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Azali Assoumani, Mohamed Anrifi et l’interview-vérité

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Azali Assoumani, Mohamed Anrifi et l’interview-vérité

L’interview d’Elamine Ali Mbaraka les rend gagas de la tête

Par ARM

      Cette fois, c’est vraiment la fin des haricots. Et si l’on doit rester sur le registre des végétaux, on pourra dire que les carottes sont cuites pour le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri. Devenu l’acteur politique le plus impopulaire, le plus haï, le plus détesté et le plus honni de toute l’Histoire des Comores, il a peur même de son ombre, voyant des ennemis partout, se croyant persécuté, voyant des complots et des comploteurs partout. Ceci est d’autant plus vrai que l’interview qu’Elamine Ali Mbaraka dit Aboul-Khaïr avait accordée à Radio Kaz avant de se faire kidnapper et séquestrer par le «Colonel» Mohamed Anrifi Moustoifa Bacar Madi dit José, dit Obama, à la demande du «ventriote» Azali Assoumani Boinaheri, est devenue l’objet d’un immense engouement populaire. La chose plaît. Cette interview plaît. Elle circule sous le manteau. Seulement, il ne faut pas l’écouter en public.

En effet, à Mohéli, toute personne écoutant en public la fameuse interview est jetée en pâture aux bestioles de la prison de Fomboni par le «Colonel» Mohamed Anrifi Moustoifa Bacar Madi, qui estime qu’il s’agit d’un horrible crime contre l’humanité doublé d’un crime de lèse-majesté. C’est ainsi qu’Elhabib Charif Alaoui et Mlle Aïcha Sudiki Mhoma ont subi un rapt de la part de Mohamed Anrifi Moustoifa Bacar Madi. Leur crime de génocide? Dans leurs boutiques respectives, la célèbre interview de l’ancien Maire de Fomboni tourne en boucle, à la grande satisfaction de la population. Du coup, tout le monde veut connaître par le menu son contenu. Mohamed Anrifi Moustoifa Bacar Madi a lancé la chasse à l’homme, emprisonnant toute personne ayant pris connaissance de cette interview.

Au lieu de sombrer dans cette nouvelle folie, le «saigneur» Azali Assoumani Boinaheri doit prier Dieu afin qu’Ali Bazi Selim puisse se rétablir le plus vite possible. Ceci est d’autant plus vrai que ce dernier a fait un accident vasculaire cérébral (AVC) tout juste après avoir pris congé du «ventriote» Azali Assoumani Boinaheri, qui venait de lui expliquer la manière par laquelle il compte détourner les assises de la Grande-Comore de leur objectif initial pour ses folies claniques et tribales. Après avoir écouté le dictateur de Mitsoudjé verser dans la plus dangereuse et déplaisante des élucubrations pathétiques, l’homme de Ntsoudjini avait filé à la rencontre de son ami Saïd Hassane Saïd Hachim afin de lui expliquer que le tyran ubuesque de Mitsoudjé s’était engagé dans la voie la plus nihiliste pour le pays.

Autant signaler que, dès le départ, Saïd Hassane Saïd Hachim dit être favorable à la tenue des assises, si c’est pour faire le bilan de l’indépendance des Comores, mais totalement opposé à la partition du pays, déjà amputé de Mayotte. En d’autres termes, Saïd Hassane Saïd Hachim a adressé au putschiste Azali Assoumani Boinaheri un «Oui, mais…».

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 21 octobre 2017.


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