«Ce mort aura la vie dure, ce mort aura le dernier mot»
Enterrer prématurément Hamada M. Boléro est une faute
Par ARM
Quand, le 29 octobre 1965, le Marocain Mehdi Ben Barka disparaissait à Paris dans des conditions non élucidées, nombreuses thèses ont circulé. Daniel Guérin avait eu ce mot: «Ce mort aura la vie dure, ce mort aura le dernier mot». Eh bien, 55 ans après cette disparition, «ce mort a toujours la vie dure, ce mort a le dernier mot». Chaque jour, on en parle. Des vivants sont morts, mais le mort est resté vivant et se moque des vivants. C’est ce qui se passe aujourd’hui autour du fugitif international Hamada Madi Boléro. Parce qu’il n’a pas été invité à une cérémonie bidon par le gouvernement à Moroni, certains prétendent imprudemment qu’il est mort politiquement. Ils se trompent lourdement. Ils commettent une lourde faute. Le fugitif international Hamada Madi Boléro a de la ressource, 7 vies de chat, et sait se vendre.
Spécialiste des intrigues politiciennes, il a toujours les moyens de ressusciter même quand on prétend l’avoir vu dans un cercueil en direction du cimetière. Il sait dire qu’il a reçu des informations de l’ancien Président Mikheil Saakachvili (Géorgie), son ancien camarade de classe, et on le croit. Le tyran Assoumani Azali disait, le vendredi 15 janvier 2016, au salon VIP de l’Aéroport de Nairobi, Kenya: «Je ne vous citerai pas le nom de mon homme de confiance; par contre, je vous citerai celui de l’homme en qui je n’aurai jamais confiance: Hamada Madi Boléro». Un mois plus tard, le fugitif international Hamada Madi Boléro truquait l’élection présidentielle, faisait passer l’assassin Assoumani Azali Boinaheri de la 4ème place à la 3ème, et contre toute logique sociologique, politique et électorale, le faisait déclarer «élu» au 2ème tour et au 3ème tour, à la suite d’une immense fraude électorale. Déjà, en 2002, il l’avait fait «élire» «à 100%»!
Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri le tuera de ses propres mains quand l’occasion se présentera, mais ne peut s’en passer. Son entourage le déteste à mort. Déjà, en février 2019, le fugitif international a été humilié au salon VIP de l’Aéroport de Hahaya, mais retourna aux Comores pour assister à «l’investiture» du dictateur fou le 26 mai 2019, où il a failli se faire jeter dehors. Le lundi 17 août 2020, il arriva à Hahaya. Le salon VIP est bondé de diplomates étrangers et de fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères. Il ne salua personne. Ce vendredi 21 août 2020, il rentra à Mohéli, sans avoir vu le satrape Assoumani Azali Boinaheri. Bellou Magochi, Directeur du Cabinet du dictateur chargé de la Défense, l’injurie. D’autres membres du sérail participent à ces injures. Chez moi, à Rabat, Maroc, en janvier 2001, le même Bellou Magochi pontifiait devant moi: «Boléro est le seul vrai politicien que vous avez à Mohéli». Et, jusqu’à une date récente, il aimait dire: «Comme l’a dit Boléro…».
Voici donc le fugitif international Hamada Madi Boléro arrivé à Mohéli ce vendredi 21 août 2020. Son accueil a été grandiose. Pourquoi? Parce que Mohamed Saïd Fazul dit Babadi ou «Mtsouzi Poitra» («Sauce gélatineuse»), semblant de Gouverneur de Mohéli, a voulu interdire sa réception populaire. Mais, de quel droit? Le fugitif international a quand même le droit d’être reçu avec chaleur! Et là, comme Babadi est détesté à mort par les Mohéliens, même les pires ennemis du fugitif international Hamada Madi Boléro ont afflué partout où ce dernier était reçu. Dès lors, la Gendarmerie n’a pas pu empêcher la réception de l’ennemi en grande pompe, à Djoiezi comme à Boingoma. La démarche de Babadi, dictée par la haine et la jalousie, a été stupide. Avant le coup d’État qui se prépare, le fugitif international Hamada Madi Boléro aura le temps d’envoyer Babadi à la tombe. Vous verrez.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Vendredi 21 août 2020.
