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Les clous d’Assoumani Azali à l’Aéroport de Mohéli

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Les clous d’Assoumani Azali à l’Aéroport de Mohéli

Des clous! Le tyran commandite un faux attentat aux clous

Par ARM

      En français, l’expression «des clous!» est synonyme de «mensonges!». Quand on dit à son interlocuteur «des clous!», cela signifie qu’on l’accuse de mensonges ou qu’on lui dit que ses paroles sont sans utilité. On y est. Après son cinglant échec à Anjouan, où il a été rejeté par les vivants, le «pouvoiriste» polygame Assoumani Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», s’était invité dans les cérémonies mortuaires avant d’arriver sans invitation à Mohéli ce lundi 19 février 2018. Seulement, au moment de son départ, l’Aéroport de Mohéli était rempli de clous. Rapidement, la soldatesque se jeta sur tout ce qui bouge, des leaders de l’opposition aux vendeurs de maïs grillé. Le tyran de Mitsoudjé, qui ne connaît rien de la mentalité sociopolitique mohélienne, croit qu’il peut se victimiser en montant de toutes pièces ce scénario dicté par le désespoir. Seulement, il ignore trois choses.

1.- Les Mohéliens sont des faux gentils.

2.- Les Mohéliens sont régicides par atavisme, et ont déjà eu à découper en petits morceaux leur Sultan sur son lit, en plein sommeil, suite à un complot qui avait été ourdi à Ngamaroumbo. L’histoire est connue et n’importe quel Mohélien peut la raconter.

3.- Le vent qui va être fatal à la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé soufflera de Mohéli.

Examinons l’image des clous qui ont été jetés à l’Aéroport de Mohéli.

      Ce n’est pas avec des clous de cette nature qu’on fait crever des pneus d’un véhicule, dans la mesure où leur position est toujours horizontale. Or, pour qu’un clou puisse causer des dégâts sur un pneu, il doit avoir une position verticale, comme celui-ci.

      Donc, cette histoire de clous, ce sont de clous. C’est un immense mensonge, c’est un coup monté par le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri, son âme damnée, le fugitif international Hamada Madi Boléro, et le «Colonel» Mohamed Anrifi Moustoifa Bacar Madi dit José ou Obama. C’est un coup préparé par ces triumvirs de la bassesse pour décapiter l’opposition comorienne, en commençant par celle de Mohéli. Si les Mohéliens, régicides par hérédité, avaient réellement voulu attenter à la vie du «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri et de ses voleurs, ils auraient mis les clous avant que l’avion n’atterrisse. Déverser ces clous avant le décollage ne présentait aucun danger dès lors qu’un pneu crevé aurait empêché immédiatement le décollage de l’avion. Cette précision vient de nous être faite par un pilote professionnel, rendu furieux par un tel bobard.

Le «saigneur» Assoumani Azali Boinaheri et le fugitif international Hamada Madi Boléro, exécuteur de ses basses œuvres, sont habitués à mettre le feu avant de crier au feu. Les coups tordus sont leur spécialité. Ils appellent pompeusement cela de «la stratégie», que le dictateur de Mitsoudjé dit avoir apprise à l’École de Guerre. D’ailleurs, pour justifier son coup d’État abject et dégoûtant du 30 avril 1999, le Roi de Mitsoudjé avait poussé des jeunes à lancer un génocide contre les Anjouanais vivant à Moroni. À la tête de ce mouvement terroriste et génocidaire, il y avait son beau-frère et «Vice-président» actuel, Djaafar Ahmed Saïd Hassani (Ouf! Ouf!), grand consommateur de gamines et voleur invétéré.

      Le mercenaire Saïd Larifou, Président-directeur général de la Société comorienne des Terres stériles (SOCOCHAMBÉ), l’avocat radié et surendetté, n’a pas tardé à étaler toute son incompétence et sa bassesse sur une vidéo absolument dégoûtante, par une déclaration prouvant qu’il ne connaît rien en Droit, en général, et en criminologie, en particulier, lui qui n’a pas été capable d’obtenir son Baccalauréat: «Nous avons expressément choisi de faire une déclaration par vidéo pour faire connaître le deuil et la tristesse que nous avons au sujet de l’attentat, de la tentative d’attentat, qui a eu lieu à l’Aéroport de Mohéli. Que s’est-il passé? Des clous ont été jetés sur la piste d’atterrissage de l’aéroport, là où nous sommes en ce moment, pour que l’avion qui devait venir nous prendre, en compagnie du chef de l’État, après que nous ayons effectué une visite ici à Mohéli, soit accidenté.

