La moitié de la délégation de Mitsoudjé reste en France
Assoumani Azali, Madame et le fils sont au cœur du trafic
Par ARM
Ikililou Dhoinine est un des pires ennemis du peuple comorien. Il ne suscite ni respect, ni sympathie. Il a quitté Bête-Salam le 26 mai 2016 Grosjean comme devant, laissant sciemment derrière lui un volcan en éruption. Il le voulait. Cependant, aux temps de sa «splendeur», il a fait deux belles choses: d’une part, alors qu’il fut investi Vice-président de la République le 26 mai 2006, il n’a sollicité un visa Schengen qu’en octobre 2009, trois ans et demi plus tard, pour une mission inévitable à Paris. D’autre part, investi chef d’État le 26 mai 2011, il avait demandé à l’Ambassade de France à Moroni de ne jamais accepter les interventions de sa femme pour des visas. Or, entre mai 2006 et octobre 2009, le Vice-président Idi Nadhoim et les ministres comoriens se rendirent chacun 36 fois en France pour des futilités. Avant le 26 mai 2006, Mohamed Saïd Fazul dit Babadi, alors Président de l’Île autonome de Mohéli, arrivait chaque trimestre à Paris avec ses délégations de faux fonctionnaires devant rester en France, au point de susciter ce soupir exaspéré chez ce diplomate français, chaque fois qu’on lui annonçait sa visite: «Il va encore me parler de ses histoires de visas».
Aujourd’hui, en matière de trafics de visas pour un voyage sans retour des Comores vers la France, la mesure a été dépassée par le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Bellou Magochi, le Directeur de son Cabinet chargé de la Défense, est un trafiquant notoire de visas Schengen. En 2018, Bellou Magochi avait présenté des demandes de visas à l’Ambassade de France à Moroni pour des «techniciens» de la MAMWÉ (Eau et Électricité) devant se rendre «en mission» en France. Or, les «techniciens» en question ne connaissaient même pas le nom du Directeur de la MAMWÉ, encore moins celui de «leur» chef de service. Les dossiers ont été rejetés. Bellou Magochi avait été sommé dans la rue de rembourser l’argent pris aux pauvres hères. Toujours en 2018, Ambari Darouèche dite Makapihi, «La Mère qui ne prépare jamais à manger», la première épouse, impotente, de Bakapihi, avait elle-même organisé la fuite en France du militaire chargé de sa sécurité. Oui, Makapihi l’a fait. Elle est sale, vilaine.
En novembre 2019, la satrapie familiale de Mitsoudjé préparait sa pathétique conférence des «broyeurs des fonds» du 2 au 3 décembre 2019 à Paris. Elle déposa à l’Ambassade de France à Moroni les dossiers de demandes de visas pour 200 personnes (!), sans parler des membres de la délégation fumeuse et fumante qui ont un passeport français (les Comoriens qui ont la nationalité française sont plus nombreux que les Mahorais). La plupart de ces demandes ont été rejetées. Seulement, plus de 50% de ceux qui sont partis se promener à Paris sont restés en France. Le couple de vipères de Mitsoudjé a tout orchestré, et Nour El Fatah, Monsieur Fils, a cautionné des demandeurs de visas qui ne sont plus retournés aux Comores. Bête-Salam a cautionné des fugitifs et fugueurs internationaux, tout en sachant que ses protégés allaient rester clandestinement et donc illégalement en France. C’est honteux!
La «Ripoux-blique» de Mitsoudjé est tombée bien bas. Saïd Ali Saïd Ahmed a pu faire glisser quelques dossiers qui ont été acceptés, et a récolté sur chacun la bagatelle de 6.000 euros (3 millions de francs comoriens), lui qui se présente en vénérable descendant du Prophète Mohammed, et qui traite de «voyous» les Comoriens militant en France pour l’État de Droit et la démocratie aux Comores. Rira bien qui rira le dernier.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Samedi 14 décembre 2019.
