Fazul a un beau costume et oublie la langue de Mohéli
La présentation de son bilan a été une grande catastrophe
Par ARM
Une discussion entre amis a failli tourner au drame à Mohéli. L’origine de cette tragédie qui a été évitée de justesse est des plus incongrues: «Le jour où le dictateur Azali Assoumani va être tué, je veux avoir l’honneur historique d’égorger de mes propres mains son esclave Mohamed Saïd Fazul, l’imbécile qui nous vole et nous déshonore». Dès que cela a été dit, chacun des 9 Mohéliens présents revendiquait l’honneur et le privilège de tenir le couteau pour cet acte qui doit se terminer par un extrême préjudice pour celui qui, en plus de bafouer l’honneur de Mohéli par des actes d’un primitif, a conduit cette belle île à la ruine depuis le 26 mai 2016. Cela ne signifie pas qu’aux temps de Mohamed Ali Saïd, c’était mieux ou pire, mais que personne ne peut faire plus médiocre que Mohamed Saïd Fazul dit Babadi, le semblant de «Gouverneur» de Mohéli.
Cet individu est tellement médiocre que le Tout-Mohéli est très en colère contre lui pour sa prétendue présentation de bilan. Il parle de quel bilan, le bougre? Surtout, il n’avait rien d’autre à dire sauf que son bilan est celui du dictateur Assoumani Azali Boinaheri qui, lui-même, n’a fait que débiter des phrases incohérentes et honteuses.
Comme le chien finit par ressembler à son maître, il a suffi que Babadi entende son chef, le «pouvoiriste» Assoumani Azali Boinaheri, présenter dans la honte un prétendu bilan pour qu’il en fasse de même. Il y a tout de même des dates pour une présentation de bilan. Mais, le maître et l’esclave ont choisi des dates sans le moindre rapport avec l’exercice. Et quand ils l’ont fait, ça a été un bide. Sachant que les Mohéliens le regardent avec mépris au sujet des faux travaux au siège du Gouvernorat qu’il fait effectuer dans la honte avec son comparse «l’entrepreneur» El Farouk, Babadi est parti faire son bilan dans les locaux de la Coordination gouvernementale à Mohéli. Il voulait faire son méchoui dans sa propre maison, mais a eu peur du mépris des Mohéliens.
Et voilà ce bouffon en train de parler la langue de la Grande-Comore au lieu de celle de Mohéli. Les Mohéliens y ont vu trois mauvais signes:
1.- Babadi méprise Mohéli et les Mohéliens,
2.- Babadi a oublié la langue de Mohéli puisqu’il vit désormais à l’Hôtel Le Moroni où, avec Fatima Hamidi, sa première épouse, il vend du piment, de l’huile de coco et des feuilles de manioc pillées, oubliant jusqu’à l’existence de l’île de Mohéli,
3.- Babadi est un inculte et un ignorant frappé d’un grave complexe d’infériorité dû à son infériorité réelle.
Mais, il a apporté la joie dans le cœur des Mohéliens en portant son fameux costume sur la photo ci-haut. La chose amuse tellement par mépris les Mohéliens que ces derniers ont décidé de le traiter définitivement en veau à deux langues et à deux têtes. Qu’il fasse un bon usage de ses deux langues, la seule chose qu’il a en plus par rapport aux autres…
Bon courage.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Vendredi 19 juin 2020.