      Ce ne sont pas de choses faciles. Ce sont des choses très difficiles. Il s’agit, je le répète, d’un attentat. Les auteurs de cet acte doivent être recherchés très rapidement, arrêtés, pour qu’ils s’expliquent sur le crime qu’ils viennent de commettre. Ce n’est pas un acte à commettre. C’est un crime qui dépasse toutes les limites parce que des gens ont délibérément choisi de commettre un attentat sur une piste d’atterrissage d’un aéroport. Il n’y a rien de plus dangereux que ça».

Pendant que le PDG de SOCOCHAMBÉ se déshabille sur la piste de l’Aéroport de Mohéli, la répression s’est abattue sur le Tout-Mohéli. C’est le fugitif international Hamada Madi Boléro en personne qui a demandé l’arrestation de Mohamed Larif Oucacha, qui l’avait battu lors de l’élection législative de 2004, avec l’aide du… putschiste Assoumani Azali Boinaheri, encore sous le choc d’une certaine trahison charnelle dans une suite d’hôtel de Dubaï. C’est Mohamed Larif Oucacha qui a dirigé les premiers pas en politique du fugitif international Hamada Madi Boléro, en le présentant à Mohamed Saïd Abdallah Mchangama, lors de la «gendrocratie» de Saïd Mohamed Djohar. Pour jouer à la pute auprès de Mohamed Saïd Abdallah Mchangama, le fugitif international Hamada Madi Boléro s’était employé méthodiquement mais vainement à détruire Mohamed Larif Oucacha. En 2004, ce dernier était arrivé à faire comprendre à l’électorat mohélien que l’ennemi n’était pas Mohélien, et l’ennemi ne le lui a jamais pardonné, comme en témoigne la manière indigne par laquelle il l’a fait chasser du Cabinet d’Ikililou Dhoinine à la suite de la publication du tract historique «Kala Wa Dala» par les jeunes de Djoiezi en mai 2014.

Si Mohamed Larif Oucacha, qui affrontait les mercenaires de Robert «Bob» Denard au Lycée de Moroni, voulait tuer le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri, il l’aurait fait devant tout le monde et même à mains nues. Contrairement à un fugitif international Hamada Madi Boléro, qui est un croisement de la chauve-souris et du hérisson et qui refuse d’agir au grand jour, Mohamed Larif Oucacha a toujours eu le courage de ses opinions et de ses actes.

Les arrestations se multiplient à Djoiezi et à Bandar-Es-Salam, naturellement sous les ordres de l’inévitable José, dont la soldatesque dépêchée pour perturber une réunion de l’opposition, avait fui devant la détermination de la garde rapprochée du Gouverneur Salami Abdou Salami d’Anjouan, qui était arrivé à Mohéli par boutre. Le vieux militaire avait envoyé des messages par téléphone aux gens pour interdire les barricades. Parmi les personnes arrêtées, on retrouve Omar Zarouki, El Halim Hamada Bacar (neveu d’Ikililou Dhoinine et un des rédacteurs du chef-d’œuvre historique «Kala Wa Dala», qui lui avait valu la prison), des vendeurs de maïs grillé, etc. La liste est très longue.

Les prisonniers sont privés de nourriture. Quand les familles, les militantes et militants leur ont apporté à manger, José a refusé que celle-ci leur soit remise. Une fois de plus, on est dans l’étranglement par l’estomac, comme au Camp Boiro, en Guinée, lors de l’atroce dictature d’Ahmed Sékou Touré.

Comme il sait que ses jours sont comptés, le «pouvoiriste» polygame Assoumani Azali Boinaheri vient de demander l’aide du Maroc pour la fourniture d’un contingent qui serait chargé de sa protection et de la répression des Comoriens. Il est à espérer que le Maroc, que nous aimons de tout cœur, ne va pas accéder à une demande criminelle qui ternirait à jamais son image aux Comores. Mesdames et Messieurs, soyez sûrs que les autorités marocaines seront informées de la gravité de toute protection d’un dictateur corrompu, incompétent et violent.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 20 février 2018.


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