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Saïd Larifou ou l’impossible rédemption du fils prodigue

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Saïd Larifou ou l’impossible rédemption du fils prodigue

Saïd Larifou ne va jamais retrouver son chemin de Damas!

Par ARM

       Incorrigible, Maître Saïd Larifou. Incurable aussi. Ce qu’il fait actuellement est très sale et honteux, mais a un mérite: celui de démontrer clairement qu’il est resté un chaouch et un larbin du dictateur Assoumani Azali Boinaheri.

Au début des années 2000, Saïd Larifou était l’une des alternatives les plus crédibles au putschiste Assoumani Azali Boinaheri. Au fil des années, il a donné de lui l’image déplorable, détestable et haïssable d’un acteur politique qui fait de la politique sans savoir ce qu’il veut et pourquoi il fait de la politique. En 2006, il a soutenu Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. En 2010, il était contre Ahmed Abdallah Mohamed Sambi en faveur de la présidence tournante à Mohéli. En 2015, il soutient l’Anjouanais Ahmed Abdallah Mohamed Sambi et explique doctement la «recevabilité» de sa candidature à l’élection présidentielle de 2016 dont tous les candidats devaient être de Grands-Comore. En février 2016, après son élimination au premier tour du scrutin présidentiel, il se rallie à Mohamed Ali Soilihi, participe à la rédaction de son recours déposé à la Cour constitutionnelle. En 2017, il se retourne contre lui et devient le porte-parole du tueur Assoumani Azali Boinaheri, chantant son «émergence à l’horizon 2030» et soutenant tous ses crimes: les «Assises “nationalesˮ», dont il avait été le porte-parole, la torture des 2 Mohéliens innocents, la mise à mort de la Cour constitutionnelle, la mort silencieuse et en direct d’Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, la «non-Constitution de la main coupée et de la mort» du lundi 30 juillet 2018. Quel amour pour les Comores!

Depuis le 24 mars 2019, il est devenu le manipulateur des explosifs de la haine et de l’irresponsabilité pour faire sauter les Comores, le principal semeur de zizanie au sein de l’opposition et le laboureur du mépris et de la détestation envers les Mohéliens et les Anjouanais. Il n’aime que lui-même, et quand on exprime une opinion différente de la sienne, il prétend qu’on le dénigre et le déteste parce que, dans sa pensée, tout lui est dû.

Avant l’arrivée de Saïd Larifou en France à la suite de l’élection présidentielle qui n’a eu lieu le dimanche 24 mars 2019, l’Ambassadeur Soilih Mohamed Soilihi unissait, réunissait, réunifiait, conciliait, réconciliait et encourageait les Comoriens. Sans Soilih Mohamed Soilihi, les Mohéliens (Mouvement du 17-Février) ne seraient jamais représentés dans l’opposition en France. Il a réuni les Mohéliens à Villiers-sur-Marne. Depuis que, le 18 février 2018, Saïd Larifou s’était acharné haineusement contre 2 jeunes Mohéliens absolument innocents sur l’affaire des clous sur la piste de «l’Aéroport» de Mohéli, les Mohéliens le maudissent et le haïssent. Les Anjouanais n’ont pas de meilleurs sentiments envers lui, et les Grands-Comoriens le méprisent et le dédaignent. Tous les gens – des Grands-Comoriens – qui étaient au sein du RIDJA avec Saïd Larifou ont fui ce dernier. Tous. Il n’en a tiré aucune leçon…

Rappelons des faits. En octobre 2019, allait se tenir le congrès de Lyon. L’opposition était favorable à ce projet, dont la pierre de touche était le respect de la présidence tournante, Anjouan-2021 et Mohéli-2026 étant les étapes les plus proches, avant la Grande-Comore en 2031, ainsi de suite. Saïd Larifou sema la haine entre Comoriens de Lyon et entre Comoriens de Marseille. L’un des groupes de Marseille voulait organiser un Madjliss, et les Comoriens des autres villes françaises arrivèrent à la Cité Phocéenne parce que les 2 groupes de la ville avaient pu se réconcilier. Quelque 17.000 euros avaient été collectés au cours de la cérémonie.

