Oui, Saïd Larifou ne sera jamais Président, ni ministre
Saïd Larifou déteste trop et toujours ceux qui réussissent
Par ARM
Les Mohéliens ont un mot pour les projets en échec permanent de Saïd Larifou, connu pour son incapacité à mener une idée à la réussite: SOCOCHAMBÉ, pour Société comorienne des Terres stériles et improductives. Maître Saïd Larifou haït ceux qui, contrairement à lui, réussissent. Il aime poser en victime. Il est convaincu que tout lui est dû. Il est persuadé que, ne pas abonder dans son sens est un crime, de la jalousie et de la haine. Comme il est certain qu’il est beau et bon, le plus beau et le meilleur, il est aigri, frustré, haineux, détestant tous ceux qui ne pensent pas comme lui. De 2000 à 2020, il est passé d’alternative au putschiste Assoumani Azali Boinaheri, de gendre idéal qui devait diriger les Comores, au looser aigri, frustré et haineux.
Il avait à ses pieds le RIDJA, un parti politique qui avait une existence. Or, il n’est arrivé qu’à un seul résultat: incarner le RIDJA, sa chose, le chosifier et finir par être surnommé RIDJA, puisque ce parti politique se limite désormais à lui. Nous sommes nombreux à avoir attiré son attention sur le fait que son soutien au dictateur Assoumani Azali Boinaheri le discréditait. Il n’entendit rien. Finalement, c’est le tyran lui-même qui le chassa de son entourage, en lui retirant son titre d’avocat de la dictature. Il faut avouer une chose: certains Comoriens étaient soulagés de le voir rejoindre l’opposition, non pas parce qu’ils en avaient besoin, mais parce qu’ils avaient pitié de lui, en le voyant se faire humilier par une position de larbin, de chaouch et de portefaix auprès d’un dictateur aimant humilier les siens.
Mais, rapidement Saïd Larifou a déçu tous les Comoriens sauf les membres de sa Bande à 4 (Ali Mhadji, Tocha Djohar Abdallah et Kamal Abdallah Salim) et Mouigni Baraka Saïd Soilihi, Président du Comité des Nounous et des Tourlourous (CNT), aujourd’hui caché dans un trou à rats d’égout et mendiant «la clémence, le pardon et la mansuétude» du dictateur Assoumani Azali Boinaheri. Il rejette la majorité et veut s’imposer à celle-ci, poussé par une certaine tendance à l’exagération lui faisant croire qu’il incarne l’intelligence et la réussite.
Quand l’opposition conclut un Pacte pour l’unité nationale, la restauration de la vraie présidence tournante et la bonne gouvernance, Saïd Larifou refuse de le signer. Il organise une conférence de presse bidon, parle de tout sauf du Pacte. Il multiplie les déclarations publiques, et refuse de parler des choses utiles et sérieuses. Kamal Abdallah Salim est arrivé à implanter dans son cerveau sa prétendue et utopique «Révolution ylang-ylang». Quand les Comoriens se retrouvent quelque part en France pour œuvrer en faveur de leur pays d’origine, Saïd Larifou et sa Bande de 4 sabotent tout. Il croit qu’en dehors de son auguste personne, il n’y a personne capable de la moindre idée ou action. Il est devenu le Roi du Sabotage, propose des idées prouvant qu’il est incapable même de diriger un poulailler.
Saïd Larifou étale sa haine, son mépris et sa misanthropie parce qu’il sait qu’il ne sera jamais élu Président des Comores, nommé ministre ou Directeur. Le statut qui lui correspond le mieux est celui de suiveur et de suiviste. Il vit dans son égocentrisme haineux, s’isole, mais ne sait pas que cette fois-ci, sa haine envers ceux qui réussissent l’a définitivement conduit à signer son propre arrêt de mort politique. Il ignore que le Prophète Mohammed recommande l’accord unanime des Musulmans: «Ma Communauté ne se mettra jamais d’accord sur une faute». Saïd Larifou haït cette Communauté. Dans son bilan politique, il n’y a pas un seul élément positif. Comment donc les Comoriens vont élire un homme qui a échoué dans toutes ses initiatives politiques, un acteur politique sans vision citoyenne et politique, mais uniquement mû par un instinct de perdant frustré, de looser haineux?
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Jeudi 20 août 2020.
