• Home
  • /
  • actualite
  • /
  • Naufrage du complot des clous d’Assoumani Azali

Naufrage du complot des clous d’Assoumani Azali

Partagez sur

Naufrage du complot des clous d’Assoumani Azali

Soudoyé, Chapa accuse son oncle Mohamed L. Oucacha

Par ARM

      L’affaire des clous à l’Aéroport de Mohéli finira par faire rire. Elle constitue un remake parfait de celle du tract historique et patriotique «Kala Wa Dala» en mai 2014. Quand ce tract d’anthologie a été mis en circulation par les cousins et neveux d’Ikililou Dhoinine pour fustiger les turpitudes et incohérences des Mohéliens de Bête-Salam, le fugitif international Hamada Madi Boléro s’était empressé de m’appeler pour essayer de faire porter le chapeau à son ennemi intime Mohamed Larif Oucacha, qu’il finira par faire chasser de Bête-Salam. Je lui avais vertement fait comprendre que l’ancien ministre, ancien Député, ancien Conseiller présidentiel et ancien Directeur du Cabinet présidentiel n’était pas un lâche se cachant derrière l’anonymat pour s’exprimer et qu’il n’aurait jamais attaqué son cousin Ikililou Dhoinine sur le plan personnel et familial en public.

En septembre 2015, à Roissy, la Première Dame exprimait devant moi ses regrets pour son soutien aveugle et inconséquent à «la viande du cou» (trop osseuse, qu’on ne peut ni manger, ni jeter) qu’est le fugitif international Hamada Madi Boléro contre Mohamed Larif Oucacha. Ce qui ne l’empêchera pas, en 2016, d’être de mèche avec «la viande du cou» pour frauder l’élection en faveur du «pouvoiriste» polygame Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», avec une haine inextinguible et une insolence criminelle.

Cette fois-ci, c’est «Chapa» Mzé Ali Boinaheri, un homme de main et de paille sans crédibilité du fugitif international Hamada Madi Boléro à Djoiezi, qui est payé pour accuser son propre oncle Mohamed Larif Oucacha de lui avoir demandé de jeter des clous sur la piste de l’Aéroport de Mohéli afin de faire accidenter l’avion dans lequel devaient voyager le Roi du Hambou et ses lascars. C’est surréaliste. Cette histoire relève de la folie pure. La thèse du complot préparé par Mohamed Larif Oucacha n’a qu’un seul but: punir un homme très engagé dans la dénonciation des «Asseyez-vous et taisez-vous!» de la haine, du mépris, de la honte et de l’ignorance.

N’est-ce pas chez Mohamed Larif Oucacha, à Djoiezi, que s’était retrouvée l’opposition dans la soirée du samedi 17 février 2018? N’est-ce pas Mohamed Larif Oucacha qui avait vertement dit à Bellou Magochi (portant la chaussure droite au pied gauche et inversement) que Mohéli voyait d’un très mauvais œil les «Asseyez-vous et taisez-vous!»?

Comme Mohamed Larif Oucacha reprend du poil de la bête en politique, le fugitif international Hamada Madi Boléro veut le faire noyer, mais n’arrivera qu’à le renforcer sur le plan social et politique. Pour persécuter Mohamed Larif Oucacha, il a fallu emprisonner sans jugement son neveu et compagnon de combat El Halim Hamada Bacar. C’est cousu de fil blanc, et la ficelle est trop grosse.

En réalité, la thèse du complot perpétré par l’opposition est en plein naufrage. Examinons les éléments de ce Titanic aéroportuaire.

1.- Dans un contexte politique proche de la guerre civile, un prétendu «chef d’État», qui plus est militaire, débarque sur une île qui le déteste et le méprise, et laisse l’Aéroport sans surveillance, alors qu’il devait repartir tout de suite après.

2.- Il a fallu non pas les agents de l’Aéroport pour ramasser les clous et nettoyer la piste mais un groupe entier de soldats débonnaires et hilares. Allons bon.

3.- Les fameux militaires sourient comme des grenouilles et se laissent filmer au cours de leur besogne, pas du tout énervés et en alerte sur le lieu d’un «attentat» ou «tentative d’attentat», selon les termes besogneux et misérabilistes du mendiant Saïd Larifou, le Président-directeur général de la Société comorienne des Terres stériles (SOCOCHAMBÉ). Or, ils sont sur un lieu hautement stratégique, la scène «d’un crime» mis en échec.

4.- On voit même le postérieur d’une femme (est-ce Ambari Darouèche?) participant au ramassage des clous, une activité professionnelle en pleine expansion, au nom de «l’émergence à l’horizon 2030».

5.- Dégoulinant de servilité obséquieuse, le haineux Saïd Larifou, autoproclamé ministre de l’Intérieur, de la Justice, de la Communication et de la Répression, à la recherche de 2 millions d’euros auprès de son maître de Mitsoudjé pour éponger ses dettes à la Réunion, poste obséquieusement dans la foulée une vidéo débile sur Facebook et qualifie juridiquement des faits qu’il ne connaît pas et ne maîtrise pas, sur une île qu’il ne connaît pas et ne maîtrise pas.

6.- Immédiatement après, et sans la moindre preuve, mais en suivant le doigt accusateur du fugitif international Hamada Madi Boléro, les arrestations pleuvent, frappant de simples Anjouanais vivant à Mohéli et des acteurs politiques mohéliens.

En tout état de cause, le climat de révolte qui règne à Mohéli fait apparaître au grand jour la peur qu’inspire cette île à Kiki, l’ancien docker de Dunkerque. Partout, ce voleur de l’argent des Douanes comoriennes terrorise les Comoriens, mais évite Mohéli comme la peste. Il porte encore dans sa mémoire et dans son corps les stigmates de son passage à tabac à Mohéli en 2010. Il sait qu’il peut crâner ailleurs, mais pas à Mohéli.

Cette peur panique est justifiée: pendant que les mercenaires ont l’habitude de destituer les Présidents comoriens, faisant fuir le putschiste Assoumani Azali Boinaheri en slip le 28 septembre 1995, à la date du 19 décembre 2001, quand ils transitèrent par Mohéli pour se rendre à la Grande-Comore, c’est toute la population de l’île qui participa à la chasse aux mercenaires, en tuant certains et en capturant d’autres. Pendant ce temps, le «Commandant» Mohamed Anrifi Moustoifa Bacar Madi dit José ou Obama, impliqué dans le coup de force, s’était caché. Il ne fait pas bon s’aventurer à Mohéli quand on n’est pas quelqu’un de correct. Et Kiki, l’ancien docker de Dunkerque, n’est pas quelqu’un de correct.

Un attentat mortel contre le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri sera toujours une bonne chose, mais l’affaire de Mohéli est un grossier montage, du bluff. C’est du pipeau.

Par ARM

Le copier-coller tue la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.

© www.lemohelien.com – Mardi 20 février 2018.


Partagez sur

Laisser un commentaire

Time limit is exhausted. Please reload CAPTCHA.