Les 4 et 5 janvier 2020, à Marseille, les patriotes comoriens lancèrent le Front pour la Transition démocratique, et au même moment à quelques mètres du lieu où ils se réunissaient, la Bande de 4 (avant l’arrivé d’Ali Mhadji) se défoulait au cours d’une conférence de presse bidon et de la haine: Saïd Larifou, Kamal Abdallah Salim et Tocha Djohar Abdallah crânaient à l’Hôtel Mercure à titre de sabotage. Le Pacte devant réunir les Six Groupes du G-6, une entité créée par Soilih Mohamed Soilihi et d’autres patriotes sincères, a été signé le 26 juillet 2020, mais Saïd Larifou et Tocha Djohar Abdallah ont refusé de le signer. La Bande de 4…

Mais, il y a plus grave. Saïd Larifou aime voyager à travers le monde, et ses croisières sont financées par l’argent récolté lors du Madjliss de Marseille. Plus sale encore, en 2019, les enfants et les amis d’Ahmed Abdallah Mohamed Sambi avaient collecté 4.600 euros pour profiter du 10-Décembre, Journée mondiale des Droits de l’Homme, et défiler en grand nombre Place des Droits de l’Homme à Genève, et demander la libération de l’ancien Président. Saïd Larifou a convaincu ces gens que le 6 juillet 2020 était la date la mieux indiquée, et qu’elle allait servir aussi à annoncer la formation de son «gouvernement en exil».

En attendant, le prestidigitateur Saïd Larifou fit des 4.600 euros un usage qu’il devra justifier et expliquer aux Comoriens. À Genève, le 6 juillet 2020, sa rencontre avec les ONG était du gnangnan qui n’intéressait absolument personne. Il ne veut toujours pas comprendre que le son de sa voix n’intéresse que lui-même, et qu’il aurait été plus crédible s’il avait laissé ses ennemis parler aussi. Or, pour des raisons extraterrestres connues de lui seul, Saïd Larifou osa présenter une facture de 16.000 euros (8 millions de francs comoriens), laquelle facture a suscité les doutes, la méfiance et de graves accusations de l’opposition, qui la rejeta.

Le dernier chantier de Saïd Larifou est carrément raciste, haineux et méprisant. Il ne veut plus être vu aux côtés de Mohéliens et d’Anjouanais. Sa Bande de 4 lui suffit, ce dernier ne comprenant que des Grands-Comoriens comme lui (Kamal Abdallah Salim, Tocha Djohar Abdallah et Ali Mhadji). Il extériorise son racisme insulaire en appelant à la suppression de la présidence tournante afin que, pour l’éternité, les Mohéliens et les Anjouanais soient transformés en simples électeurs de Présidents originaires de Grande-Comore. Merci…

Alors qu’il se donne en spectacle en France, son nom est associé à celui de ses complices Ibrahim Ali Mzimba et Aïcham Itibar (le petit se voit en Bâtonnier de l’Ordre des Avocats de Moroni) sur la grosse magouille ayant conduit à leurs graves manquements déontologiques sur le dossier très juteux sur fond de conflits d’intérêts et de faux arbitrage d’Aïcham Itibar contre Bashar Kiwan, à l’instigation d’Ibrahim Ali Mzimba, qui avait été l’avocat de ce dernier avant de se retourner contre lui au profit d’un homme d’affaires du Koweït. Dans un pays sérieux, les trois potes auraient été interdits à vie d’exercice du métier d’avocat!

Saïd Larifou n’a pour potes que des gens gravitant ouvertement (Ibrahim Ali Mzimba) ou clandestinement (son chef «fugitif diplomatique» Mouigni Baraka Saïd Soilihi) autour du dictateur Assoumani Azali Boinaheri. Ceci explique cela.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Vendredi 14 août 2020.


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