Cirque de cons, duplicité et condoléances sans mort
Youssoufa Mfamanga, le Procureur et autres faux-culs
Par ARM
Si ces gens-là n’arrêtent pas tout de suite leur char, ils vont faire pleurer de dépit et à chaudes larmes les Comoriens. Ceci est d’autant plus vrai qu’après Saïd Larifou, Président-directeur général de la Société comorienne des Terres stériles (SOCOCHAMBÉ), c’est Kiki, l’ancien docker de Dunkerque, qui se lance dans les fadaises. Là, nous parlons de la dernière facétie en date du «pouvoiriste» polygame Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Cette dernière facétie porte sur cette affaire de clous sur la piste à cabris de l’Aéroport de Mohéli.
Ce mardi 20 février 2018, les Mohéliens sont restés babas quand ils ont vu débarquer sur leur île, muni de ses gris-gris et amulettes fabriqués à Madagascar, le «Colonel» Youssoufa Idjihadi dit «Youssoufa Mfamanga» («Youssoufa-poisson-séché», en référence à son vrai métier: vendeur de poisson séché), le non bachelier nommé chef d’État-major de l’Armée nationale de Développement (AND), comme l’avait été le «Colonel» non bachelier Mohamed Anrifi Moustoifa Bacar Madi (Au secours! Au secours!) dit José ou Obama.
L’ancien vendeur de poisson séché est arrivé à Mohéli en compagnie du Procureur de la Grande-Comore et de tous les magistrats corrompus et incompétents de Moroni. Les Mohéliens se posent une question: est-ce que leur île est devenue une colonie de la Grande-Comore, et pourquoi ceux qui font régner le désordre sur leur île s’invitent à Mohéli? Ils sont qui pour envahir Mohéli? Qu’ils laissent les Mohéliens vivre en paix sur leur île. Qu’on le leur dise!
Ces gens venus de la Grande-Comore disent vouloir enquêter sur l’affaire des clous qui se promenaient sur l’Aéroport de Bandar-Es-Salam, Mohéli, le lundi 19 février 2018. Une fois de plus, insistons sur le fait que cette affaire de clous est un coup sans queue, ni tête montée par le pouvoir en place dans le but de décapiter le Mouvement du 17-Février et les autres composantes de l’opposition. Les Mohéliens se sentent salis quand on les traite de terroristes et d’assassins. Pourtant, ils savent tuer sur leur lit et pendant le sommeil les mauvais dirigeants, en découpant même le lit, mais ils n’aiment pas les accusations gratuites. Cette fois, les Mohéliens sont innocents, mais si un jour ils voudront mettre fin à la vie du dictateur de Mitsoudjé, ce dernier n’y échappera pas pour crâner et faire crâner après.
La situation est quand même grave parce que Youssoufa Mfamanga, l’ancien vendeur de poisson séché, ne recherche pas le coupable, mais un coupable, c’est-à-dire n’importe qui. Les colonisateurs grands-comoriens de Mohéli jurent ne pas quitter cette île avant d’avoir décapité la classe politique insulaire. La situation est d’autant plus abracadabrantesque que le frère Tadji de Bandar-Es-Salam a été arrêté à sa descente d’avion, alors qu’il n’était même pas à Mohéli le lundi 19 février 2018. Le Président Recep Tayyip Erdoğan de Turquie, l’homme à la tentative de coup d’État impliquant plus de 300.000 conspirateurs, a fait des émules aux Comores.
Il y a déjà eu des kidnappings à Mohéli, et ceux-ci reposent sur le néant du point de vue du Droit. Ces otages sont torturés et privés de nourriture. L’île de Mohéli est retournée à l’époque du Commando Moissi grand-comorien, qui y avait débarqué en octobre 1977 pour persécuter, torturer et tourmenter la population de l’île. Donc, il faut casser du Mohélien, en y incluant quelques Anjouanais vendeurs de maïs à Bandar-Es-Salam pour essayer de cacher le caractère raciste de la répression.
Par ailleurs, après les balivernes scélérates et les divagations criminelles du mendiant ignorant Saïd Larifou, qui disait «être fatigué de rester dans l’opposition», les Comoriens doivent subir les paroles décousues de Kiki, l’ancien docker de Dunkerque, qui avait renié sa propre mère pour obtenir frauduleusement la nationalité française d’une autre «mère». Les balivernes de Kiki, l’ancien docker de Dunkerque, relèvent du n’importe quoi, surtout quand cet individu s’érige en juge, en Procureur et en ministre de la Justice. Il parle d’«une atteinte à la sécurité nationale», d’une «action préméditée», d’«une menace grave pour la sécurité du pays», d’«un acte ignoble heureusement sans gravité».
Kiki, l’ancien docker de Dunkerque qui a «obtenu» son «Master 2» et son «Doctorat» en «Intelligence économique» le même jour, ajoute avec la même scélératisme de gougnafier: «En procédant au déblayage de la piste, nous avons constaté que plus de 5 kilos de clous ont été déversés. Ils ont voulu attenter à la vie des personnes même si nous savons qui était en réalité visé par cet acte. Il ne s’agit pas d’un acte isolé mais plutôt d’une action préméditée. Nous privilégions pour le moment la piste criminelle». Mais, où a-t-il vu une enquête permettant d’affirmer tout cela? Est-il aidé par le KGB, FSB, CIA, STASI et FBI pour faire aussi vite? Qu’il le dise aux Comoriens, et les vaches seront mieux gardées.
Lui, qui avait été tabassé en 2010 à Mohéli par les Mohéliens, croit bien faire en disant que «l’enquête se poursuivra sur l’ensemble de l’île, et les coupables de loin ou de près seront appréhendés. Nous savons déjà qu’il ne s’agit pas d’étudiants, ni de religieux. Nous voyons plutôt en cet acte, la main de l’opposition. Les coupables ont raté leur coup mais en ce qui nous concerne, nous ne les raterons pas». Ah bon! C’est donc de ça qu’il s’agit? D’abord, il doit expliquer aux Comoriens l’origine de cette expression «coupables de loin ou de près»? Où a-t-il trouvé ça? Cette expression signifie quoi? Où a-t-il vu qu’il ne s’agit ni d’étudiants, ni de religieux, mais de l’opposition? Il s’est exprimé ainsi moins de 24 heures après la découverte des clous, et il est au courant de tout ça? Le brave homme! «Les coupables ont raté leur coup mais en ce qui nous concerne, nous ne les raterons pas». Ah bon? C’est donc ça? Rira bien qui rira le dernier.
Qu’on se le dise! Au Tribunal de Fomboni, il y a deux magistrats pourris, corrompus et incompétents, dont le plus emblématique n’est autre que la nullissime Zamzam Ismaïl dite Zamou, qui ne perd rien pour attendre. En dehors de ces deux branches pourries, à couper et à jeter, les magistrats mohéliens sont plus honnêtes et plus compétents que ceux de Moroni. Ils ont donc toute compétence pour mener à bien une enquête, mieux que ces «Comoricains» venus de Moroni et qui puent la servilité obséquieuse envers le pouvoir en place, le juridisme de pacotille, de circonstance et à la sauce tomate, et l’incompétence criminelle. Qu’ils sachent que les Mohéliens ne veulent pas de colonisation de leur île.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mercredi 21 février 2018.
