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26 voyages en 9 mois, une dette de 189,20 milliards F. Des voyages stériles, un endettement que rien n’explique

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26 voyages en 9 mois, une dette de 189,20 milliards F.

Des voyages stériles, un endettement que rien n’explique

Par ARM

     En octobre 2009, Ikililou Dhoinine, Vice-président et ministre des Finances, du Budget et de l’Entreprenariat féminin, était en mission à Paris. Il me dit au téléphone: «Je suis en train de négocier le rééchelonnement de notre dette extérieure, dont une partie est contractée sous la présidence d’Ahmed Abdallah Abderemane, quand toi, moi et nos camarades de classe étions en train de faire des gamineries au Collège de Fomboni».

     Le 26 mai 2011, Ikililou Dhoinine est investi Président des Comores. Il avait pour Vice-président et ministre des Finances, du Budget, de l’Économie, de l’Investissement, du Commerce extérieur et des Privatisations Mohamed Ali Soilihi. Ce dernier, par son sens de l’État, sa connaissance des milieux financiers internationaux et son attachement à l’intérêt général, avait réussi à assainir les Finances publiques. Il avait également réussi la gageure de faire effacer la dette extérieure des Comores, y incluant les 27 milliards de francs comoriens liés au scandale de l’Intertrade, imputable à Mohamed Saïd Abdallah Mchangama, dit Mohamed Saïd, aux temps de sa sinistre «splendeur», ou Raspoutine, le gendre n°1 dans la «gendrocratie» du Président Saïd Mohamed Djohar, devenu milliardaire à l’époque. Les Comores avaient assumé l’escroquerie d’un homme et de sa bande, parce que la société italienne Intertrade considérait que dans l’affaire, Saïd Mohamed Abdallah Mchangama avait agi au nom de l’État comorien. Aujourd’hui, toute honte bue et par la complaisance de ses amis, ce dernier est devenu le plus grand donneur de leçons des Comores et du monde. Allons bon! On comprend pourquoi le fugitif international Hamada Madi Boléro dit, lui aussi Raspoutine, le voit en «héros national mondialisé». Entre malfaiteurs, on s’apprécie…

     Grâce à la crédibilité de sa politique de réforme à la tête du ministre des Finances, du Budget, de l’Économie, de l’Investissement, du Commerce extérieur et des Privatisations, le 20 décembre 2012, Mohamed Ali Soilihi réussit à faire annuler 85,50% de la dette extérieure des Comores. En décembre 2015, le même Mohamed Ali Soilihi réussit la suppression totale de la dette intérieure du pays et ce qui restait de la dette extérieure du pays. Cela étant, quand Ikililou Dhoinine quitta Bête-Salam, le 26 mai 2016, en y installant par la fraude électorale à «104%» un ancien putschiste, éliminé dès le premier tour, fuyant en slip devant des mercenaires, le 28 septembre 1995, alors qu’il était chef d’État-major de l’Armée comorienne, pour aller se cacher sous une table et dans les toilettes de l’Ambassade de France à Moroni, le Vice-président Mohamed Ali Soilihi, à qui il avait honteusement volé la victoire, lui avait permis d’aller s’occuper de ses champs d’ylang-ylang sans laisser derrière lui la moindre dette intérieure ou extérieure.

     Le 26 mai 2016, le dictateur antisémite Assoumani Azali Boinaheri s’installa à Bête-Salam en compagnie des pires bandits de sa famille et de sa bande de voleurs de poules. Il se lança dans des opérations mafieuses inconsidérées, dont l’achat de groupes électrogènes pourris peints en jaune pour paraître neufs, et qui ont tous explosé en quelques jours. Cette camelote aurait dû coûter au maximum 1 milliard de francs comoriens (2 millions d’euros), mais en a coûté 7 milliards. Le Vice-président Djaffar Ahmed Saïd Hassani et d’autres mauvais garçons ont bénéficié de l’immense opération de vol d’argent public par rétro-commissions. Le charmant enfant…

     Aujourd’hui, le dictateur antisémite Assoumani Azali Boinaheri a fait passer les Comores de 0 franc comorien de dette extérieure à 189,20 milliards de francs comoriens, alors que, de 1978 à 2012 (34 ans), cette dette était inférieure de moitié des folies de la dictature antisémite de Mitsoudjé de 2016 à 2023 (7 ans). Pendant ce temps, aucun service public ne fonctionne aux Comores, les arriérés de salaire s’allongent, les Comoriens vivent dans le noir, ne mangent pas à leur faim et ne boivent pas à leur soif, et prient pour la mort du voisin pour qu’ils soient invités à une lecture payante du Coran et au festin (oui, un festin) qui s’ensuit. Ils fuient la misère et la dictature antisémite de leur pays et entrent clandestinement, donc illégalement, dans le département français de Mayotte.

     Le 21 septembre 2017, du haut de la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, le dictateur antisémite Assoumani Azali Boinaheri crânait en ces termes: «L’absence d’un accès généralisé à l’électricité constitue en effet une entrave à la croissance durable, notamment en Afrique. Dans mon pays, en Union des Comores, nous avons réussi en un an, à en enrayer les pénuries d’électricité et aux [Sic: “Lesˮ] délestages permanents qui plombaient notre économie, nos entreprises [Sic: Les entreprises sont censées être les acteurs majeurs de l’économie] et nos foyers, et à sortir le pays d’une longue crise de l’énergie. Mais, passée l’urgence, il nous faut confirmer ces résultats dans la durée par une politique énergétique à moyen et long terme, en adéquation avec notre volonté de bâtir une économie nouvelle, à faible empreinte carbone, grâce au développement des énergies renouvelables».

     Quel menteur! Il plonge les Comoriens dans le noir et prétend le contraire.

     Alors, les Comoriens s’indignent: ils savent que le dictateur antisémite de Mitsoudjé reçoit beaucoup d’argent de ses maîtres du Gouvernement du Hedjaz, récolte des milliards de francs du trafic international des passeports comoriens, vendus 12.000 euros l’unité, surtout au Moyen-Orient. Mais, pourquoi ce surendettement quand tout est foutu aux Comores?

     Et puis. Et puis. Oui, et puis, 26 voyages coûteux à l’étranger en 9 mois, ça fait beaucoup, pour des résultats inexistants. Cela fait 2,88 voyages par mois, soit plus de 15 jours passés à l’étranger par mois. Ça fait beaucoup, surtout quand les Comoriens vivent dans l’attente de la mort du voisin pour manger. D’ailleurs, fait qui ne trompe pas, les Mohéliens désignent par «Tahlil» toute mission bidon et fantaisiste d’un fonctionnaire mohélien à Moroni. Chez les Mohéliens, le «Tahlil» est la cérémonie religieuse pour l’âme des morts. La famille du mort fait circuler quelques billets de banque parmi ceux qui psalmodient le Coran. On en est là, dans le pays de «l’émergence à l’horizon 2030». On prie pour la mort du voisin pour prier à sa mort et avoir 1.000 francs comoriens, 2 euros.

Par ARM

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