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Azali Assoumani défie Dieu et salit l’Imam Al Ghazali

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Azali Assoumani défie Dieu et salit l’Imam Al Ghazali

Malgré la complaisance de son ami le Mufti, il est Abou Lahab

Par ARM

      Un homme sans honneur, ce «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri-là. Lors de la tentative de coup d’État du 26 septembre 1992, il était parmi les préparateurs du putsch. Seulement, il avait retourné casaque sans le dire à ses compagnons d’armes, qu’il allait torturer et tuer. Chaque fois que les autres putschistes passaient le voir pour lui dire qu’il était temps de passer aux choses sérieuses, ils le trouvaient assis sur une natte, et le pâtissier de Meknès se contentait de lancer: «Je fais la prière». Cette comédie dura toute la nuit et fit échouer la tentative de putsch contre le gouvernement familial et «gendrocratique» de Saïd Mohamed Djohar dit Papadjo. Par la suite, le «ventriote» Azali Assoumani Boinaheri tortura et tua ceux avec qui il devait arrêter la sinistre comédie familiale de Saïd Mohamed Djohar.

Tout le reste de sa vie, il la passe de cette manière, sous le sceau du mensonge, de la saleté et de l’imposture. Ayant prêté serment aux crotales et aux mambas, il a la langue fourchue des serpents les plus venimeux, et a trouvé l’aide la plus précieuse en la personne de ce que les Comores ont produit de plus vil, abject, sale, dégoûtant, répugnant et répulsif: le fugitif international polygame Hamada Madi Boléro. Il y a aussi la complicité du Mufti, censé être la plus haute autorité religieuse et morale du pays et représenter un grand magistère spirituel. Or, cet homme, qui subit aujourd’hui les humiliations des chaussures de son élève, s’associe à lui pour défier Dieu et insulter la mémoire de l’Imam Abou Hamid Mohammed Ibn Mohammed Al Ghazali (1058-1111) dit Al Ghazali.

Que chacun reconnaisse les faits aujourd’hui. C’est le Mufti en personne qui a lancé et popularisé le culte de «l’Imam Al Ghazali», en attribuant un titre religieux à un homme dont chaque acte est une injure faite à Dieu: assassinat, tortures, fornication, mépris envers les gens, vol de l’argent des Comoriens, népotisme, rejet de la méritocratie par la médiocrité et son corollaire qu’est la médiocratie, esprit villageois, népotisme aggravé, corruption institutionnalisée et généralisée, division d’une patrie que Dieu a unie, et mise en place d’un régime politique illégitime et régnant par l’illégalité. Le lundi 7 août 2017, des Comoriens des 4 îles de l’archipel réunis autour du Front républicain pour la Sauvegarde de l’Unité nationale (FRESUN) ont publié un cinglant communiqué dans lequel ils reprochent au tyran de Mitsoudjé les maux les plus graves.

Le tyran a procédé à: «1.- à l’abrogation par décret de la Loi portant création de la Commission Nationale de Prévention et de Lutte contre la Corruption (CNPLC); 2.- à la suppression par décret du Fonds d’Appui au Développement Communautaire créé par ordonnance de janvier 1993; 3.- à la volonté manifeste de rendre inopérant le fonctionnement de la Cour Constitutionnelle, en empêchant le remplacement des membres dont le mandat est arrivé à terme; 4.- à la violation répétée du Code de passation des marchés publics; 5.- au refus d’appliquer les arrêts de la Cour Constitutionnelle sur l’organisation de l’élection partielle du Conseiller de la circonscription de Hadda, à Ndzuwani, et sur l’annulation du décret portant abrogation de la Commission précitée; 6.- à l’asphyxie de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CÉNI); 7.- au refus du renouvellement des membres de la Commission des Droits de l’Homme; 8.- au musellement de la presse comorienne, notamment avec la fermeture de la Radio Baraka FM; 9.- aux arrestations et emprisonnements arbitraires de journalistes et hommes politiques; 10.- à un coup d’État institutionnel à l’Assemblée de l’Union par l’imposition de conseillers non investis en vertu des règles préétablies, pour ne citer que ces quelques cas».

