La conférence des «broyeurs»: un piège pour le dictateur
Des relations publiques ratées au déshonneur international
Par ARM
La chose est inconnue du mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger»: le mot «crédit» signifie «confiance». En diplomatie, le mot «créance» signifie également «confiance». C’est ainsi que sur les lettres de créance, on retrouve l’expression «Je prie Votre Excellence de bien vouloir lui accorder un accueil bienveillant et d’ajouter foi et créance à toutes les communications […]». Certains États emploient «crédit» à la place de «créance». Or, «crédit» et «créance» signifient «dette». Cela s’explique: en règle générale, c’est quand on est digne de confiance qu’on bénéficie d’un crédit ou créance.
Alors, imaginez l’ignorance et le narcissisme arrogant du dictateur de Mitsoudjé qui, en 2019, l’année de ses pires excès (élections qui n’ont pas eu lieu, emprisonnements de la plupart des chefs de l’opposition, sans procès, ni motif légal, exil forcé d’autres opposants, vols exagérés d’argent public, tortures, violences physiques, etc.), organise une conférence des «broyeurs des fonds», avec la complicité de la partie la plus complaisante de la communauté internationale. Or, les complaisants savent tout du deuil dans lequel est plongé le peuple comorien depuis le 26 mai 2016, quand la contestation de ce peuple dans la rue française contre la dictature de Mitsoudjé bat des records.
Les complaisants de la communauté internationale ont laissé arriver à Paris leur «Petit Bokassa» comorien, alors que sa dénonciation publique mondiale a dépassé toutes les limites, à coups de «Azali! Assassin!». Partout, dans les grandes villes françaises, ce slogan est entendu. Les Comoriens vivant en France ont toujours manifesté devant leur Ambassade, rue Marbeau, dans le XVIème arrondissement, à Paris. Ils manifestent contre une injustice ponctuelle, mais jamais contre la légitimité d’un régime politique. Cette fois-ci, ils sont dans la rue française contre un dictateur illégitime, sa dictature et les pratiques mafieuses de sa famille. C’est du jamais vu dans les annales politiques et diplomatiques des Comores, et il est impossible pour la France et les autres «broyeurs des fonds» de ne pas entendre le cri du cœur, de colère et de haine des Comoriens envers le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri.
Alors, Mesdames et Messieurs, répondez à la question suivante: où avez-vous les investisseurs étrangers et les «broyeurs des fonds» placer leur argent dans une sombre dictature rejetée par tout un peuple? Qu’on se le dise: quand il s’agit des Comores de Mitsoudjé, force est de constater qu’elles n’ont ni «crédit», ni «confiance», ni «créance». Elles sont tombées dans un trou, et chaque jour, la communauté internationale découvre avec horreur le visage hideux d’une dictature vulgaire et sans imagination. Chaque jour, en France et ailleurs, les saletés du «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri sont étalées sur la place publique, la place publique internationale. La conférence des «broyeurs des fonds», en plus d’être le rendez-vous des promesses non tenues, est également un facteur d’exacerbation de toutes les passions raisonnables contre la dictature de Mitsoudjé. Qui est alors cet inconscient qui va placer son argent dans la corbeille d’un dictateur aussi méprisé, honni, haï, détesté, maudit et discrédité? Le bambochard Assoumani Azali Boinaheri, noyé dans ses fantasmes et fanfaronnades de manant, s’est laissé renfermer dans un horrible piège. Il est plus que jamais discrédité, déshonoré et piégé.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Dimanche 1er décembre 2019.
