«Tatie, Tata, moi aussi je veux être Président de l’Afrique»
Le silence très, très assourdissant d’Assoumani Azali en Afrique
Par ARM
«Moi aussi». Les Mohéliens ont leur légende. Au début de l’humanité, Dieu désignait les animaux qui allaient servir de nourriture à l’Homme. La chèvre était dans le lointain, n’entendait rien et ne savait rien. Elle cria pourtant: «Moi aussi». C’est ainsi qu’elle se retrouva parmi les animaux qui servent de nourriture à l’Homme. Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri, «lui aussi», voulait devenir Président de l’Union africaine, sans dire aux masses populaires ce qu’il voulait en faire. Il a eu sa «présidence comorienne de l’Union africaine», a obligé le peuple à l’accueillir massivement à son retour d’Addis-Abeba, car il y a obtenu le pompon et la poudre du perlimpinpin. Il a fait dire à un mendiant de la mendicité dans une mosquée de Nkourani Sima, en Grande-Comore, que son «élection» à la «présidence de l’Afrique» pour 2023-2024 faisait automatiquement de lui «le Président élu des Comores lors de l’élection qui n’aura jamais lieu en 2024». Or, 4 mois après, le bilan du «Président de la présidence comorienne de l’Union africaine» est nul. Zéro. Rien au compteur. Pathétique!
L’autre jour, cet ami fraternel de Poroani, Mayotte, sarcastique, corrosif et caustique, me lança: «Lors de cette conférence internationale, le Président de l’Afrique avait devant lui une belle brochette de dirigeants étrangers. Quelle belle tribune internationale il avait pour piétiner, insulter, dénigrer et maudire l’Opération Uwambushu, Mayotte et la France. Or, il a gardé un silence assourdissant sur la question, se lançant sur des divagations de basse-cour sur des sujets qu’il ne maîtrise pas et sur lesquels on n’attend rien de lui. Il est rattrapé par ses mensonges. Les Comoriens qui l’ont applaudi vont se rendre compte de son double langage et de sa duplicité». C’est vrai. Mais, comment aurait-il pu faire autrement quand on sait qu’il a trois discours sur le sujet, un discours «de courage héroïque et de fermeté légendaire envers la France» destiné aux Comoriens et aux médias, un discours de servilité obséquieuse et de révérence servile du fils envers le père et maître pour la France? Personne ne se soucie de son avis – si tant est qu’il puisse en avoir – sur les drames qui endeuillent l’Afrique. S’agissant du Soudan, par exemple, ce sont les États-Unis et l’Arabie Saoudite qui sont à la manœuvre, sans même un regard pour lui. Le pauvre chéri… «Attends, Tatie et Tata vont te donner des carambars, des sucettes et des bonbons Pecto».
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mardi 30 mai 2023.