      L’image d’un type aussi sale tranche totalement avec celle, sainte, de l’Imam Al Ghazali, le soufi d’origine persane, l’homme qui a critiqué l’hypocrisie des politiciens et des faux religieux autour du Khalife au moment de la décrépitude du système impérial en cours, l’homme qui mettait en garde contre «l’ignorance, plus dangereuse que l’incroyance». Al Ghazali, qualifié d’«ornement de l’Islam», disait que «seul un ignorant peut tenir une chose pour vraie à cause de la personne qui la dit et non pour son contenu». Or, hypocrisie et ignorance, voilà l’image véhiculée aujourd’hui par Saïd Larifou et les autres mendiants qui jouent aux griots face au Abou Lahab des temps modernes que les plus hypocrites de ces mendiants veulent absolument imaginer en Al Ghazal, ignorant que le vrai Imam Al Ghazali avait abandonné son poste, ses honneurs, le prestige et les ors de sa chaire universitaire et du palais du Grand Vizir Nizam Al-Mulk (1018-1092), qui avait donné son nom à l’Université la plus renommée, la Nizamyia, où il exerçait, pour retourner à son petit village de Tûs.

      Parlons vrai. Non seulement un vrai Mufti n’aurait jamais accepté qu’un rustre s’asseye de façon aussi désinvolte à ses côtés, mais en plus, il aurait conçu, émis et mis en application une «fatwa» signalant qu’un tyran inculte ne saurait usurper impunément le nom de l’auteur béni du livre Revivification des Sciences religieuses. En s’installant dans une manipulation aussi grotesque et dans une complaisance démagogique d’un goût aussi douteux par la faute d’un Mufti aussi défroqué, le tyran devra se demander quel courroux divin lui et ses individus sans scrupules risquent d’attirer sur un archipel aussi meurtri.

Le comportement du «concubinocrate» Azali Assoumani Boinaheri est celui d’Abou Lahab, seul contemporain du Prophète Mohammed dont le nom est cité dans le Coran:

«Que périssent les deux mains d’Abou Lahab et que lui-même périsse. Sa fortune ne lui sert à rien, ni ce qu’il a acquis. Il sera brûlé dans un Feu plein de flammes, de même sa femme, la porteuse de bois, à son cou, une corde de fibres» (CXI, Les Fibres, 1-5).

      Abou Lahab était à la fois un oncle du Prophète Mohammed et l’un des pires ennemis de l’Islam. Sa femme n’était autre qu’Oumm Jamil, sœur d’Abou Sufyane. Elle était connue pour jeter des branches épineuses la nuit, devant la maison du Prophète Mohammed, en ces temps de rues non éclairées, alors que l’Envoyé de Dieu faisait ses prières devant la Kaaba. On a entendu parler des «triumvirs de la haine: Abu-Lahab, Abu-Suffian et Safwan-Ibn-Umayah»: Virgil Gheorghiu: La vie de Mahomet, Librairie Plon, Presses Pocket, Paris, 1962, p. 252.

Qu’est-ce qui a causé la perte d’Abou Lahab? L’entêtement dû à un orgueil stupide. Il aurait suffi qu’il reconnaisse Dieu et la mission prophétique de Mohammed pour éviter le triste sort que lui prédit le Coran. Son ignorance et l’orgueil qui en découlent l’en ont empêché. Aujourd’hui, loin de l’Arabie et du VIème siècle, le «concubinocrate» Azali Assoumani Boinaheri, détruit par l’ignorance et l’orgueil, est devenu le digne successeur d’Abou Lahab. Il rejette par mépris tout conseil de sagesse. Et comme il n’y a jamais d’Abou Lahab sans sa femme Oumm Jamil, Ambari a décidé d’être «sa femme, la porteuse de bois, à son cou, une corde de fibres». La Sultane Ntibe Ambari est Oumm Jamil. Et, au lieu d’être l’Imam Al Ghazali, le Sultan Ntibe Azali Assoumani Boinaheri est Abou Lahab.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Dimanche 20 août 2017


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