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Fahmi Saïd Ibrahim privilégie le Droit et la lumière

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Fahmi Saïd Ibrahim privilégie le Droit et la lumière

Sa position sur le dossier d’Ahmed Sambi est brillante

Par ARM

       Lors du scrutin présidentiel de 2016, Maître Fahmi Saïd Ibrahim avait conduit le Parti Juwa à la 3ème place, donc au second tour. Mais, les Mohéliens de Bête-Salam ayant fait de l’ancien Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, Président d’honneur du Juwa, leur ennemi mortel alors qu’il leur avait offert la Présidence de la République, avaient repêché le «pouvoiriste» Assoumani Azali Boinaheri, 4ème, au détriment de Maître Fahmi Saïd Ibrahim, à «104%». Or, lieu de reconnaître que Maître Fahmi Saïd Ibrahim avait mené sa campagne électorale avec brio, maestria et professionnalisme, et que ce n’était pas sa faute si les Mohéliens de Bête-Salam avaient favorisé un putschiste honni doublé d’un fraudeur maudit, certains caciques du Juwa ont pris leur candidat pour l’ennemi à abattre. C’est de la jalousie.

Dans l’Histoire, il y a un cas pareil, quand, après de sanglantes Croisades qui n’avaient rien réglé en Palestine, l’Empereur Frédéric II de Hohenstaufen et le Sultan Al-Kamil avaient réglé le problème des Lieux Saints par la négociation: «Tandis qu’il se croisait en Palestine, on prêchait contre lui une Croisade en Italie; et, à son retour, on le força à demander pardon des injures qu’il avait reçues. Les ordres militaires et le clergé de Palestine étaient avertis d’avance qu’ils devaient lui désobéir et rejeter toute communication avec un excommunié. Enfin, dans ses propres États et dans son camp, l’empereur fut contraint de permettre qu’on ne donnât les ordres qu’au nom de Dieu et de la République chrétienne, sans faire mention du sien. Frédéric entra dans Jérusalem en triomphe; et de ses propres mains, car aucun prêtre ne voulut en faire l’office, il prit la couronne sur l’autel du Saint Sépulcre. Mais le patriarche jeta un interdit sur l’église profanée par sa présence; et les chevaliers du Temple et de l’Hôpital prévinrent le sultan du moment où Frédéric pouvait être surpris et tué sur les bords du Jourdain, où il se rendait faiblement accompagné»: Edward Gibbon: Histoire du déclin et de la chute de l’Empire Romain. Byzance (de 455 à 1500), Éditions Robert Laffont, Paris, 1983 (Londres, 1788 pour l’édition anglaise), pp. 842-843.

Cela est demandé à Maître Fahmi Saïd Ibrahim par ses ennemis au sein du Juwa, qu’il avait conduits au 2ème tour de l’élection avant la fraude: il doit «demander pardon des injures qu’il avait reçues» et subir l’animosité des «siens». Toute honte bue, ceux-ci ont décrété qu’il était un traître parce qu’il n’est pas… jeté en prison. La raison de cette haine est très simple: sa relation de confiance avec Ahmed Abdallah Mohamed Sambi suscite la jalousie.

Voilà que, à quelques heures de la très probable honte de la Cour suprême sur la demande de libération d’Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, ce samedi 20 juin 2020, Maître Fahmi Saïd Ibrahim a parlé par la voix de la justice, de la clarté et de la transparence à La Gazette des Comores. Tout ce qu’il dit est bien dit et vrai: la procédure judiciaire contre l’ancien Président «est biaisée», son éloignement de l’humanité est une «erreur grave». Il signale que «seuls des officiers de la police judiciaire et non les collaborateurs de l’exécutif peuvent placer une personne en garde à vue, ne dépassant pas les 48 heures», qu’après ce délai, «seul un juge d’instruction peut décider de placer en détention pour une durée de 4 mois pouvant être renouvelée une fois». Le placement de l’ex-Président en résidence surveillée fut décidé par note du secrétaire général du ministère de l’Intérieur, «pour troubles à l’ordre public»!

Cet «acte administratif unilatéral» est illégal, et constitue une «voie de fait par manque total de procédure et de Droit». La loi sur «la citoyenneté économique», sur laquelle se focalise la dictature aujourd’hui, a été validée par la Cour constitutionnelle. Maître Fahmi Saïd Ibrahim exprime son scepticisme total sur les accusations de détournement de fonds de la «citoyenneté économique» portées sur l’ancien Président. Maintenant, que vont dire ses «camarades» du Juwa qui accusent leur glorieux candidat de 2016 de «tiédeur» sur les injustices subies par Ahmed Abdallah Mohamed Sambi? Ils vont continuer à chipoter parce que la haine gratuite et l’anathème ne sont jamais le fruit de la rationalité et de l’intelligence.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Vendredi 19 juin 2020.


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