupidités qui sortent de sa bouche, se demandant depuis quand il est devenu un théologien, lui le voleur qui vole en famille, lui le fornicateur, lui le mécréant, lui l’assassin qui a tué l’officier Ahmed Abdallah dit Apache avant de faire promener son corps sur le capot d’un véhicule militaire à travers toute la ville de Moroni.
Aujourd’hui, il est hautement salutaire que ce qui s’est passé dans cette mosquée de Coulées-des-Laves soit répété dans toutes les autres mosquées des Comores où cet assassin aurait le culot de se présenter. Il restera à faire un constat: au Maroc, la Constitution attribue au Roi le titre d’Amir Al Mouminine, «Commandeur des Croyants». Or, en 19 ans de vie dans ce pays, je n’ai jamais vu le Roi du Maroc diriger la prière. Il priait toujours derrière l’Imam de la mosquée où il se trouve.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Jeudi 21 novembre 2017.
